On se retrouve aujourd’hui avec Les voiles d’Azara, le deuxième et dernier tome de la saga Shâhra, de Charlotte Bousquet. Bien qu’il soit clairement un tome d’introduction, j’avais adoré le premier, avec son univers oriental très sympathique et ses héroïnes attachantes. J’attendais donc beaucoup de cette suite, et notamment le développement d’une intrigue déjà un poil trop effacée. Je l’ai hélas trouvée décevante et je m’en vais vous expliquer pourquoi.
J’ai découvert Les masques d’Azr’Khila il y a un an tout juste, en décembre 2020, et si je me réfère à ma chronique et à ma note de l’époque, on n’était pas loin du coup de cœur. Pourtant, avec le recul, je me rends compte que je n’ai gardé que peu de souvenirs de ce roman. Je me rappelais des grandes lignes et des quatre héroïnes, mais absolument pas du détail de leurs parcours. Parfois ce n’est pas très grave, ici c’était vraiment gênant et j’ai pataugé un bon moment pour retrouver mes petits.
Malgré tout, j’étais heureuse de me replonger dans cet univers. L’aridité du désert, sa faune et sa flore, ses créatures merveilleuses (des griffons !), ses légendes et sa mythologie (n’oublions pas que deux des héroïnes sont les élues de deux déesses). C’est toujours aussi dépaysant et la plume de l’autrice s’y prête bien. Malheureusement, ça ne fait pas tout et sans une réelle intrigue, quelque chose d’un peu construit, cela finit par sonner creux et c’est le sentiment que je retiens, au final.
En effet, l’intrigue tient en une phrase : quatre jeunes femmes essaient d’empêcher un mage d’accéder à l’immortalité avant qu’un ancien (et méchant) Dieu ne s’empare de son corps. La plupart du temps, c’est un fil rouge et nombre d’intrigues gravitent autour. Ici, il n’y a que ça ! Si le premier tome faisait office de présentation de l’univers et des personnages, j’attendais du second qu’il développe une trame plus complexe et qu’il fasse évoluer les héroïnes. Raté ! Trois d’entre elles restent complètement passives face à leur destinée, se laissant trimballer à droite et à gauche en une errance sans fin dans le désert. La quatrième finit par agir mais les choses lui semblent si faciles qu’on se demande bien pourquoi elle ne l’a pas fait avant ! Ajoutez-y une fin précipitée et la question s'impose : tout ça pour ça ?
J’ai découvert Les masques d’Azr’Khila il y a un an tout juste, en décembre 2020, et si je me réfère à ma chronique et à ma note de l’époque, on n’était pas loin du coup de cœur. Pourtant, avec le recul, je me rends compte que je n’ai gardé que peu de souvenirs de ce roman. Je me rappelais des grandes lignes et des quatre héroïnes, mais absolument pas du détail de leurs parcours. Parfois ce n’est pas très grave, ici c’était vraiment gênant et j’ai pataugé un bon moment pour retrouver mes petits.
Malgré tout, j’étais heureuse de me replonger dans cet univers. L’aridité du désert, sa faune et sa flore, ses créatures merveilleuses (des griffons !), ses légendes et sa mythologie (n’oublions pas que deux des héroïnes sont les élues de deux déesses). C’est toujours aussi dépaysant et la plume de l’autrice s’y prête bien. Malheureusement, ça ne fait pas tout et sans une réelle intrigue, quelque chose d’un peu construit, cela finit par sonner creux et c’est le sentiment que je retiens, au final.
En effet, l’intrigue tient en une phrase : quatre jeunes femmes essaient d’empêcher un mage d’accéder à l’immortalité avant qu’un ancien (et méchant) Dieu ne s’empare de son corps. La plupart du temps, c’est un fil rouge et nombre d’intrigues gravitent autour. Ici, il n’y a que ça ! Si le premier tome faisait office de présentation de l’univers et des personnages, j’attendais du second qu’il développe une trame plus complexe et qu’il fasse évoluer les héroïnes. Raté ! Trois d’entre elles restent complètement passives face à leur destinée, se laissant trimballer à droite et à gauche en une errance sans fin dans le désert. La quatrième finit par agir mais les choses lui semblent si faciles qu’on se demande bien pourquoi elle ne l’a pas fait avant ! Ajoutez-y une fin précipitée et la question s'impose : tout ça pour ça ?
Une lecture qui laisse un goût amer. L'univers est sympathique, les héroïnes très développées, il y avait un gros potentiel, mais c’est comme si Charlotte Bousquet avait oublié pourquoi elle était là : nous raconter une histoire et la développer ! Dommage, le tome 1 m’avait conquise…
Note : ★★★☆☆
Shâhra, tome 2 : Les voiles d'Azara, de Charlotte Bousquet
Editions Mnémos (2020) - 266 pages - Support numérique - Fantasy
Malik est aux abois. La magie des kenzi ne suffit plus à nourrir son corps ravagé. Pour protéger les membres de la caravane de sa folie, Aya Sin n'a d'autre choix qu'accepter son héritage. Prête à tout pour retrouver Riwan, Djiane guide la troupe vers le nord - peu importe les morts et les larmes. En pleine tempête de sable, Tiyyi retrouve Arkhane, gravement blessée et ses compagnons... Pendant ce temps l'Asag s'étend lentement en corrompant les terres. À sa source, Kéfrou, le dieu fou, que nul ne semble pouvoir arrêter...
Le site de l'autrice : https://charlottebousquet.fr/
Editions Mnémos (2020) - 266 pages - Support numérique - Fantasy
Malik est aux abois. La magie des kenzi ne suffit plus à nourrir son corps ravagé. Pour protéger les membres de la caravane de sa folie, Aya Sin n'a d'autre choix qu'accepter son héritage. Prête à tout pour retrouver Riwan, Djiane guide la troupe vers le nord - peu importe les morts et les larmes. En pleine tempête de sable, Tiyyi retrouve Arkhane, gravement blessée et ses compagnons... Pendant ce temps l'Asag s'étend lentement en corrompant les terres. À sa source, Kéfrou, le dieu fou, que nul ne semble pouvoir arrêter...
Le site de l'autrice : https://charlottebousquet.fr/
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