Registre des morts

Titre : Registre des morts
Auteur : Patricia Cornwell

Cycle : Saga Kay Scarpetta - Tome : 15
Date de sortie : 6 mars 2008
EAN : 9782848930510

Présentation de l'éditeur :
La morgue inscrit tous les décès au Registre des morts. Ce livre va bientôt prendre une signification différente pour Kay Scarpetta. Lorsqu'elle s'installe à Charleston, en Caroline du Sud, pour y ouvrir avec sa nièce Lucy et Pete Marino un cabinet de médecine légale, elle croit commencer une vie idéale. Mais très vite, elle entre en conflit avec des politiciens locaux et on cherche à saboter son projet. Débute alors une série de morts violentes : un meurtre rituel, un enfant victime de sévices, une joueuse de tennis retrouvée mutilée à Rome, sans autre lien entre ces affaires qu'une certaine patiente d'un prestigieux hôpital psychiatrique de Nouvelle Angleterre. D'autres noms s'ajouteront au Registre des morts, peut-être même celui de Kay.

Ma critique :
J’ai commencé à m’intéresser aux aventures de Kay Scarpetta il y a des années de cela, j’étais ado. A l’époque, le job de médecin légiste était encore nébuleux pour le commun des mortels, il n’y avait pas toutes ces séries américaines que l’on connaît. J’adorais à la fois les intrigues et les personnages de Patricia Cornwell : Kay, Lucy, Benton et même Marino, ce policier bourru qu’on sentait déjà au bord du gouffre. Et puis, sans vraiment savoir pourquoi, je suis passée à autre chose. Jusqu’à ce que quelqu’un, sur Livraddict, rappelle ces romans à mon bon souvenir.

Je ne sais si c’est parce que j’avais un peu perdu le fil de l’histoire, depuis le temps, mais j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans Registre des morts. Dès le départ, j’avais l’impression dérangeante d’avoir raté un train, et je me la suis traînée pendant toute ma lecture. On fait perpétuellement référence à des évènements auxquels je ne me souvenais pas d’avoir assisté, qui ont une incidence sur les personnages, mais également sur l’intrigue, même si on ne le découvre que tardivement. Après avoir fait des recherches, j’ai dû me rendre à l’évidence : non, je n’avais pas raté un tome !

Conséquence directe : les faits m’ont semblé, tout du long, n’avoir aucun rapport les uns avec les autres. Alors effectivement, on peut penser à une volonté de l’auteur pour noyer le poisson, mais ça rend l’intrigue pesante, lourde, poussive, d’autant plus que la mise en situation occupe plus de la moitié du livre ! Et de manière assez contradictoire avec toute cette pesanteur, au sein d’un même chapitre, on passe d’un lieu à un autre, d’un personnage à un autre, tout est trop… heurté, ça manque de fluidité, c’est bancal tout ça.

Les personnages ont changé également, je ne reconnaissais plus la Kay Scarpetta dont j’avais le souvenir, encore moins Marino, tout bonnement répugnant dans cet ouvrage. Mais que s’est-il passé pour qu’ils en soient arrivés là ? Toujours cette impression qu’il me manquait des éléments. Bon, au final, l’intrigue tient debout, ne me faîtes pas dire ce que je n’ai pas dit, mais les explications nous sont parachutées dans les 50 dernières pages. Elles tombent on ne sait pas bien d’où, et m’ont laissée un peu frustrée parce que c’est typiquement le genre de fin qu’on ne peut pas voir venir, parce qu’on n’a aucun des éléments pour avant que la solution ne tombe, toute cuite.

Bref, la suite attendra quelques temps, je pense…

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