PrésentationTitre : Un hiver sans finAuteur : Kathryn Lasky Cycle : Le royaume des loups - Tome : 4 Paru le : 4 octobre 2012 Editions : Pocket Jeunesse EAN : 978-2266211543 Poche : 208 pages |
Quatrième de couverture
Les vents ont tourné au Royaume des loups. C’est l’été, qui devrait amener soleil, poisson et gibier en abondance. Et pourtant, le royaume est balayé par un blizzard terrible, et les élans et les caribous que chassent les loups viennent à manquer. C’est la famine et la paix entre les loups paraît menacée. Pire, l’un d’entre eux, mystérieusement surnommé Le Prophète, semble avoir pris le pouvoir sur la meute. Faolan pourra-t-il empêcher ses plans machiavéliques de se réaliser ?Ma chronique
Quand j’étais gamine, j’adorais les histoires de loups... J’étais fascinée par la dangerosité qu’ils dégageaient malgré leur ressemblance avec le meilleur ami de l’homme : le chien. Quand mon fils a manifesté le même intérêt, la même fascination, je m’en suis amusée, et j’ai accepté de bon gré de lire l’une de ses sagas préférées : Le royaume des loups, de Kathryn Lasky. Il s’agit des pérégrinations d’un jeune loup né estropié, abandonné par sa mère puis élevé par une ourse, et de ses difficultés à réintégrer les siens à la disparition de celle-ci.
D’emblée, j’ai éprouvé quelques difficultés à rentrer dans cet univers où les loups ressemblent tellement à des humains que c’en est dérangeant, et Un hiver sans fin, le quatrième tome de la série, ne fait pas exception. Faolan, le malcadh, est désormais un membre de la prestigieuse Ronde des Volcans Sacrés. L’hiver n’en finit plus, les troupeaux de ruminants semblent s’être volatilisés et, alors que la famine menace, il est envoyé en mission auprès du clan MacDuncan et des Sentinelles du Nord, chargées de protéger les frontières de l’invasion des Barbares.
L’intrigue qu’on nous propose ici est relativement complexe. On suit à la fois le périple de Faolan et ses compagnons de route, en quête d’un Prophète qui incite les loups à se laisser mourir de faim pour rejoindre leur Dieu, et aussi celui de Gwynneth, la chouette, sur les traces du profanateur de la tombe de son père. Autant de notions qu’on ne s’attend pas forcément à trouver dans de la littérature pour enfants, ni même dans une histoire de loups pour tout dire. Des notions qui auraient mérité d'être exploitées autrement qu'en de très courts chapitres, sur à peine 200 pages.
Malgré des héros plus attachants les uns que les autres, le gros manque de crédibilité de l’ensemble a fait que je n’ai pas réussi à rentrer pleinement dans cette histoire. C’est un roman qui plaira sans doute aux plus jeunes, mais l’âge aidant, on pourra rapidement le trouver trop simpliste par rapport à la gravité des sujets abordés.
D’emblée, j’ai éprouvé quelques difficultés à rentrer dans cet univers où les loups ressemblent tellement à des humains que c’en est dérangeant, et Un hiver sans fin, le quatrième tome de la série, ne fait pas exception. Faolan, le malcadh, est désormais un membre de la prestigieuse Ronde des Volcans Sacrés. L’hiver n’en finit plus, les troupeaux de ruminants semblent s’être volatilisés et, alors que la famine menace, il est envoyé en mission auprès du clan MacDuncan et des Sentinelles du Nord, chargées de protéger les frontières de l’invasion des Barbares.
L’intrigue qu’on nous propose ici est relativement complexe. On suit à la fois le périple de Faolan et ses compagnons de route, en quête d’un Prophète qui incite les loups à se laisser mourir de faim pour rejoindre leur Dieu, et aussi celui de Gwynneth, la chouette, sur les traces du profanateur de la tombe de son père. Autant de notions qu’on ne s’attend pas forcément à trouver dans de la littérature pour enfants, ni même dans une histoire de loups pour tout dire. Des notions qui auraient mérité d'être exploitées autrement qu'en de très courts chapitres, sur à peine 200 pages.
Malgré des héros plus attachants les uns que les autres, le gros manque de crédibilité de l’ensemble a fait que je n’ai pas réussi à rentrer pleinement dans cette histoire. C’est un roman qui plaira sans doute aux plus jeunes, mais l’âge aidant, on pourra rapidement le trouver trop simpliste par rapport à la gravité des sujets abordés.
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