PrésentationTitre : La maison d'à côtéAuteur : Lisa Gardner Cycle : Aucun - Tome : Aucun Paru le : 1er septembre 2010 Editions : Albin Michel EAN : 978-2226215109 Broché : 432 pages |
Quatrième de couverture
La maison parfaite... La famille parfaite... Un secret mortel. Une jeune et jolie blonde disparaît de sa maison de Boston sans laisser de traces. Seul témoin : sa petite fille de 4 ans. Suspect N°1 : un mari trop beau et plutôt secret. Dès qu'elle pénètre dans la villa douillette des Jones, l'inspectrice D.D. Warren sent que quelque chose cloche. Aux yeux de tous, Sandra et Jason Jones avaient tout du jeune couple amoureux. Mais de toute évidence, cette apparente normalité dissimulait des zones d'ombre redoutables. Au fil des jours, la disparition de la jeune femme devient de plus en plus inquiétante. Pourtant Jason Jones semble plus intéressé à faire disparaître les preuves et isoler sa fille que par rechercher sa femme "chérie". Le parfait époux essaierait-il de brouiller les pistes ou cherche-t-il simplement à se cacher ? Mais de qui ?Ma chronique
Lisa Gardner est une romancière
américaine généralement considérée comme l’une des grandes dames du roman
policier féminin, et La maison d’à côté
fut ma première excursion dans son univers. L'un de ses personnages récurrents est
la policière D.D. Warren qui apparaît dans six de ses ouvrages. Elle est ici
confrontée à la disparition d’une jeune femme dont le mari affiche une telle
indifférence qu’il en devient immédiatement le suspect numéro 1 des enquêteurs.
Mais tout n’est pas si simple…
Les points de vue qui nous sont proposés sont multiples, et c’est ce qui m’a d’emblée intéressée dans cette histoire : celui de l’enquêtrice, celui du mari éploré qui ne l’est pas franchement, celui d’un délinquant sexuel qui habite dans la même rue que la victime et fait un suspect idéal, celui de la disparue elle-même… Et le style d’écriture adopté s’accorde à chacun : on passe d’une narration classique à la troisième personne au « je » du délinquant sexuel, d’un style de police normal à l’italique lorsque la disparue nous parle en voix off.
L’intrigue en elle-même est bien menée, le suspens va croissant. Plusieurs hypothèses sont tout à fait crédibles quant à ce qui a pu se passer, et il est difficile de démêler le vrai du faux. Le style est tout à fait crédible, et j’ai particulièrement apprécié l’interrogatoire de la jeune Ree, une enfant de quatre ans qui a vu quelque chose, mais qu’il est bien difficile de faire parler. On ne peut pas faire pression sur elle comme on pourrait le faire sur un adulte… Étrangement le personnage de l’enquêtrice elle-même m’a d’emblée était antipathique, mais ça ne m’a pas gênée outre mesure, j’étais du côté du mari, voilà tout !
Pas de gore, dans ce roman, ni de scène difficile. Je me suis simplement prise au jeu, essayant moi aussi de reconstituer les faits, les mobiles qu’auraient pu avoir chacun des suspects, qui tous ont un petit côté attachant étrangement. Mon seul petit regret, c’est que j’avais finalement deviné une partie de la résolution de l’enquête, mais assez tard dans le bouquin quand même. J’ai également apprécié que l’auteur se soit documentée sur les rouages du système judiciaire américain, notamment en ce qui concerne les délinquants sexuels, ça rend les choses d’autant plus crédibles.
En conclusion, j’ai passé un excellent moment, et j’ai dévoré ce roman. Ce n’est sûrement pas le thriller du siècle, mais un livre au suspens parfaitement maîtrisé, avec un petit goût de « reviens-y » qui m’incitera, je pense, à lire d’autres ouvrages de Lisa Gardner.
L’intrigue en elle-même est bien menée, le suspens va croissant. Plusieurs hypothèses sont tout à fait crédibles quant à ce qui a pu se passer, et il est difficile de démêler le vrai du faux. Le style est tout à fait crédible, et j’ai particulièrement apprécié l’interrogatoire de la jeune Ree, une enfant de quatre ans qui a vu quelque chose, mais qu’il est bien difficile de faire parler. On ne peut pas faire pression sur elle comme on pourrait le faire sur un adulte… Étrangement le personnage de l’enquêtrice elle-même m’a d’emblée était antipathique, mais ça ne m’a pas gênée outre mesure, j’étais du côté du mari, voilà tout !
Pas de gore, dans ce roman, ni de scène difficile. Je me suis simplement prise au jeu, essayant moi aussi de reconstituer les faits, les mobiles qu’auraient pu avoir chacun des suspects, qui tous ont un petit côté attachant étrangement. Mon seul petit regret, c’est que j’avais finalement deviné une partie de la résolution de l’enquête, mais assez tard dans le bouquin quand même. J’ai également apprécié que l’auteur se soit documentée sur les rouages du système judiciaire américain, notamment en ce qui concerne les délinquants sexuels, ça rend les choses d’autant plus crédibles.
En conclusion, j’ai passé un excellent moment, et j’ai dévoré ce roman. Ce n’est sûrement pas le thriller du siècle, mais un livre au suspens parfaitement maîtrisé, avec un petit goût de « reviens-y » qui m’incitera, je pense, à lire d’autres ouvrages de Lisa Gardner.
2 commentaires
Moi qui vient de finir "les voisins d'à côté" de Linwood Barclay, j'ai l'impression que le style d'histoire est assez similaire, je sais déjà que je ne devrais pas m'ennuyer et passer comme avec Barclay, un bon moment !
RépondreSupprimerAlors peut être me lancerais je aussi dans Les voisins d'à côté !
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