PrésentationTitre : FrankiaAuteur : Jean-Luc Marcastel Année de 1ère parution française : 2009 Appartient au cycle : Frankia Lu au format : Poche, 565 pages Aux éditions : Mnémos |
Quatrième de couverture
1940, Seconde Guerre Mondiale. Dans une France décalée où la magie se mêle à la technologie, les tracteurs à vapeur sont actionnés par des élémentaires de feu, les arachnopanzers et mécanovouivres déchaînent leur fureur mécanique, les protocoles technomanciens altèrent la réalité, les orcs, colonisés et exploités, se sont battus aux côtés des Frankiens pendant la première guerre mondiale et les elfes sont persécutés et exploités par les Teutoniens et leur maître, le Technarkonte Von Drakho. C'est dans ce contexte que Loïren, un jeune Frankien élevé par un orc, en zone libre, va recueillir une jeune femme elfe poursuivie par la milice, et se retrouver au cœur du conflit qui embrase Europa. Derrière l'Histoire, celle des États et des Nations, ici ou ailleurs, se cachent le combat, la haine et l'amour des hommes et des femmes emportés dans la tourmente, qu'ils soient réels ou imaginaires.Ma chronique
Le quatrième de couverture de Frankia, livre 1, de Jean-Luc Marcastel, m’avait tout à la fois intriguée et laissée un peu perplexe. Je ne voyais pas bien comment, dans le même roman, il pouvait être question de seconde guerre mondiale et des créatures mythiques de la fantasy, à savoir les elfes et les orcs ! Ça me dépassait complètement, mais c’est aussi ce qui m’a incitée à choisir cet ouvrage lors de la dernière Masse Critique de Babelio. Grand bien m’en a pris, puisque comme vous pouvez le constater, ce premier tome est mon troisième coup de cœur de 2013 !
Pourtant l’affaire n’était pas courue d’avance… Il n’est jamais facile de revisiter notre Histoire, surtout lorsqu’il s’agit d’une période aussi sensible que celle-ci, mais Jean-Luc Marcastel s’en tire avec brio. Son intrigue tient parfaitement debout, et c’est avec une habileté consommée qu’il transforme les elfes en victimes de la déportation, et les technomanciens steampunk en nazis. Je me suis laissée littéralement happer par cette histoire, sous le charme de cet univers certes bien sombre mais parfaitement abouti et original.
La plume est un rien désuète, juste ce qu’il faut pour contribuer à nous ramener 70 ans en arrière. Certains reprocheront certainement à l’auteur quelques descriptions un peu longuettes, mais elles ont grandement contribué, en ce qui me concerne, à m’immerger dans l’histoire, sans parler des constructions des elfes qui ne manquent pas de poésie. Les personnages sont élaborés de la même façon que les décors, ils sont aboutis, bien travaillés et terriblement attachants, y compris cet orc vert de Morkhaï ! Un peu manichéens, c’est vrai, mais je ne m’y suis pas attardée outre mesure.
Pour finir, ce roman constitue un bel hommage à la résistance, ces héros méconnus qui luttent dans l’ombre contre l’oppresseur, au péril même de leur vie. C’est une histoire prenante, pleine de mystères et de rebondissements, bien sombre la plupart du temps, mais non dénuée d’espoir. Un véritable coup de cœur que je ne saurais que recommander. Petit bémol pour la relecture néanmoins, quelques syntaxes inappropriées sont passées à travers, ainsi qu'un « haut moins » qui m’a fait dresser les cheveux sur la tête !
Que vous aimiez Yasmina Khadra ou Musso, Peter Watson ou Astérix, Babelio vous invite toute l’année à découvrir des critiques littéraires ou des avis de lecteurs en allant sur Babelio.com.
Pourtant l’affaire n’était pas courue d’avance… Il n’est jamais facile de revisiter notre Histoire, surtout lorsqu’il s’agit d’une période aussi sensible que celle-ci, mais Jean-Luc Marcastel s’en tire avec brio. Son intrigue tient parfaitement debout, et c’est avec une habileté consommée qu’il transforme les elfes en victimes de la déportation, et les technomanciens steampunk en nazis. Je me suis laissée littéralement happer par cette histoire, sous le charme de cet univers certes bien sombre mais parfaitement abouti et original.
La plume est un rien désuète, juste ce qu’il faut pour contribuer à nous ramener 70 ans en arrière. Certains reprocheront certainement à l’auteur quelques descriptions un peu longuettes, mais elles ont grandement contribué, en ce qui me concerne, à m’immerger dans l’histoire, sans parler des constructions des elfes qui ne manquent pas de poésie. Les personnages sont élaborés de la même façon que les décors, ils sont aboutis, bien travaillés et terriblement attachants, y compris cet orc vert de Morkhaï ! Un peu manichéens, c’est vrai, mais je ne m’y suis pas attardée outre mesure.
Pour finir, ce roman constitue un bel hommage à la résistance, ces héros méconnus qui luttent dans l’ombre contre l’oppresseur, au péril même de leur vie. C’est une histoire prenante, pleine de mystères et de rebondissements, bien sombre la plupart du temps, mais non dénuée d’espoir. Un véritable coup de cœur que je ne saurais que recommander. Petit bémol pour la relecture néanmoins, quelques syntaxes inappropriées sont passées à travers, ainsi qu'un « haut moins » qui m’a fait dresser les cheveux sur la tête !
Que vous aimiez Yasmina Khadra ou Musso, Peter Watson ou Astérix, Babelio vous invite toute l’année à découvrir des critiques littéraires ou des avis de lecteurs en allant sur Babelio.com.
3 commentaires
J'avais déjà très envie de le lire mais ton avis m'a convaincu : je vais courir l'acheter ;)
RépondreSupprimerAh oui alors, j'ai bien hâte d'avoir ton avis !
SupprimerOuaou, un sacré billet qui donne envie! Merci!!
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