La première n’a l’air de rien, mais elle m’a agacée d’emblée. L’intrigue de L’égarée prend place en pleine canicule, à tel point que les autorités ont décidé qu’il valait mieux, désormais, vivre la nuit et dormir le jour. Ainsi, la ville est quasi déserte durant la journée mais la nuit, les magasins sont ouverts, les gens vont travailler et faire leurs courses. Heu… L’auteur pense-t-il vraiment qu’il soit si simple d’adapter les habitudes et le rythme de vie de millions de gens, comme ça, en claquant des doigts ? Nous sommes des êtres diurnes, notre corps est conçu pour ça, mais quid de tous les troubles que cela pourrait engendrer, n’est-ce pas ? En terme de cohérence, on peut dire que ça se pose là, et ça commençait bien mal.
Bref, passons là-dessus et revenons à l’intrigue. Samantha a treize ans lorsqu’elle est enlevée un matin en allant au collège. Quinze ans plus tard, elle refait surface, nue, au bord d’une route dans les marais, avec une jambe cassée et plus aucun souvenir. Hospitalisée, la jeune femme est alors confiée à un spécialiste chargé de l’aider à retrouver la mémoire pour que la police puisse arrêter son kidnappeur. En parallèle, il y a Bruno Genko, détective privé engagé par les parents dans le passé pour les aider à retrouver leur fille. A lui tout seul, il constitue le deuxième point noir de ce roman, pour moi en tous cas.
Pourquoi ? Parce que Genko a le charisme d’une huître ! L’archétype du détective véreux qui s’est fait une petite fortune en résolvant ses affaires sur le Dark Web, et a profité de la détresse des parents de la petite pour s’en mettre à nouveau plein les poches sans rien apporter de nouveau à l’enquête. A présent, il veut comprendre ce qui s’est passé et arrêter le coupable, il a le sentiment de le devoir à Samantha. Bah oui parce que maintenant, il est malade et condamné, soudain avide de rédemption… Alors moi, autant vous le dire tout de suite, je n’ai pas ressenti d’empathie ni la moindre sympathie à son égard.
Pourtant, l’intrigue en elle-même n’est pas si mal. Les chapitres alternent entre l’hôpital, où Sam recouvre peu à peu des souvenirs du labyrinthe, et l’enquête de Genko. Cet homme avec sa tête de lapin et ses yeux en forme de cœurs fait vraiment froid dans le dos, tout comme les jeux qu’il imposait à Samantha. Plus la vérité rejaillit, pire elle est, ça fait mal au cœur. Peut-on vraiment espérer guérir l’esprit de la victime après tout ça ? La question est posée et l’auteur tranche dans le vif avec un retournement de situation assez confus. Je ne suis d’ailleurs pas tout à fait sûre d’avoir compris le final et c'est mon troisième point noir. Si quelqu’un a une explication, je prends !
Troisième lecture du #PumpkinAutumnChallenge 2019.
Note : ★★★☆☆
Saga Mila Vasquez, tome 3 : L'égarée, de Donato Carrisi
Editions Calmann-Lévy (2018) - 332 pages - Support numérique - Thrillers & Polars
Dans une atmosphère étouffante, dans une ville engourdie par une vague de canicule, une jeune femme est retrouvée dans les bois, nue avec une jambe cassée. Elle a réussi à s’échapper après une longue séquestration. Elle est encore vivante, mais totalement désorientée. Aussitôt prise en main dans un hôpital spécialisé, la jeune femme est interrogée par un spécialiste, le Docteur Green, mais ne se souvient que de quelques bribes de ce qui lui est arrivé. Un homme, un labyrinthe, un bébé… Tout est flou. Cependant, son identité a bien été retrouvée : il s’agit de Samantha, kidnappée il y a quinze ans, un cas surmédiatisé à l’époque. Sa réapparition fait la une de tous les journaux et met la police dans l’embarras. C’est alors que le détective privé Bruno Genko décide de reprendre l’enquête qu’il avait démarrée à l’époque, embauché par les parents de la victime. Cependant, la donne a changé car Genko, atteint d’une grave maladie, sait que ses jours sont comptés : le cas de Samantha sera sa dernière mission. De fil en aiguille, Genko parvient à retrouver des indices ignorés à l’époque, et commence à faire le lien avec des enfants abusés par le clergé… Mais où se cache donc le kidnappeur sadique qui a enfermé Samantha ? Et, en a-t-il enfermé d’autres ? Le compte à rebours s’enclenche, l’ombre du Chuchoteur plane, et Bruno Genko a si peu de temps pour résoudre l’enquête…
Le site de l'auteur : http://www.donato-carrisi.fr/
Editions Calmann-Lévy (2018) - 332 pages - Support numérique - Thrillers & Polars
Dans une atmosphère étouffante, dans une ville engourdie par une vague de canicule, une jeune femme est retrouvée dans les bois, nue avec une jambe cassée. Elle a réussi à s’échapper après une longue séquestration. Elle est encore vivante, mais totalement désorientée. Aussitôt prise en main dans un hôpital spécialisé, la jeune femme est interrogée par un spécialiste, le Docteur Green, mais ne se souvient que de quelques bribes de ce qui lui est arrivé. Un homme, un labyrinthe, un bébé… Tout est flou. Cependant, son identité a bien été retrouvée : il s’agit de Samantha, kidnappée il y a quinze ans, un cas surmédiatisé à l’époque. Sa réapparition fait la une de tous les journaux et met la police dans l’embarras. C’est alors que le détective privé Bruno Genko décide de reprendre l’enquête qu’il avait démarrée à l’époque, embauché par les parents de la victime. Cependant, la donne a changé car Genko, atteint d’une grave maladie, sait que ses jours sont comptés : le cas de Samantha sera sa dernière mission. De fil en aiguille, Genko parvient à retrouver des indices ignorés à l’époque, et commence à faire le lien avec des enfants abusés par le clergé… Mais où se cache donc le kidnappeur sadique qui a enfermé Samantha ? Et, en a-t-il enfermé d’autres ? Le compte à rebours s’enclenche, l’ombre du Chuchoteur plane, et Bruno Genko a si peu de temps pour résoudre l’enquête…
Le site de l'auteur : http://www.donato-carrisi.fr/
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