Le temps des rêves, de Diana Gabaldon

On se retrouve aujourd’hui avec la suite des aventures de la famille Fraser aux Amériques ! Autrement dit, la deuxième partie du tome 5 de la saga Outlander, de Diana Gabaldon, intitulée Le temps des rêves. Je ne sais pas si c’est le fait d’être en retard dans mes lectures sur la diffusion de la série, mais je peine à trouver mon compte dans les romans, depuis quelque temps. Je trouve que ce cinquième tome manque cruellement d’enjeu et même s’il se passe pas mal de choses, tout me semble anecdotique.

On rejoint Claire et Jamie à River Run pour célébrer le mariage de Jocasta. Une journée à rallonge que j’ai trouvée bien bien longue. Tant d'atermoiements pour célébrer un mariage auquel on n’assiste même pas, je n’ai pas compris l’intérêt. Alors ce n’est pas qu’il ne se passe rien, les péripéties s’accumulent les unes à la suite des autres mais on n’en comprend pas réellement l’enjeu et si ce n’est pas inintéressant, il faut bien reconnaître que ce n’est pas captivant non plus.

Malheureusement, tout le roman est à cette image et cela finit par ressembler à une chronique de la vie aux Amériques à la fin du XVIIIe siècle. J’ai beaucoup d’affection pour Claire et Jamie, un peu moins pour Brianna et Roger, même s’ils me sont néanmoins sympathiques. De là à apprécier de découvrir leurs vies par le menu, sûrement pas. Et je l’avoue sans honte, je me suis pas mal ennuyée à la lecture de ce tome.

L’ombre de Stephen Bonnet n’en finit plus de planer sur nos héros, la guerre de Sécession n’en finit plus d’approcher à pas de fourmi, et pendant ce temps, ils manquent se faire pendre, réinventent la seringue ou font des découvertes sans grand intérêt sur un autre voyageur du temps mort depuis des années. J’ai lu quelque part que le récit était nourri par toutes ces péripéties. Eh bien, j’ai personnellement trouvé la nourriture un peu fade, et je crains malheureusement que la suite ne soit du même acabit.

Je ne sais pas dire s’il est temps pour moi de faire une pause dans l’écoute de la saga ou, au contraire, d’accélérer le rythme pour dépasser la série et m’offrir à la lecture le plaisir de la découverte. Peut-être un peu des deux. Pour l’heure, j’ai besoin d’autre chose et je vais changer de registre dans mes lectures audio, mais je vais quand même tâcher d’avancer avant la diffusion de la saison 7 sur Netflix ! Affaire à suivre.