On se retrouve aujourd’hui avec Brandon Sanderson et son grand d’œuvre : Les archives de Roshar, une saga de fantasy aux multiples volumes dont Justicière est le tome 3 en version originale. Édité en France en deux parties, c’est un volume qu’on annonçait riche en rebondissements et j’en attendais beaucoup. À l’issue de la première, je me rends compte que je suis un peu passée à côté et que j’ai besoin de faire une pause avant de m’attaquer à la seconde. What ? Eh oui !
Après la bataille épique et les nombreuses révélations du tome précédent, je ne m’attendais certes pas à ce que celui-ci redémarre sur les chapeaux de roues. M’enfin de là à ce qu’il ne se passe quasiment rien pendant les trois-quarts de cette première partie, il y avait quand même de la marge. Visiblement, pas assez. Non seulement le rythme est d’une lenteur qui m’a très vite tapé sur les nerfs mais en plus, les personnages retombent dans des travers que l’on pensait oubliés.
Après le retour des Néantifères, les Aléthis se sont réfugiés à Urithiru. Les enjeux sont montés d’un cran et on nous les présente assez rapidement mais, dès lors, c’est comme si l’auteur rétropédalait dans la semoule. Dalinar n’en finit plus d’échouer à unir les peuples de Roshar, Shallan vire schizophrène pour masquer son manque d’assurance chronique et la naïveté de Kaladin frise la bêtise pure et simple. Ils en sont toujours à se poser les mêmes questions, encore et encore. C’est à se demander s’ils vont finir par évoluer un jour, ça devient carrément lassant. Je me suis clairement ennuyée et j’en suis la première navrée.
Tout n’est pas noir, malgré tout. Des révélations et des rebondissements, il y en a quelques-uns dans le dernier quart, c’est vrai. L’univers continue de s’étoffer, toujours plus vaste, toujours plus mystérieux. La cité d’Urithiru abrite bien des secrets et l’aspect mystico-magique de tout ça est encore très développé. Peut-être un peu trop d’ailleurs, j’avoue que je finis par m’y perdre un peu au sein des multiples groupes et organisations qui gravitent en Roshar. À quand un wiki français digne de ce nom sur la saga ?
La plume de l’auteur est toujours aussi fluide et visuelle. J’apprécie en particulier les passages entre Syl et Kaladin, beaucoup moins nombreux dans ce tome malheureusement puisqu’il est centré sur Dalinar. Il est bien évident que je lirais la suite d’ors et déjà dans ma PAL mais, moi qui pensais enchaîner avec la seconde partie de Justicière, j’en suis incapable à l’heure actuelle. J’ai besoin d’air frais, d’une lecture qui m’enthousiasme et m’emporte à toute vitesse. Chose que je n’ai pas trouvée ici, à mon plus grand dam.
Après la bataille épique et les nombreuses révélations du tome précédent, je ne m’attendais certes pas à ce que celui-ci redémarre sur les chapeaux de roues. M’enfin de là à ce qu’il ne se passe quasiment rien pendant les trois-quarts de cette première partie, il y avait quand même de la marge. Visiblement, pas assez. Non seulement le rythme est d’une lenteur qui m’a très vite tapé sur les nerfs mais en plus, les personnages retombent dans des travers que l’on pensait oubliés.
Après le retour des Néantifères, les Aléthis se sont réfugiés à Urithiru. Les enjeux sont montés d’un cran et on nous les présente assez rapidement mais, dès lors, c’est comme si l’auteur rétropédalait dans la semoule. Dalinar n’en finit plus d’échouer à unir les peuples de Roshar, Shallan vire schizophrène pour masquer son manque d’assurance chronique et la naïveté de Kaladin frise la bêtise pure et simple. Ils en sont toujours à se poser les mêmes questions, encore et encore. C’est à se demander s’ils vont finir par évoluer un jour, ça devient carrément lassant. Je me suis clairement ennuyée et j’en suis la première navrée.
Tout n’est pas noir, malgré tout. Des révélations et des rebondissements, il y en a quelques-uns dans le dernier quart, c’est vrai. L’univers continue de s’étoffer, toujours plus vaste, toujours plus mystérieux. La cité d’Urithiru abrite bien des secrets et l’aspect mystico-magique de tout ça est encore très développé. Peut-être un peu trop d’ailleurs, j’avoue que je finis par m’y perdre un peu au sein des multiples groupes et organisations qui gravitent en Roshar. À quand un wiki français digne de ce nom sur la saga ?
La plume de l’auteur est toujours aussi fluide et visuelle. J’apprécie en particulier les passages entre Syl et Kaladin, beaucoup moins nombreux dans ce tome malheureusement puisqu’il est centré sur Dalinar. Il est bien évident que je lirais la suite d’ors et déjà dans ma PAL mais, moi qui pensais enchaîner avec la seconde partie de Justicière, j’en suis incapable à l’heure actuelle. J’ai besoin d’air frais, d’une lecture qui m’enthousiasme et m’emporte à toute vitesse. Chose que je n’ai pas trouvée ici, à mon plus grand dam.
Note : ★★★☆☆
Les Archives de Roshar, tome 5 : Justicière, 1ère partie, de Brandon Sanderson
Editions Le Livre de Poche (2019) - 849 pages - Support numérique - Fantasy
La Tempête Éternelle s’abat de nouveau sur Roshar, balayant sans répit la terre de ses éclairs rouges, et réveillant sur son passage la véritable nature des serviteurs parshes. Les Néantifères sont de retour, et leur soif de vengeance n’a d’égal que la grandeur de l’armée qu’ils constituent. Réfugié au-dessus de la tempête dans la mystérieuse et immense cité-tour d’Urithiru, le peuple aléthi se prépare à combattre les Néantifères. Mais, peu à peu, Dalinar Kholin réalise que son rêve d’un royaume unifié ne sera pas une tâche aisée, car les adversaires d’hier ont encore à l’esprit son passé sanglant, lui dont le surnom est toujours l’Épine Noire, et ils n’ont pas l’intention de lui prêter allégeance si facilement.
Le site de l'auteur : https://www.brandonsanderson.com/
Editions Le Livre de Poche (2019) - 849 pages - Support numérique - Fantasy
La Tempête Éternelle s’abat de nouveau sur Roshar, balayant sans répit la terre de ses éclairs rouges, et réveillant sur son passage la véritable nature des serviteurs parshes. Les Néantifères sont de retour, et leur soif de vengeance n’a d’égal que la grandeur de l’armée qu’ils constituent. Réfugié au-dessus de la tempête dans la mystérieuse et immense cité-tour d’Urithiru, le peuple aléthi se prépare à combattre les Néantifères. Mais, peu à peu, Dalinar Kholin réalise que son rêve d’un royaume unifié ne sera pas une tâche aisée, car les adversaires d’hier ont encore à l’esprit son passé sanglant, lui dont le surnom est toujours l’Épine Noire, et ils n’ont pas l’intention de lui prêter allégeance si facilement.
Le site de l'auteur : https://www.brandonsanderson.com/
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