Titre : Black-Out Auteur : Connie Willis Cycle : Blitz - Tome : 1 Paru le : 24 août 2012 Editions : Bragelonne EAN : 978-2352945949 Broché : 672 pages |
Présentation de l'éditeur :
Oxford, futur proche. L’université est définitivement dépoussiérée : historien est devenu un métier à haut risque. Car désormais, pour étudier le passé, il faut le vivre. Littéralement. Michael Davies se prépare pour Pearl Harbor, Merope Ward est aux prises avec une volée d’enfants évacués en 1940, Polly Churchill sera vendeuse en plein coeur du Blitz, et le jeune Colin Templer irait n’importe où, n’importe quand, pour Polly… Ils seront aux premières loges pour les épisodes les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale. Une aubaine pour des historiens, sauf que les bombes qui tombent sont bien réelles et une mort soudaine les guette à tout moment. Sans parler de ce sentiment grandissant que l’Histoire elle-même est en train de dérailler.
Et si, finalement, il était possible de changer le passé ?
Ma critique :
La science-fiction ayant été quasi absente de ma liste de lecture de l’année, c’est avec excitation que je me suis lancée dans le Black-Out de Connie Willis, un ouvrage annoncé comme un savant mélange de réalité historique et de science-fiction justement. L’intrigue se déroule au beau milieu de la Seconde Guerre Mondiale, on suit trois historiens venus du futur qui ont fait un bond en arrière dans le temps pour étudier les évènements et les gens. Seulement tout ne va pas se passer exactement comme prévu… Plutôt alléchant, non ? Et comme les échos que j’avais de ce livre étaient bons, nul besoin de chercher à me convaincre bien longtemps…
Seulement voilà, Black-Out est un livre de près de 700 pages, et 700 pages, dans certaines circonstances, cela peut s’avérer très long. Malheureusement ici, la réalité historique prend totalement le pas sur la science-fiction. Le voyage dans le temps n’est qu’un simple prétexte pour mettre les personnages en situation. Point. Pendant plus de 300 pages, l’auteur nous décrit le Londres de l’époque, le Blitz, les bombardements, la manière dont les Londoniens les ont vécus… Pas forcément inintéressant, à condition d’avoir choisi ce livre pour ça, ce qui n’était clairement pas mon cas. Du point de vue de l’intrigue, pendant toute la première moitié du livre, il ne se passe rien.
Lorsque l’intrigue reprend enfin le pas sur l’aspect historique - nos historiens s’aperçoivent qu’ils ne peuvent plus regagner leur époque -, et que l’on se dit qu’il va quand même y avoir un peu d’action, qu’il va enfin se passer quelque chose, ce n’est qu’une succession ininterrompue de « Je vais au point de saut. Mince, ça ne marche pas, il se passe quelque chose d’anormal. Mais ce n’est pas grave, ils vont m’envoyer une équipe de récupération. Ah non, elle ne vient pas. Je retourne au point de saut… », le tout entre deux nuits passées dans un abri souterrain quelconque. Et à nouveau c’est long, très long, jusqu’au « Suite au prochain numéro » final. Et là, si je ne l’avais pas lu en numérique, le bouquin serait passé par la fenêtre, je crois !
Une grosse grosse déception, d’une part parce que je ne m’attendais pas du tout à ça, mais aussi parce que l’auteur a tendance à pondre de la ligne pour pondre de la ligne. Une intrigue redondante, un point de départ fantastique absolument sous-exploité, des personnages auxquels je ne me suis pas spécialement attachée, j’ai terriblement ramé à lire ce livre qui m’a semblé interminable. Je ne suis même pas sûre de lire la suite, c’est dire…
Seulement voilà, Black-Out est un livre de près de 700 pages, et 700 pages, dans certaines circonstances, cela peut s’avérer très long. Malheureusement ici, la réalité historique prend totalement le pas sur la science-fiction. Le voyage dans le temps n’est qu’un simple prétexte pour mettre les personnages en situation. Point. Pendant plus de 300 pages, l’auteur nous décrit le Londres de l’époque, le Blitz, les bombardements, la manière dont les Londoniens les ont vécus… Pas forcément inintéressant, à condition d’avoir choisi ce livre pour ça, ce qui n’était clairement pas mon cas. Du point de vue de l’intrigue, pendant toute la première moitié du livre, il ne se passe rien.
Lorsque l’intrigue reprend enfin le pas sur l’aspect historique - nos historiens s’aperçoivent qu’ils ne peuvent plus regagner leur époque -, et que l’on se dit qu’il va quand même y avoir un peu d’action, qu’il va enfin se passer quelque chose, ce n’est qu’une succession ininterrompue de « Je vais au point de saut. Mince, ça ne marche pas, il se passe quelque chose d’anormal. Mais ce n’est pas grave, ils vont m’envoyer une équipe de récupération. Ah non, elle ne vient pas. Je retourne au point de saut… », le tout entre deux nuits passées dans un abri souterrain quelconque. Et à nouveau c’est long, très long, jusqu’au « Suite au prochain numéro » final. Et là, si je ne l’avais pas lu en numérique, le bouquin serait passé par la fenêtre, je crois !
Une grosse grosse déception, d’une part parce que je ne m’attendais pas du tout à ça, mais aussi parce que l’auteur a tendance à pondre de la ligne pour pondre de la ligne. Une intrigue redondante, un point de départ fantastique absolument sous-exploité, des personnages auxquels je ne me suis pas spécialement attachée, j’ai terriblement ramé à lire ce livre qui m’a semblé interminable. Je ne suis même pas sûre de lire la suite, c’est dire…
Ma note : ★★☆☆☆
5 commentaires
C'est vrai qu'il ne se passe pas grand chose (et un peu toujours la même chose) et que le côté science-fiction n'est pas tellement exploité mais curieusement j'ai été prise par les petites histoires de tous ces gens et en particulier des 3 protagonistes. Je pense que c'est grâce au talent d'écriture de l'auteur qui a réussi à me faire entrer dans son histoire.
RépondreSupprimerTu as lu la suite ? Moi, ça m'a découragée pour un temps, je crois ! ;o)
SupprimerNon je n'ai pas encore lu la suite, peut-être l'année prochaine.
SupprimerL'histoire a l'air assez proche de celle d'un de ses romans précédents, Sans parler du chien, qui joue aussi sur le voyage dans le temps d'historiens, mais là il est avant tout question de risque de paradoxe temporel.
RépondreSupprimerPar contre, je n'ai absolument pas accroché et je ne l'ai pas fini. L'histoire ne me passionnait pas, et le style de l'auteure ne pas m'a pas emballée.
Voilà qui me rassure ! J'étais un peu passée pour une extra-terrestre en disant ne pas avoir aimé Black-Out ! ^^
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