S’il est une chose qu’on ne peut pas reprocher à Victor Dixen, c’est de ne pas chercher à se renouveler ! Avec lui, on est assuré de voyager, du point de vue géographique, certes, mais aussi temporel. Avec La cour des ténèbres, il nous transporte dans une uchronie où Louis XIV a été transmuté en vampire juste avant de mourir et règne désormais sur une grande partie du monde connu. Les simples mortels sont relégués au rang de bétail et subissent le joug des nobles de l’aristocratie vampirique. Bienvenue dans l’univers et le premier tome de Vampyria !
Si j’ai bien aimé ce roman, j’espérais que l’auteur se détacherait un peu des standards de la littérature YA et j’ai été un peu déçue. L’héroïne est à nouveau une adolescente, qui se retrouve à intégrer une école où elle n’a en principe pas sa place, avec toutes les difficultés que cela implique. C’est plaisant à lire, je ne dis pas le contraire, c’est plein de rebondissements, attendus ou non, et on ne s’ennuie pas. Mais ce n’est pas très original non plus. Pourquoi faut-il toujours qu’il y ait une école avec une peste et un jeune premier ? Bon, c’était le bémol, passons aux points positifs !
J’ai trouvé l’aspect uchronique plutôt bien réalisé. Faire de Louis XIV, ce roi ambitieux et doté d’une très haute estime de lui-même, le père de tous les vampires, était une idée de génie. J’ai beaucoup aimé la manière dont l’auteur adapte l’Histoire à son univers. On retrouve bien les dérives de la cour de France de l’époque, avec les intrigues de la noblesse, la fronde qui se rassemble en secret pour tuer le roi, le tout rendu plus sombre encore par l’aspect vampirique du truc. Je reste très intriguée par la Faculté Hématique et ses créations - tant de belles idées ! - et j’espère que nous y reviendrons dans la suite.
Du côté des personnages, j’avoue avoir été un peu agacée par Jeanne et son désir de vengeance. De la jeune fille naïve qui n’avait jamais soupçonné que sa famille puisse appartenir à la fronde, elle devient une guerrière déterminée à trucider le roi ! J’ai trouvé la transformation un peu trop soudaine pour être crédible. En outre, son jusqu’au-boutisme me l’a rendue peu sympathique, dans le sens où elle est prête à sacrifier tout le monde, y compris ses amis, à cette cause discutable. En revanche, je me suis prise d’affection pour Proserpina, Naoka, Rafael et même Suraj ! J’espère que nous les retrouverons très vite.
Au final, j’ai trouvé l’univers très bien construit, avec une cour cruelle et perverse à souhaits. Il y a des tas de thématiques à aborder et j’ai hâte de partir à la découverte de la Vampyria. J’ai été bluffée par le retournement de situation concernant Tristan, je ne l’avais pas anticipé et c’était une belle surprise. En revanche, j’ai moins apprécié l’héroïne, son désir de vengeance et ses chicaneries scolaires mais malgré cela, je lirai quand même la suite avec plaisir, ne vous y trompez pas !
Si j’ai bien aimé ce roman, j’espérais que l’auteur se détacherait un peu des standards de la littérature YA et j’ai été un peu déçue. L’héroïne est à nouveau une adolescente, qui se retrouve à intégrer une école où elle n’a en principe pas sa place, avec toutes les difficultés que cela implique. C’est plaisant à lire, je ne dis pas le contraire, c’est plein de rebondissements, attendus ou non, et on ne s’ennuie pas. Mais ce n’est pas très original non plus. Pourquoi faut-il toujours qu’il y ait une école avec une peste et un jeune premier ? Bon, c’était le bémol, passons aux points positifs !
J’ai trouvé l’aspect uchronique plutôt bien réalisé. Faire de Louis XIV, ce roi ambitieux et doté d’une très haute estime de lui-même, le père de tous les vampires, était une idée de génie. J’ai beaucoup aimé la manière dont l’auteur adapte l’Histoire à son univers. On retrouve bien les dérives de la cour de France de l’époque, avec les intrigues de la noblesse, la fronde qui se rassemble en secret pour tuer le roi, le tout rendu plus sombre encore par l’aspect vampirique du truc. Je reste très intriguée par la Faculté Hématique et ses créations - tant de belles idées ! - et j’espère que nous y reviendrons dans la suite.
