Titre : Retour au pays Auteur : Robin Hobb Cycle : L'Assassin Royal, Les Aventuriers de la Mer - Tome : Prélude Date de sortie : 1er juin 2007 EAN : 9782756401119 |
Présentation de l'éditeur :
Ce que l'esprit conscient ne perçoit pas, le cœur le sait déjà. Dans un rêve, j'ai traversé comme le vent ce Désert des Pluies, en rasant le sol mou, passant au travers des ramures qui se balançaient. Insoucieuse de la fange et de l'eau corrosive, j'ai pu voir soudain la beauté aux multiples strates des alentours. Je me tenais en équilibre, oscillant, comme un oiseau, sur une fronde de fougères. Un esprit du Désert des Pluies m'a murmuré : "Essaie de le dominer et il t'engloutira. Incorpore-toi à lui, et tu vivras."
Ma critique :
Retour au pays est un ouvrage que j'ai reçu de Gabrielle, dans le cadre d'un swap organisé sur Imag'In, et dont l'objectif était d'avancer dans la lecture d'une de nos sagas en cours, peut-être même de se lancer dans une nouvelle série, le but étant surtout de se faire réciproquement plaisir. C'est une novella que j'avais envie de lire depuis très longtemps, puisqu'elle décrit l'arrivée des premiers colons dans le Désert des Pluies de Robin Hobb, un de mes auteurs préférés.
La première remarque qui me vient à l'esprit, c'est que c'est court, bien trop court, comme toujours quand on aime ! Mais ça n'a rien de très constructif comme réflexion, alors passons... Retour au pays est un journal de bord, celui de Carillon Valjine, mère de famille issue de la noblesse, qui se retrouve exilée de Jamaillia dans le Désert des Pluies suite à un complot contre le Gouverneur auquel a participé son époux. Elle écrit, poussée par une espèce de devoir de mémoire, dans l'espoir que, peut-être, son journal soit un jour découvert et ses aventures rapportées à sa famille.
Le lecteur se retrouve alors témoin des débuts de cette petite colonie d'exilés sur les rives du Désert des Pluies, de la découverte de la faune locale, de la flore, mais aussi des vestiges d'une ancienne cité souterraine des Anciens, et de la magie pour le moins envahissante qui s'en dégage. Il assiste aussi, impuissant et frustré, au mauvais traitement de Carillon par son mari, aux bassesses des hommes poussés par la cupidité. De la position des femmes dans cette société misogyne aux pires défauts de l'humanité, Robin Hobb dresse ici, une fois encore, un fabuleux tableau, qui n'est pas dénué de poésie.
Un court prélude à ne pas manquer, pour qui a aimé et aime encore les sagas de l'Assassin Royal, Les Aventuriers de la Mer et Les Cités des Anciens. Du grand Robin Hobb, du bon.
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