Mémé dans les orties, d'Aurélie Valognes

Nouvelle découverte d’autrice en la personne d’Aurélie Valognes, avec son roman Mémé dans les orties. Un livre qui s’éloigne de mes lectures habituelles, plutôt orientées imaginaire ou thrillers assez gores, et qu’on m’avait vendu comme une petite comédie feel good et divertissante. Hum… vous vous doutez bien que tout ne s’est pas exactement passé comme annoncé !

C’est l’histoire de Ferdinand, un octogénaire solitaire qui vit avec sa chienne Daisy dans un appartement ayant autrefois appartenu à sa belle-famille, dans une résidence plutôt huppée, avec gardienne, où il n’a lié amitié avec personne. Il faut dire que c’est un vieil homme acariâtre et bougon, autocentré et limite paranoïaque. Lorsque sa chienne disparaît, il tente de mettre fin à ses jours en se jetant sous un bus. Sa fille, qui vit à Singapour, mandate la gardienne pour le surveiller, sauf que cette dernière est une vraie peau de vache qui déteste Ferdinand.

J’ai eu beaucoup de mal avec la première moitié du roman. Il ne se passe pas grand-chose de passionnant, en dehors des réflexions moroses de Ferdinand sur sa vie, sa solitude, ses voisines, etc. … En termes de littérature feel good, j’ai trouvé qu’on était plutôt dans l’extrême inverse. Ce vieil homme nous tape très vite sur les nerfs. C’est le genre de personne toxique qui voit tout en noir, ne trouve grâce à rien et vous entraîne dans sa dépression. Merci bien ! Quant aux ressorts comiques, cette guéguerre entre petits vieux qui n’ont rien d’autre à faire de leur vie m’a plus fait de la peine qu’autre chose.

Et puis Juliette et Béatrice débarquent dans la vie de Ferdinand. La première a une dizaine d’années, un aplomb peu crédible mais rafraîchissant, et va se mettre en tête de déjeuner chez Ferdinand plutôt qu’à la cantine. Sans lui demander son avis, bien sûr. La seconde est octogénaire, c’est sa voisine de palier, une mamie dynamique et bienveillante comme on aimerait tous en avoir, qui décide de le faire sortir de son cocon. Dès lors, l’histoire prend une tournure plus sympathique, même si certains événements ne sont pas crédibles une seule seconde. C’est plus léger, plus entraînant, Ferdinand se laissant peu à peu apprivoiser.

Il n’empêche que ce n’était clairement pas un livre pour moi. Je me suis ennuyée ferme la moitié du temps, j’ai beaucoup levé les yeux au ciel et guetté les numéros de pages en me disant que je n’avançais pas ! Une expérience que j’éviterai de renouveler, je crois.

Note : ☆☆☆

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Mémé dans les orties, d'Aurélie Valognes
Le Livre de Poche (2016) - 256 pages - Support numérique - Littérature contemporaine

Ferdinand Brun est atypique. Le genre de vieux monsieur qui boude la vie et s’ennuie à (ne pas) mourir. Tel un parasite, il occupe ses journées en planifiant les pires coups possibles qui pourraient nuire et agacer son voisinage. Il suffit d’un nœud qui se relâche et laisse partir son seul compagnon de vie, Daisy sa chienne, pour que tout s’écroule. Quand Juliette, une fillette de dix ans, et Béatrice, la plus geek des grands-mères, forcent littéralement sa porte pour entrer dans sa vie, Ferdinand va être contraint de se métamorphoser et de sortir de sa chrysalide, découvrant qu’il n’est jamais trop tard pour commencer à vivre…

Le site de l'autrice : https://aurelie-valognes.com/

2 commentaires

  1. Je n'ai pas vraiment accroché non plus et je n'ai pas récidivé avec un autre roman de l'autrice. Mais je ne reste pas fermée, peut-être que je serais tentée par une autre histoire.

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    1. Moi, je suis plus fermée, j'avoue ! Ce n'est déjà pas le genre d'histoire que j'affectionne d'habitude alors cela ne m'encourage pas à récidiver ! ;)

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