Quand l’auteur de Divergente se lance dans le space opera dystopique, il y a de quoi être intrigué et nombreux sont les fans à s’être jetés sur Marquer les ombres dès sa sortie. J’ai quant à moi profité de la dernière Masse Critique de Babelio pour en faire la demande, et j’ai eu la chance d’être sélectionnée. Dans cette nouvelle saga, Veronica Roth joue la sécurité en se cantonnant à un genre qu’elle affectionne, la dystopie, mais elle se paie néanmoins le luxe de créer tout un univers en positionnant son intrigue dans une galaxie dominée par une fédération de neuf planètes.
L’histoire s’attache à deux peuples en particulier, les Thuvésit et les Shotet, contraints de se partager la même planète, ce qui ne va bien évidemment pas sans mal, d’autant plus que Ryzek, qui gouverne les seconds, est un véritable tyran. Un dictateur auquel les oracles ont prédit qu’il serait un jour détrôné par un ennemi du clan adverse. Dès lors, Ryzek n’a plus qu’une seule idée en tête, tout mettre en œuvre pour déjouer ce coup du sort. C’est là qu’entrent en jeu nos deux héros : Akos, fils de l’oracle Thuvésit, et Cyra, la sœur de Ryzek.
Un point de départ somme toute assez classique, avec deux personnages principaux nés de familles ennemies, forcés de cohabiter, d’apprendre à se connaître, s’apprécier et plus si affinités... Cela ne vous rappelle rien ? Là s’arrête la comparaison, rassurez-vous ! Faute d’être original, l’univers développé par l’auteur n’en est pas moins intéressant. J’ai aimé découvrir les us et coutumes de ces deux peuples. J’ai aussi adoré le don – ou la malédiction, plutôt – de Cyra, et la manière dont il a transformé sa vie. On sent que l’auteur a mûrement travaillé son sujet pour nous proposer quelque-chose de très abouti.
Malheureusement, ce premier tome a les « inconvénients de ses avantages », dans le sens où ces multiples descriptions et introspections finissent à la longue par casser le rythme du récit, et rendre l’intrigue assez longuette. Autre point noir, et là de taille : les personnages eux-mêmes, pour lesquels j’ai eu bien du mal à éprouver la moindre empathie. Je les ai trouvés assez guindés et peu naturels. A tel point qu’on ne se sent pas vraiment concerné par ce qui leur arrive, on ne tremble pas pour eux, on se contente de lire platement leur histoire, sans réelle émotion, et ça, ça ne pardonne pas.
En définitive, un tome d’introduction qui malheureusement ne déclenche pas l’enthousiasme attendu. Du potentiel avec un univers intéressant, mais des personnages auxquels on peine à s’attacher, et une intrigue qui manque de dynamisme. Je lirai la suite si l’occasion se présente, mais sans réelle conviction.
L’histoire s’attache à deux peuples en particulier, les Thuvésit et les Shotet, contraints de se partager la même planète, ce qui ne va bien évidemment pas sans mal, d’autant plus que Ryzek, qui gouverne les seconds, est un véritable tyran. Un dictateur auquel les oracles ont prédit qu’il serait un jour détrôné par un ennemi du clan adverse. Dès lors, Ryzek n’a plus qu’une seule idée en tête, tout mettre en œuvre pour déjouer ce coup du sort. C’est là qu’entrent en jeu nos deux héros : Akos, fils de l’oracle Thuvésit, et Cyra, la sœur de Ryzek.
Un point de départ somme toute assez classique, avec deux personnages principaux nés de familles ennemies, forcés de cohabiter, d’apprendre à se connaître, s’apprécier et plus si affinités... Cela ne vous rappelle rien ? Là s’arrête la comparaison, rassurez-vous ! Faute d’être original, l’univers développé par l’auteur n’en est pas moins intéressant. J’ai aimé découvrir les us et coutumes de ces deux peuples. J’ai aussi adoré le don – ou la malédiction, plutôt – de Cyra, et la manière dont il a transformé sa vie. On sent que l’auteur a mûrement travaillé son sujet pour nous proposer quelque-chose de très abouti.
Malheureusement, ce premier tome a les « inconvénients de ses avantages », dans le sens où ces multiples descriptions et introspections finissent à la longue par casser le rythme du récit, et rendre l’intrigue assez longuette. Autre point noir, et là de taille : les personnages eux-mêmes, pour lesquels j’ai eu bien du mal à éprouver la moindre empathie. Je les ai trouvés assez guindés et peu naturels. A tel point qu’on ne se sent pas vraiment concerné par ce qui leur arrive, on ne tremble pas pour eux, on se contente de lire platement leur histoire, sans réelle émotion, et ça, ça ne pardonne pas.
En définitive, un tome d’introduction qui malheureusement ne déclenche pas l’enthousiasme attendu. Du potentiel avec un univers intéressant, mais des personnages auxquels on peine à s’attacher, et une intrigue qui manque de dynamisme. Je lirai la suite si l’occasion se présente, mais sans réelle conviction.
Note : ★★★☆☆
Plus d'informations
Marquer les ombres, de Veronica Roth
Editions Nathan (2017) - 471 pages - Support papier - Science-fiction
Dans une galaxie dominée par une fédération de neuf planètes, certains êtres possèdent un “don”, un pouvoir unique. Akos, de la pacifique nation de Thuvhé, et Cyra, soeur du tyran qui gouverne les Shotet, sont de ceux-là. Mais leurs dons les rendent, eux plus que tout autre, à la fois puissants et vulnérables. Tout dans leurs origines les oppose. Les obstacles entre leurs peuples, entre leurs familles, sont dangereux et insurmontables. Pourtant, pour survivre, ils doivent s’aider – ou décider de se détruire.
Site de l'auteur : http://veronicarothbooks.com/
Editions Nathan (2017) - 471 pages - Support papier - Science-fiction
Dans une galaxie dominée par une fédération de neuf planètes, certains êtres possèdent un “don”, un pouvoir unique. Akos, de la pacifique nation de Thuvhé, et Cyra, soeur du tyran qui gouverne les Shotet, sont de ceux-là. Mais leurs dons les rendent, eux plus que tout autre, à la fois puissants et vulnérables. Tout dans leurs origines les oppose. Les obstacles entre leurs peuples, entre leurs familles, sont dangereux et insurmontables. Pourtant, pour survivre, ils doivent s’aider – ou décider de se détruire.
Site de l'auteur : http://veronicarothbooks.com/
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