Lady Virus, de Alexandre Najjar
Editions Le Livre de Poche (2004)
Format poche, 248 pages
Thriller et Polar
Note : ★☆☆☆☆
Editions Le Livre de Poche (2004)
Format poche, 248 pages
Thriller et Polar
Quelques jours après la destruction du World Trade Center, des lettres contenant de l'anthrax contaminent de paisibles employés aux quatre coins de l'Amérique... Meg, microbiologiste de renom, est contactée par la CIA pour mener une enquête planétaire qui la conduira jusqu'en Irak.
A peine arrivée à Bagdad, elle doit affronter une femme redoutable, responsable du programme bactériologique irakien et surnommée « Lady Virus »... Entre elles, deux hommes : Chris, un chercheur français qui en sait long sur le syndrome du Golfe et le crash mystérieux d'un avion israélien à Amsterdam, et Rachid, un informaticien libanais en mal d'amour.
De New York à Amman et d'Amsterdam à Beyrouth, Meg parviendra-t-elle à déjouer les plans diaboliques de son ennemie ? Un roman d'espionnage haletant qui, mêlant fiction et réalité, nous entraîne dans l'univers impitoyable du bioterrorisme mondial.
Ma chronique
J'ai lu quelque part que Lady Virus, d'Alexandre Najjar, était un roman d'aventure et d'amour haletant. Et bien j'aime autant vous dire qu'il y a des gens qui halètent pour franchement pas grand-chose ! Ça faisait une éternité qu'un roman ne m'avait pas laissée indifférente à ce point. Je l'ai lu dans le cadre du challenge Livra'deux pour Pal'Addict 9 organisé sur Livraddict, parce que mon binôme, Randall, avait été intrigué par le quatrième de couverture. Tout comme moi d'ailleurs, il faut croire, puisqu'il traînait dans ma PAL.
Nous sommes au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis. Meg Jordan est une jeune et brillante microbiologiste américaine mandatée par la CIA en tant qu'inspecteur de l'ONU en Irak, pour éradiquer les armes biologiques et chimiques produites par ce pays. Une mission périlleuse, pour laquelle elle sera assistée de Chris, un chercheur français, et Rachid, un informaticien libanais, et au cours de laquelle elle sera confrontée à Lady Virus, la responsable du programme bactériologique irakien. Il est question d'espionnage, de bioterrorisme, d'armes de destruction massive, d'intégrisme... qui sont autant d'éléments plutôt intéressants, a priori.
Sauf que tout sonne terriblement faux dans ce bouquin ! En avant-propos, Alexandre Najjar nous expose ses intentions, au demeurant fort louables : « Dans Lady Virus, j'ai souhaité, sous une forme romanesque, mettre en lumière les dangers des armes de destruction massive, et la duplicité de ceux qui vouent aux gémonies des pays qualifiés de « terroristes », mais oublient de voir la « poutre » dans leur propre œil. » Pourquoi pas ? Encore faudrait-il, pour cela, que cette histoire ait un minimum de crédibilité. Ce n'est pas tant le fond que la forme qui m'a gênée.
Les personnages sont survolés, et tellement caricaturaux qu'on n'arrive absolument pas à se sentir concerné par ce qu'ils sont sensés véhiculer. Je ne parle même pas de l'histoire d'amour, juste risible. L'intrigue n'est qu'une succession de tentatives avortées des inspecteurs de l'ONU de démontrer que l'Irak produit encore et toujours des armes bactériologiques. Elle est extrêmement redondante, et la conclusion tombe comme un cheveu sur la soupe, comme si l'auteur s'était brusquement satisfait du nombre de pages qu'il avait écrit, et s'était dit qu'il était temps d'en finir ! Je suis complètement passée à coté de ce livre, et pour en finir en quelques mots qui résument bien mon sentiment : heureusement qu'il était court !
Nous sommes au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis. Meg Jordan est une jeune et brillante microbiologiste américaine mandatée par la CIA en tant qu'inspecteur de l'ONU en Irak, pour éradiquer les armes biologiques et chimiques produites par ce pays. Une mission périlleuse, pour laquelle elle sera assistée de Chris, un chercheur français, et Rachid, un informaticien libanais, et au cours de laquelle elle sera confrontée à Lady Virus, la responsable du programme bactériologique irakien. Il est question d'espionnage, de bioterrorisme, d'armes de destruction massive, d'intégrisme... qui sont autant d'éléments plutôt intéressants, a priori.
Sauf que tout sonne terriblement faux dans ce bouquin ! En avant-propos, Alexandre Najjar nous expose ses intentions, au demeurant fort louables : « Dans Lady Virus, j'ai souhaité, sous une forme romanesque, mettre en lumière les dangers des armes de destruction massive, et la duplicité de ceux qui vouent aux gémonies des pays qualifiés de « terroristes », mais oublient de voir la « poutre » dans leur propre œil. » Pourquoi pas ? Encore faudrait-il, pour cela, que cette histoire ait un minimum de crédibilité. Ce n'est pas tant le fond que la forme qui m'a gênée.
Les personnages sont survolés, et tellement caricaturaux qu'on n'arrive absolument pas à se sentir concerné par ce qu'ils sont sensés véhiculer. Je ne parle même pas de l'histoire d'amour, juste risible. L'intrigue n'est qu'une succession de tentatives avortées des inspecteurs de l'ONU de démontrer que l'Irak produit encore et toujours des armes bactériologiques. Elle est extrêmement redondante, et la conclusion tombe comme un cheveu sur la soupe, comme si l'auteur s'était brusquement satisfait du nombre de pages qu'il avait écrit, et s'était dit qu'il était temps d'en finir ! Je suis complètement passée à coté de ce livre, et pour en finir en quelques mots qui résument bien mon sentiment : heureusement qu'il était court !
Note : ★☆☆☆☆
5 commentaires
Navré que ta lecture pour le challenge ait été si décevante. J'espère que la prochaine sera meilleure. Bon weekend à toi.
RépondreSupprimerBah, ça avait l'air sympa a priori, et puis non ! Mais c'est pas grave, j'espère que la tienne sera à la hauteur !
SupprimerTon billet m'a fait sourire en tout cas!!!
RépondreSupprimerMon pauvre Randall qui l'avait choisi, je pense à lui ! ;o)
Supprimeroui, je lirai avec plaisir son billet à défaut de lire le livre!!!
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