Première excursion dans l’univers de Michael Connelly avec Créance de sang, un polar adapté au cinéma par Clint Eastwood, arrivé dans ma PAL complètement par hasard. On y fait la connaissance de Terry McCaleb, ancien agent du FBI qui vient de subir une greffe de cœur et qui voit un jour débarquer chez lui Graciela Rivers, dont la sœur a été assassinée au cours d’un hold-up. Sous prétexte qu’il a hérité de son cœur, elle lui demande de reprendre l’enquête.
À la lecture de ce roman, on comprend facilement ce qui a pu attirer Clint Eastwood dans cette histoire très hollywoodienne, celle d’un homme physiquement diminué qui va devoir se transcender au nom de la justice et de l’amour. Présenté comme ça, ça fait très cliché, il faut bien le dire, mais Michael Connelly nous propose néanmoins un personnage bien construit, auquel on s’attache somme toute facilement. Sa renaissance constitue la part de lumière d’un roman plutôt sombre, en définitive.
Du côté de l’intrigue, j’ai découvert un auteur habile à construire un scénario complexe mais bien ficelé, où tout tombe à point nommé, chaque détail ayant son importance. Si tout commence par un casse tout bête, l’affaire prend petit à petit une ampleur inattendue, et la grande force de Connelly est de réussir à le faire de manière crédible. La trame offre nombre de rebondissements et de retournements de situation, certains un peu attendus, certes, mais c’est sans temps mort, ce qui en fait un bon polar.
Oui mais alors, pourquoi seulement trois étoiles, me direz-vous ? Peut-être parce qu’il m’a manqué un peu de tension dans tout ça. C’est une bonne histoire, je ne dis pas le contraire, mais je n’y ai pas trouvé grande intensité. C’est très réaliste et, comme chacun sait, éplucher les faits, chercher des indices, tout ça prend beaucoup de temps, notre enquêteur ressasse sans arrêt les mêmes éléments pour les mettre en perspective de manière différente. Alors c’est ce qui finit par le mener à l’assassin bien sûr, mais pour nous, lecteurs, cela manque parfois un peu de temps forts.
Au final, une lecture plaisante mais pas extraordinaire non plus. À conseiller à tous ceux qui privilégient le réalisme à l’intensité. Tout est rondement mené, logique, implacable, mais je ne l’ai pas perçu comme un page-turner, je n’ai jamais trépigné à l’idée de reprendre mon livre. Un moment sympathique mais sans plus.
À la lecture de ce roman, on comprend facilement ce qui a pu attirer Clint Eastwood dans cette histoire très hollywoodienne, celle d’un homme physiquement diminué qui va devoir se transcender au nom de la justice et de l’amour. Présenté comme ça, ça fait très cliché, il faut bien le dire, mais Michael Connelly nous propose néanmoins un personnage bien construit, auquel on s’attache somme toute facilement. Sa renaissance constitue la part de lumière d’un roman plutôt sombre, en définitive.
Du côté de l’intrigue, j’ai découvert un auteur habile à construire un scénario complexe mais bien ficelé, où tout tombe à point nommé, chaque détail ayant son importance. Si tout commence par un casse tout bête, l’affaire prend petit à petit une ampleur inattendue, et la grande force de Connelly est de réussir à le faire de manière crédible. La trame offre nombre de rebondissements et de retournements de situation, certains un peu attendus, certes, mais c’est sans temps mort, ce qui en fait un bon polar.
Oui mais alors, pourquoi seulement trois étoiles, me direz-vous ? Peut-être parce qu’il m’a manqué un peu de tension dans tout ça. C’est une bonne histoire, je ne dis pas le contraire, mais je n’y ai pas trouvé grande intensité. C’est très réaliste et, comme chacun sait, éplucher les faits, chercher des indices, tout ça prend beaucoup de temps, notre enquêteur ressasse sans arrêt les mêmes éléments pour les mettre en perspective de manière différente. Alors c’est ce qui finit par le mener à l’assassin bien sûr, mais pour nous, lecteurs, cela manque parfois un peu de temps forts.
Au final, une lecture plaisante mais pas extraordinaire non plus. À conseiller à tous ceux qui privilégient le réalisme à l’intensité. Tout est rondement mené, logique, implacable, mais je ne l’ai pas perçu comme un page-turner, je n’ai jamais trépigné à l’idée de reprendre mon livre. Un moment sympathique mais sans plus.
Note : ★★★☆☆
Créance de sang, de Michael Connelly
Editions France Loisirs (2015) - 604 pages - Support papier - Thrillers & Polars
Ancien du FBI, Terry McCaleb est au bout du rouleau. Opéré du coeur, il occupe son inactivité à remettre à neuf le bateau légué par son père. Cette quiétude est brutalement remise en cause par Graciela Rivers. La jeune femme lui révèle que le coeur greffé qui l'a sauvé de la mort appartenait à sa soeur, abattue par un tueur cagoulé. Terry a désormais une créance dont il doit s'acquitter, malgré lui et les fermes contre-indications de son médecin !
Le site de l'autrice : https://www.michaelconnelly.com/
Editions France Loisirs (2015) - 604 pages - Support papier - Thrillers & Polars
Ancien du FBI, Terry McCaleb est au bout du rouleau. Opéré du coeur, il occupe son inactivité à remettre à neuf le bateau légué par son père. Cette quiétude est brutalement remise en cause par Graciela Rivers. La jeune femme lui révèle que le coeur greffé qui l'a sauvé de la mort appartenait à sa soeur, abattue par un tueur cagoulé. Terry a désormais une créance dont il doit s'acquitter, malgré lui et les fermes contre-indications de son médecin !
Le site de l'autrice : https://www.michaelconnelly.com/
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