On se retrouve aujourd'hui pour la chronique d'une web-fiction publiée au chapitre sur l'Allée des Conteurs. Les ombres de Paris a, au départ, été écrite dans le cadre d'un appel à textes des éditions Lune écarlate, mais son auteur, Diogène, s'est rapidement rendu compte qu'il avait matière à écrire une fiction toute entière, une fiction qui viendrait s'inscrire dans un univers fantastique qu'il avait précédemment créé, celui du Voyageur. Si vous aimez les thrillers, si vous aimez les textes un peu étranges et effrayants, cette fiction est faite pour vous !
En ce qui me concerne, pour être parfaitement honnête, et bien que je fasse habituellement partie des amateurs des genres sus-cités, j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans, Diogène le sait. Je suis d'un naturel très organisé, le genre à faire des listes pour tout et n'importe quoi, et en littérature, c'est un peu pareil, j'aime les textes carrés, à la structure claire et précise, et dans lesquels, sans forcément tout comprendre tout de suite, j'arrive à poser des repères. Alors pour le coup, avec cette fiction, je suis tombée complètement à côté de la plaque.
Le style de l'auteur se caractérise par une chose à laquelle je suis souvent hermétique : l'onirisme. Vous savez, tous ces phénomènes qui se rapportent aux rêves... C'est perceptible ici tant dans le contenu, les événements qui se déroulent à Paris, de jour comme de nuit, dans la réalité comme dans les visions qu'ont certains personnages, que dans la structure du texte, la façon dont il est écrit. C'est la raison pour laquelle je suis clairement passée à côté de certains passages. Mais alors, vous allez me dire, tu n'as pas aimé ? Et bien, détrompez-vous, j'ai aimé ! Pas tout, mais j'ai aimé.
J'ai aimé l'intrigue, pour commencer, ces meurtres inexpliqués et étranges qui sont le point de départ de cette histoire, cette Ombre qui plane sur Paris, manipulant les uns et les autres dans un but ma foi bien mystérieux. J'ai aimé les personnages : Charles Bréjac, un commissaire glouton et ombrageux, agaçant souvent, mais aussi attachant ; Henri Mersandier, un policier timide et solitaire, un doux rêveur passionné de médecine et de psychanalyse ; Alexandre Nocturnis et Loki, un voyageur et une sombrure, dont j'ai eu bien du mal à suivre les aventures, mais que j'ai par ailleurs grandement appréciés. J'ai aimé les nombreuses références culturelles qui parsèment le récit.
Oui, j'ai aimé, mais pas tout. L'imaginaire de Diogène est... fourmillant ! C'est, je crois, le mot qui exprime le mieux ma pensée. Il y a d'excellentes idées dans cette fiction, vraiment, mais pour être réellement accessible et appréciable par tous, je pense qu'elle gagnerait à être davantage structurée. Des choses toutes bêtes comme, par exemple, mieux dissocier ce qui relève des rêves et des visions de la réalité, ou encore clarifier certains passages avec Alexandre, Loki et Alvaro. On n'y perdrait pas forcément en mystère, on y gagnerait juste en clarté. Et puis corriger les quelques fautes d'orthographe et de conjugaison qui traînent encore par-ci par-là.
En résumé, une fiction passionnante par son intrigue, et attachante par ses personnages. Un petit bémol sur la structure un peu « brouillonne » à mon sens du récit, mais une découverte intéressante, dont je lirai bien évidemment les chapitres à venir. Je vous invite à vous rendre sur l'Allée pour la découvrir, vous m'en direz des nouvelles.
En ce qui me concerne, pour être parfaitement honnête, et bien que je fasse habituellement partie des amateurs des genres sus-cités, j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans, Diogène le sait. Je suis d'un naturel très organisé, le genre à faire des listes pour tout et n'importe quoi, et en littérature, c'est un peu pareil, j'aime les textes carrés, à la structure claire et précise, et dans lesquels, sans forcément tout comprendre tout de suite, j'arrive à poser des repères. Alors pour le coup, avec cette fiction, je suis tombée complètement à côté de la plaque.
Le style de l'auteur se caractérise par une chose à laquelle je suis souvent hermétique : l'onirisme. Vous savez, tous ces phénomènes qui se rapportent aux rêves... C'est perceptible ici tant dans le contenu, les événements qui se déroulent à Paris, de jour comme de nuit, dans la réalité comme dans les visions qu'ont certains personnages, que dans la structure du texte, la façon dont il est écrit. C'est la raison pour laquelle je suis clairement passée à côté de certains passages. Mais alors, vous allez me dire, tu n'as pas aimé ? Et bien, détrompez-vous, j'ai aimé ! Pas tout, mais j'ai aimé.
