Présentation de l'éditeur :
Diana Bishop, jeune historienne héritière d'une puissante lignée de sorcières, et le vampire Matthew Clairmont ont brisé le pacte qui leur interdisait de s'aimer. Quand Diana a découvert l'Ashmole 782, un manuscrit alchimique, à la bibliothèque d'Oxford, elle a déclenché un conflit millénaire. La paix fragile entre les vampires, les sorcières, les démons et les humains est désormais menacée. Déterminés à percer le mystère du manuscrit perdu, et tentant d'échapper à leurs ennemis, Diana et Matthew ont fui à Londres... en 1590. Un monde d'espions et de subterfuges, qui les plonge dans les arcanes du passé de Matthew et les confronte aux pouvoirs de Diana. Et à l'inquiétante École de la nuit.
Ma critique :
L’école de la nuit est la suite du Livre perdu des sortilèges, de Deborah Harkness. Pour échapper à la Congrégation, retrouver la piste de l’Ashmole 782, et dénicher un maître à Diana, elle et Matthew ont fait un énorme bond dans le passé, jusqu’en 1590. C’est l’occasion pour l’auteur de mêler habilement éléments fantastiques et historiques, et le résultat est, ma foi, tout à fait concluant.
Qui n’a jamais rêvé de voyager dans le temps ? J’ai adoré me retrouver au XVIe siècle, à la cour de la reine Élisabeth Ire d'Angleterre, au commencement de la chasse aux sorcières et en compagnie de certains des grands noms de notre Histoire. Deborah Harkness, en digne historienne qu’elle est, fait preuve d’un talent inné pour nous mettre dans l’ambiance, s’attardant mais sans excès sur les mœurs de l’époque, et mettant habilement à profit le contexte historique tendu de ces années-là pour soutenir les bases de son intrigue.
Mais ce n’était pas qu’un voyage dans le passé ! J’ai également parcouru l’Europe en compagnie de nos deux jeunes mariés : les terres brumeuses d’Angleterre, la lumière auvergnate, les brillants de Prague… et en guise de quête initiatique, j’ai beaucoup aimé la manière dont Diana découvre ce qu’elle est, et son rapport à la magie. Les personnages secondaires sont nombreux dans ce second volume, mais on s’y retrouve plutôt bien car la plupart disposent de traits de caractère bien affirmés. Ma préférence est allée à Philippe, le père de Matthew, dont on fait ici la connaissance.
Que dire du paradoxe temporel ? Deborah Harkness s’est grandement facilité la vie en s’arrangeant pour que le Matthew de 1590 disparaisse purement et simplement le temps que dure le voyage dans le passé. Pourtant, certaines des décisions prises par nos héros ont forcément des conséquences sur le futur, et pour les constater, l’auteur introduit parfois quelques chapitres qui se déroulent à notre époque, où les De Clermont veillent. Vraiment, c’est très bien fait, et ce roman fourmille de surprises et de bonnes idées !
Pour conclure, si l’importance de la romance dans Le livre perdu des sortilèges m’avait un peu agacée, fi de tout cela ici, ce n’est pas le sujet et tant mieux. Un de mes, si ce n’est l’unique, grands coups de cœur de l’année, pour lequel je remercie chaleureusement les éditions Orbit.
Ma note : ★★★★★
Qui n’a jamais rêvé de voyager dans le temps ? J’ai adoré me retrouver au XVIe siècle, à la cour de la reine Élisabeth Ire d'Angleterre, au commencement de la chasse aux sorcières et en compagnie de certains des grands noms de notre Histoire. Deborah Harkness, en digne historienne qu’elle est, fait preuve d’un talent inné pour nous mettre dans l’ambiance, s’attardant mais sans excès sur les mœurs de l’époque, et mettant habilement à profit le contexte historique tendu de ces années-là pour soutenir les bases de son intrigue.
Mais ce n’était pas qu’un voyage dans le passé ! J’ai également parcouru l’Europe en compagnie de nos deux jeunes mariés : les terres brumeuses d’Angleterre, la lumière auvergnate, les brillants de Prague… et en guise de quête initiatique, j’ai beaucoup aimé la manière dont Diana découvre ce qu’elle est, et son rapport à la magie. Les personnages secondaires sont nombreux dans ce second volume, mais on s’y retrouve plutôt bien car la plupart disposent de traits de caractère bien affirmés. Ma préférence est allée à Philippe, le père de Matthew, dont on fait ici la connaissance.
Que dire du paradoxe temporel ? Deborah Harkness s’est grandement facilité la vie en s’arrangeant pour que le Matthew de 1590 disparaisse purement et simplement le temps que dure le voyage dans le passé. Pourtant, certaines des décisions prises par nos héros ont forcément des conséquences sur le futur, et pour les constater, l’auteur introduit parfois quelques chapitres qui se déroulent à notre époque, où les De Clermont veillent. Vraiment, c’est très bien fait, et ce roman fourmille de surprises et de bonnes idées !
Pour conclure, si l’importance de la romance dans Le livre perdu des sortilèges m’avait un peu agacée, fi de tout cela ici, ce n’est pas le sujet et tant mieux. Un de mes, si ce n’est l’unique, grands coups de cœur de l’année, pour lequel je remercie chaleureusement les éditions Orbit.
Ma note : ★★★★★
5 commentaires
Je vais le lire pendant ces vacances scolaires je sens qu'il va bien me plaire :)
RépondreSupprimerLulubel
J'espère qu'il te plaira, j'ai adoré personnellement ! Merci de ton passage.
RépondreSupprimerMoi aussi je l'ai bien aimé, plus que le premier tome, même si ce n'est pas un coup de cœur pour autant...
RépondreSupprimerLa dimension historique était fascinante.
J'avais beaucoup anticipé la question du paradoxe temporel, et je salivais d'avance à l'idée de l'originalité que devrait déployer D. Harkness. Du coup, j'ai été un peu déçue par la facilité avec laquelle elle contourne le problème. Mais d'un autre côté, quelle finesse! La solution la meilleure est souvent la plus simple, comme on dit! ^^
Je comprends. Personnellement, je n'attendais rien de particulier, j'espérais juste que les mamours seraient moins présents que dans le premier tome, et de ce coté-là, je n'ai heureusement pas été déçue.
RépondreSupprimerQuel dommage que je n'ai pas lu le premier ! Il va vraiment falloir que je me le procure, garde celui-là sous le coude ! ;o)
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