On se retrouve aujourd’hui avec la chronique d’un petit livre de science-fiction paru aux éditions Le Peuple de Mu : Le Mnémenol, de Sébastien Tissandier. L’histoire se passe dans un futur assez lointain dans lequel la nature est devenue agressive pour l’homme, au point d’obliger l’humanité, ou ce qu’il en reste, à se replier dans treize cités-bulles. Pour se protéger de spores végétales hautement toxiques, chacun doit subir régulièrement des injections d’un antidote appelé le Mnémenol. Tout se passerait à peu près bien dans le meilleur des mondes si certains individus ne se mettaient soudain à faire des rêves étranges à propos d’une faune et d’une flore nettement plus accueillantes...
Intriguée par le quatrième de couverture, j’ai postulé à la dernière Masse Critique de Babelio pour découvrir ce roman qui m’a très vite conquise. Très peu adepte de détails techniques qui ont tendance à m’ennuyer ferme, j’ai été agréablement surprise de constater que cet ouvrage en est dépourvu. On nous explique que les cités humaines ont été recouvertes d’un champ de force qui leur permet de se protéger contre un environnement devenu hostile, point. En ce qui me concerne, cela me suffit amplement car l’important est ailleurs. Ce livre aborde des thèmes autrement plus intéressants : la manipulation de la population à coups de désinformation et les mauvais traitements que nous faisons subir à notre planète, pour ne pas les citer.
Une morale écologique qui peut paraître un peu cliché, mais qui est pourtant plus que jamais d’actualité. Et puis le sujet est bien amené, de manière moderne, la désinformation étant directement issue des réseaux sociaux. Comment ne pas faire le parallèle avec notre réalité, où chacun de nos messages postés sur Facebook ou Twitter révèle tant d’informations sur nos actions, nos opinions, ce que nous sommes ? Sous prétexte de protéger la population, on la surveille étroitement, on l’effraie pour la manipuler plus aisément. Pour peu qu’on se sente un tant soi peu concerné par ces problématiques, Le Mnémenol devient très vite un peu oppressant. L’auteur fait preuve d’une belle habileté, mettant le doigt là où ça fait mal sans pour autant devenir paternaliste ou trop moralisateur.
Oui, vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé. Malgré tout, je regrette un peu la rapidité de résolution de certaines actions. J’aurais aimé davantage de détails sur la vie dans ces cités-bulles, sur la nature extérieure et son hostilité, ou encore sur la psyché des personnages qui sont un peu trop simplistes à mon goût. En somme, tout va très vite, et j’aurais aimé passer davantage de temps dans cet univers au petit goût de « reviens-y » ! Cela reste cependant un petit livre très sympathique, agréable à lire et qui véhicule des thèmes qui sont au cœur de nos préoccupations ou qui devraient l’être. A recommander.
Intriguée par le quatrième de couverture, j’ai postulé à la dernière Masse Critique de Babelio pour découvrir ce roman qui m’a très vite conquise. Très peu adepte de détails techniques qui ont tendance à m’ennuyer ferme, j’ai été agréablement surprise de constater que cet ouvrage en est dépourvu. On nous explique que les cités humaines ont été recouvertes d’un champ de force qui leur permet de se protéger contre un environnement devenu hostile, point. En ce qui me concerne, cela me suffit amplement car l’important est ailleurs. Ce livre aborde des thèmes autrement plus intéressants : la manipulation de la population à coups de désinformation et les mauvais traitements que nous faisons subir à notre planète, pour ne pas les citer.
Une morale écologique qui peut paraître un peu cliché, mais qui est pourtant plus que jamais d’actualité. Et puis le sujet est bien amené, de manière moderne, la désinformation étant directement issue des réseaux sociaux. Comment ne pas faire le parallèle avec notre réalité, où chacun de nos messages postés sur Facebook ou Twitter révèle tant d’informations sur nos actions, nos opinions, ce que nous sommes ? Sous prétexte de protéger la population, on la surveille étroitement, on l’effraie pour la manipuler plus aisément. Pour peu qu’on se sente un tant soi peu concerné par ces problématiques, Le Mnémenol devient très vite un peu oppressant. L’auteur fait preuve d’une belle habileté, mettant le doigt là où ça fait mal sans pour autant devenir paternaliste ou trop moralisateur.
Oui, vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé. Malgré tout, je regrette un peu la rapidité de résolution de certaines actions. J’aurais aimé davantage de détails sur la vie dans ces cités-bulles, sur la nature extérieure et son hostilité, ou encore sur la psyché des personnages qui sont un peu trop simplistes à mon goût. En somme, tout va très vite, et j’aurais aimé passer davantage de temps dans cet univers au petit goût de « reviens-y » ! Cela reste cependant un petit livre très sympathique, agréable à lire et qui véhicule des thèmes qui sont au cœur de nos préoccupations ou qui devraient l’être. A recommander.
Note : ★★★★☆
Plus d'informations
Plus d'informations
Le Mnémenol, de Sébastien Tissandier
Editions Le Peuple de Mu (2015) - 154 pages - Lu en format broché - Science-fiction
2197. Le visage de la Terre a changé. La nature a repris ses droits sur l'Homme. Ce qu'il reste de l'humanité vit reclus dans des villes-bulles, protégées du monde extérieur par leurs champs de force. Depuis leur naissance, tous les individus subissent des injections régulières de Mnémenol, ce liquide qui protège contre les infections des spores végétales du monde extérieur. Alice est une botaniste qui semble développer une résistance au vaccin. Aidée d'Evan, un technicien de la Bulle, elle va découvrir l'ampleur du mensonge dans lequel les humains sont plongés depuis leur naissance et tout faire pour que l'humanité se souvienne de son histoire.
Site de l'auteur : https://sebastientissandier.wordpress.com/
Editions Le Peuple de Mu (2015) - 154 pages - Lu en format broché - Science-fiction
2197. Le visage de la Terre a changé. La nature a repris ses droits sur l'Homme. Ce qu'il reste de l'humanité vit reclus dans des villes-bulles, protégées du monde extérieur par leurs champs de force. Depuis leur naissance, tous les individus subissent des injections régulières de Mnémenol, ce liquide qui protège contre les infections des spores végétales du monde extérieur. Alice est une botaniste qui semble développer une résistance au vaccin. Aidée d'Evan, un technicien de la Bulle, elle va découvrir l'ampleur du mensonge dans lequel les humains sont plongés depuis leur naissance et tout faire pour que l'humanité se souvienne de son histoire.
Site de l'auteur : https://sebastientissandier.wordpress.com/
0 commentaires