Dernière excursion dans l’univers des Aînés, de Serenya Howell, avec ce troisième tome intitulé Le cycle brisé. Une saga pour laquelle j’aurais eu un véritable coup de foudre et, contrairement à ce que diront les mauvaises langues, pas seulement parce qu’il y a des dragons à l’intérieur ! Non, pour l’originalité de l’histoire, pour les personnages attachants et la plume pleine d’émotion aussi. Retour en arrière sur une fin qui déchire, dans tous les sens du terme.
Plusieurs siècles se sont écoulés depuis la fin du cycle de Dënorh, plusieurs siècles à l'issue desquels Asroth se retrouve piégé dans son œuf. Piégé ? À moins que, pour quelque obscure raison, il ait décidé d’y rester à jamais. Plus personne ne trouve grâce à ses yeux sur les sables et sa sœur se désespère de le voir un jour éclore à nouveau. Tant et si bien qu’elle finit par en perdre la raison et quand Vie se met à faire preuve d’intransigeance et de violence, la fin du monde est proche, la fin d’un monde.
Longtemps, je me suis demandé ce que Serenya allait inventer comme fin à cette saga. La connaissant, ce ne serait sûrement pas tout rose et c’était tant mieux parce que j’aime les auteurs qui assument leur part d’obscurité.
Eh bien, tout du long, Le cycle brisé dégage un sentiment de détresse et d’inéluctabilité qui vous prend à la gorge. On suit les pas de Myä, nouveau Maître de Mort au destin si particulier, gamine perdue dont les sentiments, bien qu’il s’en défende, finissent par déteindre sur son Aîné. Ceux d’Ayrän aussi, Maître de Vie, à la fois juge et partie de la folie de Lëysha. Et on comprend, si ce n’était déjà fait, à quel point les Maîtres sont le talon d’Achille de leurs Dieux.
Pour moi, cependant, Le cycle brisé n’est l’histoire que d’un seul : Asroth. Asroth et son amour sans faille pour sa sœur, Asroth et la malédiction de ce qu’il représente, de ce qu’il est intrinsèquement et contre quoi il ne peut lutter : la Mort. J’ai adoré chacun des cycles de la saga mais il se dégage de ce troisième volume une émotion qui n’y était pas dans les précédents. Le dénouement déchire le cœur mais il est beau. Par contre, ne lisez pas l'épilogue, vous risqueriez d’avoir envie de vous pendre, après ça !
En résumé, une saga à ne manquer sous aucun prétexte. Du genre qu’on n’oublie pas et qu’on relit de temps en temps avec la nostalgie des merveilleux moments que l’on a passés avec elle. Un coup de cœur, un vrai.
Plusieurs siècles se sont écoulés depuis la fin du cycle de Dënorh, plusieurs siècles à l'issue desquels Asroth se retrouve piégé dans son œuf. Piégé ? À moins que, pour quelque obscure raison, il ait décidé d’y rester à jamais. Plus personne ne trouve grâce à ses yeux sur les sables et sa sœur se désespère de le voir un jour éclore à nouveau. Tant et si bien qu’elle finit par en perdre la raison et quand Vie se met à faire preuve d’intransigeance et de violence, la fin du monde est proche, la fin d’un monde.
Longtemps, je me suis demandé ce que Serenya allait inventer comme fin à cette saga. La connaissant, ce ne serait sûrement pas tout rose et c’était tant mieux parce que j’aime les auteurs qui assument leur part d’obscurité.
Eh bien, tout du long, Le cycle brisé dégage un sentiment de détresse et d’inéluctabilité qui vous prend à la gorge. On suit les pas de Myä, nouveau Maître de Mort au destin si particulier, gamine perdue dont les sentiments, bien qu’il s’en défende, finissent par déteindre sur son Aîné. Ceux d’Ayrän aussi, Maître de Vie, à la fois juge et partie de la folie de Lëysha. Et on comprend, si ce n’était déjà fait, à quel point les Maîtres sont le talon d’Achille de leurs Dieux.
Pour moi, cependant, Le cycle brisé n’est l’histoire que d’un seul : Asroth. Asroth et son amour sans faille pour sa sœur, Asroth et la malédiction de ce qu’il représente, de ce qu’il est intrinsèquement et contre quoi il ne peut lutter : la Mort. J’ai adoré chacun des cycles de la saga mais il se dégage de ce troisième volume une émotion qui n’y était pas dans les précédents. Le dénouement déchire le cœur mais il est beau. Par contre, ne lisez pas l'épilogue, vous risqueriez d’avoir envie de vous pendre, après ça !
En résumé, une saga à ne manquer sous aucun prétexte. Du genre qu’on n’oublie pas et qu’on relit de temps en temps avec la nostalgie des merveilleux moments que l’on a passés avec elle. Un coup de cœur, un vrai.
Note : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥
Les Aînés, tome 3 : Le cycle brisé, de Serenya Howell
Editions Plume Blanche (2022) - 303 pages - Support papier - Fantasy
Depuis la mort de Denörh, bien du temps s'est écoulé. Aujourd'hui, Asroth, l'Aîné Mort, reste cloitré dans son oeuf, insensible aux suppliques de sa soeur comme à la présence d'un éventuel nouveau Maître. Les sombres projets de la Furie, mis en place des Cycles auparavant, semblent enfin porter leurs fruits.... mais à quel prix ! Des années après l'avènement de Dënorh. Des siècles après l'ascension de Talyä.
Le site de l'autrice : https://serenyahowell.wixsite.com/accueil
Editions Plume Blanche (2022) - 303 pages - Support papier - Fantasy
Depuis la mort de Denörh, bien du temps s'est écoulé. Aujourd'hui, Asroth, l'Aîné Mort, reste cloitré dans son oeuf, insensible aux suppliques de sa soeur comme à la présence d'un éventuel nouveau Maître. Les sombres projets de la Furie, mis en place des Cycles auparavant, semblent enfin porter leurs fruits.... mais à quel prix ! Des années après l'avènement de Dënorh. Des siècles après l'ascension de Talyä.
Le site de l'autrice : https://serenyahowell.wixsite.com/accueil
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