Titre : Magie noire à Soho Auteur : Ben Aaronovitch Cycle : Le dernier apprenti sorcier - Tome : 2 Paru le : 12 septembre 2012 Editions : J'ai Lu (Nouveaux Millénaires) EAN : 978-2290040409 Broché : 377 pages |
Présentation de l'éditeur :
Après avoir réconcilié les divinités qui se partagent la Tamise, et mis hors d'état de nuire un tueur en série sorti d'un conte pour enfants vieux de plusieurs siècles, l'agent Peter Grant et l'inspecteur Nightingale pensaient pouvoir souffler un peu. Mais le repos n'est pas une option pour les deux derniers sorciers de Londres : ce sont cette fois les jazzmen de la capitale anglaise qui meurent un peu trop souvent et dans des conditions un peu trop suspectes. Au son du swing, du bop et de l'électro, Peter nous emmène dans les clubs enfumés de Soho, où magie et musique forment les deux faces d'un même penny...
Ma critique :
Le premier opus de la série avait été une déception pour moi, mais charmée par la couverture et le contexte musical de ce second volume, je me suis laissée tenter. L'aventure se poursuit là où elle s'était arrêtée, et nous retrouvons Peter et son maître alors qu'ils sont confrontés aux décès suspects de plusieurs jazzmen de la capitale londonienne. Un monde plus sombre que celui des divinités de la Tamise, celui des clubs selects où se produisent les joueurs de Jazz, un monde qu'on n'a aucun mal à imaginer baigné de magie.
Dès le début du roman, l'intrigue de Magie noire à Soho est alléchante, mystérieuse. Ben Aaronovitch nous entraîne au cœur de ce quartier de Londres réputé pour son coté festif. L'ambiance est là, et malgré quelques descriptions toujours un peu longuettes, on a vraiment l'impression d'y être. On sent bien également qu'il maîtrise parfaitement son intrigue, distillant les indices au compte-gouttes, nous perdant dans de nombreuses fausses pistes. C'est presque trop, parfois un peu difficile à suivre, et je ne suis pas tout à fait sûre d'avoir tout compris à la manière dont les deux pans de l'histoire finissent par se rejoindre.
Mais ce qui m'a finalement bien plu, c'est que Peter prend enfin un peu de consistance. On en apprend plus sur sa famille, son jazzman de père en particulier. Il s'affirme, fait des erreurs bien sûr, mais cela ne le rend que plus humain. L'amour est même au rendez-vous cette fois, sans niaiserie Dieu merci, puisqu'il craque pour une créature plus magique que lui, bien qu'il ne s'en aperçoive que tardivement. J'aime aussi la dérision dont il fait preuve envers lui-même, la police anglaise, Londres elle-même...
En revanche, comme dans le premier tome, l'intrigue a tendance à se résoudre un peu trop brusquement. Si certains éléments sont prévisibles de part des indices disséminés tout au long de la lecture, d'autres sont tellement inattendus qu'ils finissent par tomber un petit peu comme un cheveu sur la soupe. Malgré tout son talent, l'auteur a de toute évidence encore un peu de mal avec ses dénouements, mais pour moi, Magie noire à Soho reste meilleur que Les rivières de Londres, et la toute dernière phrase relance habilement l'intérêt pour la suite. Un grand merci aux éditions J'ai Lu pour m'avoir permis de découvrir cet auteur atypique.
Ma note : ★★★☆☆
Dès le début du roman, l'intrigue de Magie noire à Soho est alléchante, mystérieuse. Ben Aaronovitch nous entraîne au cœur de ce quartier de Londres réputé pour son coté festif. L'ambiance est là, et malgré quelques descriptions toujours un peu longuettes, on a vraiment l'impression d'y être. On sent bien également qu'il maîtrise parfaitement son intrigue, distillant les indices au compte-gouttes, nous perdant dans de nombreuses fausses pistes. C'est presque trop, parfois un peu difficile à suivre, et je ne suis pas tout à fait sûre d'avoir tout compris à la manière dont les deux pans de l'histoire finissent par se rejoindre.
Mais ce qui m'a finalement bien plu, c'est que Peter prend enfin un peu de consistance. On en apprend plus sur sa famille, son jazzman de père en particulier. Il s'affirme, fait des erreurs bien sûr, mais cela ne le rend que plus humain. L'amour est même au rendez-vous cette fois, sans niaiserie Dieu merci, puisqu'il craque pour une créature plus magique que lui, bien qu'il ne s'en aperçoive que tardivement. J'aime aussi la dérision dont il fait preuve envers lui-même, la police anglaise, Londres elle-même...
En revanche, comme dans le premier tome, l'intrigue a tendance à se résoudre un peu trop brusquement. Si certains éléments sont prévisibles de part des indices disséminés tout au long de la lecture, d'autres sont tellement inattendus qu'ils finissent par tomber un petit peu comme un cheveu sur la soupe. Malgré tout son talent, l'auteur a de toute évidence encore un peu de mal avec ses dénouements, mais pour moi, Magie noire à Soho reste meilleur que Les rivières de Londres, et la toute dernière phrase relance habilement l'intérêt pour la suite. Un grand merci aux éditions J'ai Lu pour m'avoir permis de découvrir cet auteur atypique.
Ma note : ★★★☆☆
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