Le prix de l'indépendance, de Diana Gabaldon


On se retrouve aujourd’hui avec la suite des aventures de Claire et Jamie dans Le prix de l’indépendance, de Diana Gabaldon. Nous sommes en juillet 1776, la Déclaration d’Indépendance est d’ors et déjà ratifiée, mais du côté de Fraser’s Ridge, nos héros sont contraints de repartir sur les routes. Suite à l’incendie de leur maison, parce que la guerre se rapproche toujours un peu plus et que Jamie refuse de se retrouver face à son fils William, engagé dans l’armée britannique, ils décident de regagner l’Écosse jusqu’à la fin de la guerre. Mais c’est beaucoup moins simple que cela n’en a l’air…

Comme beaucoup, j’ai trouvé que cette première partie du tome 7 n’en finissait plus ! La saga s’essouffle et je ne l’avais jamais autant ressenti. Essentiellement parce que Diana Gabaldon essaie de se diversifier en évoquant des personnages dont on n’a clairement pas grand chose à faire. A commencer par William ! Seigneur, les chapitres le concernant m’ont paru interminables… C’est un personnage pour lequel je n’éprouve aucune empathie et ses pérégrinations au sein de l’armée n’avaient absolument aucun intérêt pour moi. Presque à égalité avec ceux concernant son père adoptif, Lord John.

Même quand il n’était pas question d’eux deux, je suis clairement restée sur ma faim concernant ce qu’il advient des membres de la famille Fraser. Claire et Jamie n’en finissent plus d’essayer de s’embarquer en direction de l’Ecosse. Entre les descriptions de la vie militaire dans laquelle Jamie semble prendre un malin plaisir à se faire enrôler soit disant à l’insu de son plein gré, et les attaques de corsaires et autres pirates, le sort s’acharne un peu trop pour que cela reste plausible. Du côté de Brianna et Roger, c’est la même chose, on a l’impression que l’autrice étire volontairement son intrigue, s’attardant sur des détails sans intérêt.

Très sincèrement, je me suis rarement autant ennuyée, et n’eut été mon attachement à la série télé, je crois qu’il y a longtemps que j’aurais abandonné la saga. Tout ce qui me passionnait dans les premiers tomes a disparu au profit d’un récit aride sur la Guerre d’Indépendance américaine. Les enjeux sont sans le moindre doute importants, mais Diana Gabaldon semble ne plus savoir elle-même comment s’en dépêtrer ! Comme si elle avait fait le tour à la fois de son intrigue et de ses personnages et s’évertuait, de manière artificielle et pas très subtile, à maintenir l’attention de ses lecteurs. Un vrai bon flop !

Note : ☆☆☆

Plus d'informations

Outlander, tome 7, 1ère partie : Le prix de l'indépendance, de Diana Gabaldon
Editions Audible Studio (2019) - 861 pages - Support audio - Historique

Les treize colonies sécessionnistes ont signé leur déclaration d'indépendance le 4 juillet 1776, mais la guerre contre l'Empire britannique n'est pas pour autant terminée. Jamie Fraser, le highlander rebelle installé avec sa femme Claire à Fraser's Ridge, en Caroline du Nord, sait que les Américains finiront par l'emporter, si improbable que cela puisse paraître à ce moment-là. Malgré son soutien indéfectible aux sécessionnistes, Jamie ne parvient pas à se réjouir de cette victoire prochaine, car une terrible perspective l'angoisse : il préférerait mourir plutôt que d'avoir à affronter sur un champ de bataille William Ransom, son fils illégitime, lieutenant dans l'armée britannique. Afin d'éviter une telle confrontation, Jamie décide de repartir pour l'Ecosse avec Claire et d'y rester jusqu'à ce que la guerre se termine. Pendant ce temps-là, au XXe siècle, leur fille Brianna et son mari Roger ont racheté et retapé le manoir de Lallybroch, propriété des Fraser. Ils suivent les aventures de Claire et de Jamie grâce aux lettres que ces derniers leur ont laissées dans un coffre...

Le site de l'autrice : http://www.dianagabaldon.com/

4 commentaires

  1. C'est dommage. Parfois, mieux vaut que les auteurs mettent un terme à leur série que continuer juste pour continuer. En cela, je suis contente que les séries que j'adore soient terminées et plutôt bien (J'ai trouvé la fin de Wallander parfaite, pareil pour le Département V, par exemple)

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    1. Je n'ai lu ni l'une ni l'autre, mais oui, j'aurais préféré qu'elle s'arrête avant et nous propose une fin à la hauteur ! Là, je n'en vois plus le bout...

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  2. Et tu vas voir la suite n'est malheureusement pas mieux. Je continue et ... persévère... car je suis attachée aux personnages et que j'aimerai vraiment savoir comment cette saga va se terminer, et plus particulièrement avoir enfin peut-être la réponse de qui est l'homme roux qui regarde Claire par la fenêtre dans le premier tome. Mais je te rejoins, à partir de ce tome, c'est long, très long et un élagage aurait fait beaucoup de bien.

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    1. Je compte poursuivre également, mais alors il va me falloir un peu de temps avant de m'y remettre ! 😁

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