J'ai aimé l'intrigue, pour commencer, ces meurtres inexpliqués et étranges qui sont le point de départ de cette histoire, cette Ombre qui plane sur Paris, manipulant les uns et les autres dans un but ma foi bien mystérieux. J'ai aimé les personnages : Charles Bréjac, un commissaire glouton et ombrageux, agaçant souvent, mais aussi attachant ; Henri Mersandier, un policier timide et solitaire, un doux rêveur passionné de médecine et de psychanalyse ; Alexandre Nocturnis et Loki, un voyageur et une sombrure, dont j'ai eu bien du mal à suivre les aventures, mais que j'ai par ailleurs grandement appréciés. J'ai aimé les nombreuses références culturelles qui parsèment le récit.
Oui, j'ai aimé, mais pas tout. L'imaginaire de Diogène est... fourmillant ! C'est, je crois, le mot qui exprime le mieux ma pensée. Il y a d'excellentes idées dans cette fiction, vraiment, mais pour être réellement accessible et appréciable par tous, je pense qu'elle gagnerait à être davantage structurée. Des choses toutes bêtes comme, par exemple, mieux dissocier ce qui relève des rêves et des visions de la réalité, ou encore clarifier certains passages avec Alexandre, Loki et Alvaro. On n'y perdrait pas forcément en mystère, on y gagnerait juste en clarté. Et puis corriger les quelques fautes d'orthographe et de conjugaison qui traînent encore par-ci par-là.
En résumé, une fiction passionnante par son intrigue, et attachante par ses personnages. Un petit bémol sur la structure un peu « brouillonne » à mon sens du récit, mais une découverte intéressante, dont je lirai bien évidemment les chapitres à venir. Je vous invite à vous rendre sur l'Allée pour la découvrir, vous m'en direz des nouvelles.
Note : ★★★☆☆
Plus d'informations
Les Ombres de Paris, tome 1 : Les Ombres de Jack, de Diogène
Lu sur L'Allée des Conteurs (2015) - 24 chapitres disponibles - Lu en format ePub - Fantastique
Nous sommes en 2014 et depuis le Jour des Grandes Ombres, qui a vu déferler sur Terre tous les cauchemars passés, présents et à venir, l'humanité a vu son agressivité s'émousser et s'évanouir, comme la neige qui fond au soleil. A la suite de cela, s'est ouverte une nouvelle ère de paix et de coopération entre l'Empire Français Européen et l'Empire du Levant. Les armes ont cédé la place aux échanges commerciaux, culturels et scientifiques. Parallèlement, on assiste à une disparition progressive des meurtres et des suicides, malgré quelques régions épargnées par le phénomène. Cependant, en 2014, presque 70 ans après ces événements, il semble que certaines ombres n'aient pas dit leur dernier mot et c'est à Paris, capitale de l'Empire Français, qu'elles vont surgir.
Site de l'auteur : http://www.alleedesconteurs.fr/fictions/lesombresdeparis/
Lu sur L'Allée des Conteurs (2015) - 24 chapitres disponibles - Lu en format ePub - Fantastique
Nous sommes en 2014 et depuis le Jour des Grandes Ombres, qui a vu déferler sur Terre tous les cauchemars passés, présents et à venir, l'humanité a vu son agressivité s'émousser et s'évanouir, comme la neige qui fond au soleil. A la suite de cela, s'est ouverte une nouvelle ère de paix et de coopération entre l'Empire Français Européen et l'Empire du Levant. Les armes ont cédé la place aux échanges commerciaux, culturels et scientifiques. Parallèlement, on assiste à une disparition progressive des meurtres et des suicides, malgré quelques régions épargnées par le phénomène. Cependant, en 2014, presque 70 ans après ces événements, il semble que certaines ombres n'aient pas dit leur dernier mot et c'est à Paris, capitale de l'Empire Français, qu'elles vont surgir.
Site de l'auteur : http://www.alleedesconteurs.fr/fictions/lesombresdeparis/
2 commentaires
J'aime beaucoup ta chronique et je m'y retrouve. Bel article. Isa
RépondreSupprimerMerci Isa, ça me touche beaucoup parce qu'elle m'a donné du fil à retordre pour réussir à exprimer ce que j'avais précisément en tête.
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