PrésentationTitre : ThérapieAuteur : Sebastian Fitzek Année de 1ère parution française : 2006 Appartient au cycle : - Lu au format : Poche, 311 pages Aux éditions : Le livre de poche |
Quatrième de couverture
Josy, la fille du psychanalyste Viktor Larenz, souffre d'une maladie inconnue et disparaît mystérieusement. Quatre ans ont passé, Larenz s'est retiré sur une île au nord de l'Allemagne et reçoit la visite d'une romancière qui souffre d'une forme rare de schizophrénie : les personnages qu'elle invente prennent vie et son dernier roman ressemble étrangement à l'histoire de Josy...Ma chronique
C’est à l’occasion d’une lecture commune organisée par l’Imag’In Café que j’ai lu ce roman de Sebastian Fitzek, un auteur que je ne connaissais que de nom. Thérapie était dans ma PAL depuis quelques semaines, sur les conseils de diverses connaissances qui le comparaient au Chuchoteur, de Donato Carrisi, et ayant adoré ce dernier, j’avais très envie de le lire. Autant dire tout de suite que cela n’a rien à voir, tant par le style que par la qualité.
L’intrigue se déroule sous la forme de chapitres très courts, sans aucun doute destinés à la rendre nerveuse, dynamique, addictive, et ça ne fonctionne pas si mal, au demeurant. L’auteur est habile à faire monter la tension par des situations oppressantes à souhait, il maîtrise parfaitement l’art du cliffhanger, et on se surprend à tourner les pages de manière presque compulsive. C’est plutôt bon signe, vous allez me dire… Oui, en effet, sauf quand on devine le dénouement dès le premier quart du livre !
Parce qu’il a alors beau multiplier les retournements de situations dans la suite, il est bien difficile de se défaire de la désagréable impression de tourner en rond, et l’ennui finit par s’installer. La fin quant à elle est d’une telle évidence qu’elle en devient fatalement décevante, et l’auteur a dû le ressentir lui-même, puisqu’il a éprouvé le besoin de l’emberlificoter à l’excès, qui ne fait malheureusement qu’empirer les choses. A trop vouloir déstabiliser le lecteur, on finit par le perdre ! Et pour un thriller psychologique, j’ai trouvé que Thérapie manquait sacrément de subtilité.
Au final, un premier livre plutôt décevant, même si on sent du potentiel chez cet auteur. De quoi me donner envie de le découvrir plus avant, en oubliant bien vite ce coup d’essai un peu trop alambiqué.
Lecture commune avec : Aristide, Charlène, Gabrielle, Jorian et Lysandre.
L’intrigue se déroule sous la forme de chapitres très courts, sans aucun doute destinés à la rendre nerveuse, dynamique, addictive, et ça ne fonctionne pas si mal, au demeurant. L’auteur est habile à faire monter la tension par des situations oppressantes à souhait, il maîtrise parfaitement l’art du cliffhanger, et on se surprend à tourner les pages de manière presque compulsive. C’est plutôt bon signe, vous allez me dire… Oui, en effet, sauf quand on devine le dénouement dès le premier quart du livre !
Parce qu’il a alors beau multiplier les retournements de situations dans la suite, il est bien difficile de se défaire de la désagréable impression de tourner en rond, et l’ennui finit par s’installer. La fin quant à elle est d’une telle évidence qu’elle en devient fatalement décevante, et l’auteur a dû le ressentir lui-même, puisqu’il a éprouvé le besoin de l’emberlificoter à l’excès, qui ne fait malheureusement qu’empirer les choses. A trop vouloir déstabiliser le lecteur, on finit par le perdre ! Et pour un thriller psychologique, j’ai trouvé que Thérapie manquait sacrément de subtilité.
Au final, un premier livre plutôt décevant, même si on sent du potentiel chez cet auteur. De quoi me donner envie de le découvrir plus avant, en oubliant bien vite ce coup d’essai un peu trop alambiqué.
Lecture commune avec : Aristide, Charlène, Gabrielle, Jorian et Lysandre.
5 commentaires
J'aime bien ton avis....surtout sur la fin...Et tu as raison!
RépondreSupprimerMais, j'ai tout même bien aimé cette lecture et à aucun moment, je n'ai pu le comparer au "chuchoteur". Je suis contente que tu l'aies découvert.
Ben oui, je n'ai pas compris pourquoi la comparaison avait été faite, parce que ça n'a absolument rien à voir avec Le Chuchoteur ! Enfin, je verrai ce que mes co-lecteurs en auront pensé... Merci d'être passée, Stellade !
SupprimerJe suis d'accord, ce livre m'a déçue pour la même raison que toi, la fin était bien trop facile à deviner dès le début. Dommage !
RépondreSupprimerCertains livres sont tellement bien faits que ce n'est pas gênant, mais là, ce n'est malheureusement pas le cas !
SupprimerDans ma pal, mais il ne fait pas partie de mes priorités, malheureusement !
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