Le bâtard

Présentation

Titre : Le bâtard
Auteur : Jean-Charles Gaudin, Laurent Sieurac & Robin Hobb

Année de 1ère parution française : 2009
Appartient au cycle : L'Assassin Royal, tome 1

Lu au format : Bande-dessinée, 48 pages
Aux éditions : Soleil

Quatrième de couverture

Fitz est le fils illégitime du prince Chevalerie, héritier du royaume des Six-Duchés. Conduit à la forteresse des Loinvoyants alors qu’il n’est encore qu’un enfant, il est confié au maître des écuries tel un rejeton bâtard de peu d’importance… Jusqu’à ce que le Roi Subtil le remarque et décide d’en faire son assassin personnel. Suivant en grand secret l’enseignement d’Umbre qui l’initie aux arcanes complexes de la cour, il est formé à l’Art Magique pourtant réservé au sang pur, sous le joug du cruel Galen qui n’aura de cesse de lui rappeler sa condition. Commence alors pour Fitz une longue initiation semée d’embûches, objet malgré lui de manigances dont il tente, en dépit de son jeune âge, de comprendre les enjeux…

Ma chronique

Ça faisait un petit moment que j’avais envie d’essayer cette adaptation en bande-dessinée de l’une de mes sagas favorites : L’assassin royal. Le but de la collection « Cherche Futurs » des éditions Soleil est clairement de fournir des interprétations en bandes-dessinées de livres faisant, ou ayant fait, le succès des genres SF ou Fantasy, et c’est dans ce cadre que Jean-Charles Gaudin et Laurent Sieurac ont repris cette œuvre majeure de Robin Hobb.

Si la couverture signée Didier Graffet est absolument magnifique, les dessins de Sieurac m’ont paru bien décevants. En dehors des éternels problèmes liés au fait de donner un visage à des personnages qui vivent, forcément bien différents, dans notre imagination, certains d’entre eux se ressemblent énormément, si bien qu’il est parfois difficile de s’y retrouver. Quant à la colorisation, elle manque cruellement de relief, de peps, ne suscitant pas grande émotion.

Pour ce qui est du scénario, on se plonge facilement dans cette histoire, Fitz étant à la fois mystérieux et attachant. Les fans retrouveront avec plaisir les grandes lignes de la trame originale, mais on pourra regretter un certain manque de profondeur. Beaucoup de choses ne sont que survolées, ce qui génère une certaine frustration chez les amateurs, les auteurs n’ayant pas su, à mon sens, transmettre tout ce qui faisait l’âme du récit de Robin Hobb. Je ne suis vraiment pas sûre que ce format soit tout à fait pertinent pour une saga de cette envergure.

En conclusion, ce premier tome est quand même une déception pour moi. Il constitue un complément assez sympathique au livre, mais ne passionnera pas vraiment les amateurs de bandes-dessinées, je pense. Préférez lire les romans si vous ne l’avez pas déjà fait.

Note : ★★★☆☆

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