Du côté des personnages, j’avoue avoir été un peu agacée par Jeanne et son désir de vengeance. De la jeune fille naïve qui n’avait jamais soupçonné que sa famille puisse appartenir à la fronde, elle devient une guerrière déterminée à trucider le roi ! J’ai trouvé la transformation un peu trop soudaine pour être crédible. En outre, son jusqu’au-boutisme me l’a rendue peu sympathique, dans le sens où elle est prête à sacrifier tout le monde, y compris ses amis, à cette cause discutable. En revanche, je me suis prise d’affection pour Proserpina, Naoka, Rafael et même Suraj ! J’espère que nous les retrouverons très vite.
Au final, j’ai trouvé l’univers très bien construit, avec une cour cruelle et perverse à souhaits. Il y a des tas de thématiques à aborder et j’ai hâte de partir à la découverte de la Vampyria. J’ai été bluffée par le retournement de situation concernant Tristan, je ne l’avais pas anticipé et c’était une belle surprise. En revanche, j’ai moins apprécié l’héroïne, son désir de vengeance et ses chicaneries scolaires mais malgré cela, je lirai quand même la suite avec plaisir, ne vous y trompez pas !
Note : ★★★★☆
Plus d'informations
Vampyria, tome 1 : La cour des ténèbres, de Victor Dixen
Editions Robert Laffont (2020) - 491 pages - Support numérique - Ados & YA
"Tu vas t’épanouir à Versailles telle une fleur exotique. Les vampyres du palais raffolent de tout ce qui sort de l’ordinaire. Mais attention : la Cour des Ténèbres a ses codes, ses pièges mortels, et le moindre faux pas s’y paye au prix du sang…"
En l'an de grâce 1715, le Roy-Soleil s’est transmuté en vampyre pour devenir le Roy des Ténèbres. Depuis, il règne en despote absolu sur la Vampyria : une vaste coalition à jamais figée dans un âge sombre, rassemblant la France et ses royaumes vassaux. Un joug de fer est imposé au peuple, maintenu dans la terreur et littéralement saigné pour nourrir l’aristocratie vampyrique.
Trois siècles plus tard, Jeanne est arrachée à sa famille de roturiers et catapultée à l’école formant les jeunes nobles avant leur entrée à la Cour. Entre les intrigues des morts-vivants du palais, les trahisons des autres élèves et les abominations grouillant sous les ors de Versailles, combien de temps Jeanne survivra-t-elle ?
Site de l'auteur : http://victordixen.com/
Editions Robert Laffont (2020) - 491 pages - Support numérique - Ados & YA
"Tu vas t’épanouir à Versailles telle une fleur exotique. Les vampyres du palais raffolent de tout ce qui sort de l’ordinaire. Mais attention : la Cour des Ténèbres a ses codes, ses pièges mortels, et le moindre faux pas s’y paye au prix du sang…"
En l'an de grâce 1715, le Roy-Soleil s’est transmuté en vampyre pour devenir le Roy des Ténèbres. Depuis, il règne en despote absolu sur la Vampyria : une vaste coalition à jamais figée dans un âge sombre, rassemblant la France et ses royaumes vassaux. Un joug de fer est imposé au peuple, maintenu dans la terreur et littéralement saigné pour nourrir l’aristocratie vampyrique.
Trois siècles plus tard, Jeanne est arrachée à sa famille de roturiers et catapultée à l’école formant les jeunes nobles avant leur entrée à la Cour. Entre les intrigues des morts-vivants du palais, les trahisons des autres élèves et les abominations grouillant sous les ors de Versailles, combien de temps Jeanne survivra-t-elle ?
Site de l'auteur : http://victordixen.com/
0 commentaires