Le journal de Bridget Jones, de Helen Fielding
On se retrouve aujourd’hui avec une chronique d’un roman qui traînait dans ma PAL depuis un bon moment, mais que je ne me sentais pas spécialement pressée de lire parce que j’ai vu son adaptation cinématographique à moult reprises. Il s’agit du Journal de Bridget Jones, d’Helen Fielding. En termes de comédie romantique et humoristique, le film est d’une fraîcheur tout à fait plaisante, ou en tous cas il l’était au moment de sa sortie, et c’est avec enthousiasme que je me suis lancée dans l’histoire originale. Quelle erreur !
Pour ceux qui auraient vécu dans une grotte des quinze dernières années, le récit se présente sous forme de journal intime dans lequel la dénommée Bridget, trentenaire londonienne et célibataire, raconte sa petite vie et en particulier ses déboires sentimentaux. Dans le film, Bridget est une jeune femme drôle, gaffeuse et attachante par son manque de confiance en elle. Dans le roman, elle donne juste l’impression d’être superficielle et égocentrique à l’extrême. Sans en venir à la détester, j’avoue que c’est un personnage qui m’a très vite tapé sur les nerfs.
Pour ce qui est de l’intrigue, l’objectif principal de Bridget dans la vie étant d’avoir un petit ami, on tourne très vite en rond. Surtout qu’elle s’amourache, comme une gamine de 14 ans immature au possible, d’un coureur de jupons invétéré ! Mais comment peut-on être aussi crédule, naïve, bête en un mot ? Le propos est beaucoup trop appuyé. Ce qui est drôle l’espace de quelques pages finit par devenir atrocement lourd et ennuyeux. L’auteur essaie bien de faire diversion avec quelques événements parallèles, autour de la mère de Bridget ou de ses amis, mais elle fait choux blanc car rien de tout ça n’est crédible une seule seconde.
Une lecture qui m’a laissée de glace quand elle ne m’a pas purement agacée. Je n’ai pas retrouvé la fraîcheur qui se dégageait du film, je ne me suis absolument pas retrouvée en Bridget, je n’ai pas trouvé ça drôle. S’il s’agit d’une référence du genre en chick-lit, je n’ai pas peur de me tromper en affirmant haut et fort que ce genre n’est décidément pas fait pour moi. Une bonne grosse déception !
Pour ceux qui auraient vécu dans une grotte des quinze dernières années, le récit se présente sous forme de journal intime dans lequel la dénommée Bridget, trentenaire londonienne et célibataire, raconte sa petite vie et en particulier ses déboires sentimentaux. Dans le film, Bridget est une jeune femme drôle, gaffeuse et attachante par son manque de confiance en elle. Dans le roman, elle donne juste l’impression d’être superficielle et égocentrique à l’extrême. Sans en venir à la détester, j’avoue que c’est un personnage qui m’a très vite tapé sur les nerfs.
Pour ce qui est de l’intrigue, l’objectif principal de Bridget dans la vie étant d’avoir un petit ami, on tourne très vite en rond. Surtout qu’elle s’amourache, comme une gamine de 14 ans immature au possible, d’un coureur de jupons invétéré ! Mais comment peut-on être aussi crédule, naïve, bête en un mot ? Le propos est beaucoup trop appuyé. Ce qui est drôle l’espace de quelques pages finit par devenir atrocement lourd et ennuyeux. L’auteur essaie bien de faire diversion avec quelques événements parallèles, autour de la mère de Bridget ou de ses amis, mais elle fait choux blanc car rien de tout ça n’est crédible une seule seconde.
Une lecture qui m’a laissée de glace quand elle ne m’a pas purement agacée. Je n’ai pas retrouvé la fraîcheur qui se dégageait du film, je ne me suis absolument pas retrouvée en Bridget, je n’ai pas trouvé ça drôle. S’il s’agit d’une référence du genre en chick-lit, je n’ai pas peur de me tromper en affirmant haut et fort que ce genre n’est décidément pas fait pour moi. Une bonne grosse déception !
Note : ★★☆☆☆
Plus d'informations
Bridget Jones, tome 1 : Le journal de Bridget Jones, de Helen Fielding
Editions J'ai Lu (2013) - 338 pages - Lu en format poche - Bit-lit et Chick-lit
Célibataire londonienne de 30 ans, Bridget Jones décide de tenir un journal intime et de prendre des bonnes résolutions : arrêter de fumer, perdre du poids et surtout trouver enfin un petit ami correct. Daniel Cleaver, le coureur de jupons ? Ou Mark Darcy, le psycho-rigide ? Ce livre fait largement écho à Orgueil et Préjugés, de Jane Austen (noms, caractères, histoire...), mais avec une vision contemporaine et extrêmement humoristique. Helen Fielding approche de manière réussie et corrosive sa société dans ce roman ainsi que dans sa suite, Bridget Jones : l'Age de raison.
Editions J'ai Lu (2013) - 338 pages - Lu en format poche - Bit-lit et Chick-lit
Célibataire londonienne de 30 ans, Bridget Jones décide de tenir un journal intime et de prendre des bonnes résolutions : arrêter de fumer, perdre du poids et surtout trouver enfin un petit ami correct. Daniel Cleaver, le coureur de jupons ? Ou Mark Darcy, le psycho-rigide ? Ce livre fait largement écho à Orgueil et Préjugés, de Jane Austen (noms, caractères, histoire...), mais avec une vision contemporaine et extrêmement humoristique. Helen Fielding approche de manière réussie et corrosive sa société dans ce roman ainsi que dans sa suite, Bridget Jones : l'Age de raison.
2 commentaires
Complètemen d'accord avec toi ! J'avais même acheté les trois volumes de la série... J'ai arrêté ma lecture après le premier...
RépondreSupprimerEn fait, je l'ai lu dans l'intention d'enchaîner jusqu'au troisième, sorti assez récemment. Sauf que cette première lecture m'a fait passer l'envie ! :-(
SupprimerMerci de ton passage, Aelys !