Les cambrioleurs rêvent-ils de dinosaures mécaniques, de Damien Snyers
Ce mois-ci, les éditions ActuSF proposent de télécharger et lire gratuitement quatre nouvelles se déroulant dans les univers de quatre de leurs auteurs. J’en ai profité pour découvrir la plume de Damien Snyers, dont le roman La stratégie des as m’intrigue depuis quelques temps. Je lis de plus en plus de nouvelles, et je trouve que c’est un excellent moyen, pour nous lecteurs, de se faire une idée avant de se lancer dans un achat plus conséquent.
Celle-ci nous permet de faire connaissance avec James, voleur sans grande envergure qui semble vivre de petites arnaques. As de la combine foireuse, il se débrouille pour se faire engager pour assurer la garde d’un tableau dans un musée. J’avais dans l’idée qu’il chercherait à le voler plutôt que de le protéger, mais ce n’était apparemment pas ce que l’auteur avait en tête et j’ai été bien déçue. Je crois que j’attendais tout simplement trop de ce texte, je m’attendais à du Scott Lynch mais on est bien loin du compte !
Pour deux raisons. La première réside dans le caractère de ce personnage principal qui ne m’a pas paru très sympathique. On aime généralement bien les voyous, à condition qu’ils aient du charme, mais je suis complètement passée à côté de celui de James. Alors certes, c’est une nouvelle, et le temps m’a peut-être manqué pour m’attacher à lui, mais tout le talent d’un nouvelliste réside justement dans sa capacité à faire vite et bien. Il manque à James cette gouaille et cet humour qui font tout le charme d’un Locke Lamora.
La seconde concerne l’intrigue en elle-même, qui s’est avérée très décevante. Dans la première partie, on fait connaissance avec James, son employeur, l’auteur pose le décor et les éléments de son histoire, et le tout s’avère plutôt plaisant à lire. Malheureusement, on se rend très vite compte que la suite manque cruellement de substance, et notre intérêt retombe comme un soufflet lorsque tout se résume à une course poursuite avec le fameux dinosaure mécanique du titre. Il aurait peut-être suffit de pas grand-chose pour rendre à cette nouvelle ses lettres de noblesse, mais en l’état, elle me laisse un goût d’inachevé, comme s’il lui manquait une vraie raison d’exister.
En outre, le correcteur a laissé passer certaines constructions à la « Si j’aurais su, j’aurai pas v’nu » qui m’ont fait dresser le poil ! Au final, une déception qui ne m’encourage guère à investir de mon temps dans le roman. Dommage...
Celle-ci nous permet de faire connaissance avec James, voleur sans grande envergure qui semble vivre de petites arnaques. As de la combine foireuse, il se débrouille pour se faire engager pour assurer la garde d’un tableau dans un musée. J’avais dans l’idée qu’il chercherait à le voler plutôt que de le protéger, mais ce n’était apparemment pas ce que l’auteur avait en tête et j’ai été bien déçue. Je crois que j’attendais tout simplement trop de ce texte, je m’attendais à du Scott Lynch mais on est bien loin du compte !
Pour deux raisons. La première réside dans le caractère de ce personnage principal qui ne m’a pas paru très sympathique. On aime généralement bien les voyous, à condition qu’ils aient du charme, mais je suis complètement passée à côté de celui de James. Alors certes, c’est une nouvelle, et le temps m’a peut-être manqué pour m’attacher à lui, mais tout le talent d’un nouvelliste réside justement dans sa capacité à faire vite et bien. Il manque à James cette gouaille et cet humour qui font tout le charme d’un Locke Lamora.
La seconde concerne l’intrigue en elle-même, qui s’est avérée très décevante. Dans la première partie, on fait connaissance avec James, son employeur, l’auteur pose le décor et les éléments de son histoire, et le tout s’avère plutôt plaisant à lire. Malheureusement, on se rend très vite compte que la suite manque cruellement de substance, et notre intérêt retombe comme un soufflet lorsque tout se résume à une course poursuite avec le fameux dinosaure mécanique du titre. Il aurait peut-être suffit de pas grand-chose pour rendre à cette nouvelle ses lettres de noblesse, mais en l’état, elle me laisse un goût d’inachevé, comme s’il lui manquait une vraie raison d’exister.
En outre, le correcteur a laissé passer certaines constructions à la « Si j’aurais su, j’aurai pas v’nu » qui m’ont fait dresser le poil ! Au final, une déception qui ne m’encourage guère à investir de mon temps dans le roman. Dommage...
Note : ★★☆☆☆
Plus d'informations
Les cambrioleurs rêvent-ils de dinosaures mécaniques, de Damien Snyers
Editions ActuSF (2017) - 35 pages - Support numérique - Nouvelles et Recueils
Les voleurs faisant les meilleurs gardiens, James se retrouve engagé par l'un des plus redoutables d'entre eux pour garder un tableau dans le musée des Beaux-Arts de Nowy-Krakow. Mais peut-on faire vraiment confiance à une équipe uniquement composée de cambrioleurs ?
Editions ActuSF (2017) - 35 pages - Support numérique - Nouvelles et Recueils
Les voleurs faisant les meilleurs gardiens, James se retrouve engagé par l'un des plus redoutables d'entre eux pour garder un tableau dans le musée des Beaux-Arts de Nowy-Krakow. Mais peut-on faire vraiment confiance à une équipe uniquement composée de cambrioleurs ?
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