PrésentationTitre : Les réfugiés du froidAuteur : Sylvie Kaufhold Année de 1ère parution française : 2013 Appartient au cycle : - Lu au format : ePub, 177 pages Aux éditions : Numeriklivres |
Quatrième de couverture
De dangereux changements climatiques bouleversent la vie des habitants de l'Intérieur. Le comté dépérit sous le joug d'un hiver permanent et sans pitié. Seule la cité bulle de Torj a trouvé le secret de l'éternel printemps, mais elle le réserve à une population d'élus. Autour de la cité, les réfugiés du froid se tuent à la tâche dans les mines de pierre noire. C'est le cas de la famille paysanne du jeune Inok, douze ans, et de celle, bannie de la cité, de son ami Alan. Mais alors que ce dernier décide de quitter l'Intérieur pour rechercher avec d'autres des terres épargnées par l'hiver, au-delà du grand océan, Inok choisit de rester et de lutter parmi les révoltés des faubourgs.Ma chronique
J'ai découvert le bel univers de Sylvie Kaufhold par l'intermédiaire de sa trilogie jeunesse intitulée Le monde d'Allia, qui retrace les destins croisés de trois jeunes gens pris dans une guerre entre différents peuples que l'on découvre peu à peu. Une saga fantasy dynamique, truffée de belles idées et mettant en scène des personnages attachants, dont j'ai beaucoup aimé les deux premiers volumes, et dont j'attends la suite et fin avec grande impatience. Très honnêtement, j'ai eu plus de mal à rentrer dans ce court roman qu'est pourtant Les réfugiés du froid...
On y retrouve néanmoins tout ce qui caractérise Sylvie Kaufhold, de ce style si fluide accessible aux plus jeunes à ces merveilleuses idées qui font les grandes histoires. J'ai adoré l'explication finale de ce qui fait le printemps de Torj, j'ai été conquise par certains personnages secondaires comme Liane la concubine, j'ai apprécié les thèmes abordés : le changement climatique, la lutte des classes, l'abus de pouvoir. Et pourtant, je n'ai pas tout à fait succombé au charme de cette histoire comme j'avais pu le faire avec Le monde d'Allia.
Peut-être que cela tient à l'austérité du décor ? Le froid, la mine, tous ces pauvres gens venus chercher le salut aux portes de Torj, et n'y trouvant que la perspective de mourir d'épuisement au fond des mines de pierres noires... Peut-être aussi que Inok n'a pas su me toucher comme l'avait fait Allia en son temps ? J'avoue que je ne sais pas très bien. Tout en étant très consciente des qualités de cette histoire, et même emballée par certaines belles idées, je n'ai pu me départir d'une certaine réserve, comme si j'étais restée à la surface des choses.
Cela tient sans doute aussi au format choisi. C'est un petit livre très court, qui ne laisse guère le temps à l'auteur de nous expliquer le pourquoi du comment de cet hiver qui recouvre tout, de ce qui amène le héros à dialoguer avec les créatures que l'on sait, de faire réellement connaissance avec Alma l'aventurière. Il y a tellement de choses que j'aurais voulu voir davantage développées que j'en ressens comme une certaine frustration. Une histoire dont les plus jeunes se satisferont grandement – et je l'ai d'ailleurs d'ores et déjà glissée dans la liseuse de mon fils - mais qui laissera aux adultes un petit goût d'inachevé.
Un grand merci à Sylvie Kaufhold pour cette nouvelle découverte, qui confirme néanmoins son indéniable talent à écrire de belles histoires.
On y retrouve néanmoins tout ce qui caractérise Sylvie Kaufhold, de ce style si fluide accessible aux plus jeunes à ces merveilleuses idées qui font les grandes histoires. J'ai adoré l'explication finale de ce qui fait le printemps de Torj, j'ai été conquise par certains personnages secondaires comme Liane la concubine, j'ai apprécié les thèmes abordés : le changement climatique, la lutte des classes, l'abus de pouvoir. Et pourtant, je n'ai pas tout à fait succombé au charme de cette histoire comme j'avais pu le faire avec Le monde d'Allia.
Peut-être que cela tient à l'austérité du décor ? Le froid, la mine, tous ces pauvres gens venus chercher le salut aux portes de Torj, et n'y trouvant que la perspective de mourir d'épuisement au fond des mines de pierres noires... Peut-être aussi que Inok n'a pas su me toucher comme l'avait fait Allia en son temps ? J'avoue que je ne sais pas très bien. Tout en étant très consciente des qualités de cette histoire, et même emballée par certaines belles idées, je n'ai pu me départir d'une certaine réserve, comme si j'étais restée à la surface des choses.
Cela tient sans doute aussi au format choisi. C'est un petit livre très court, qui ne laisse guère le temps à l'auteur de nous expliquer le pourquoi du comment de cet hiver qui recouvre tout, de ce qui amène le héros à dialoguer avec les créatures que l'on sait, de faire réellement connaissance avec Alma l'aventurière. Il y a tellement de choses que j'aurais voulu voir davantage développées que j'en ressens comme une certaine frustration. Une histoire dont les plus jeunes se satisferont grandement – et je l'ai d'ailleurs d'ores et déjà glissée dans la liseuse de mon fils - mais qui laissera aux adultes un petit goût d'inachevé.
Un grand merci à Sylvie Kaufhold pour cette nouvelle découverte, qui confirme néanmoins son indéniable talent à écrire de belles histoires.
Note : ★★★☆☆
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