Quatrième de couverture
Enfin c'est le grand soir : l'astéroïde dont tout le monde parle va percuter la Lune ! Familles, voisins, amis, tous se rassemblent pour observer le phénomène. Mais les choses ne se passent pas comme prévu. L'impact a été si violent que la Lune a dévié de son orbite et s'est rapprochée de la Terre. Peu à peu tout se dérègle... L'électricité puis l'eau sont coupées et les vivres commencent à manquer. Miranda et sa famille vont devoir accepter que la vie telle qu'ils la connaissaient a disparu à jamais.Ma chronique
Chroniques de la fin du monde, tome 1 : Au commencement est un ouvrage de Susan Beth Pfeffer que Stellade a sélectionné pour moi parmi trois présents dans ma PAL, dans le cadre du challenge Livra'deux pour Pal'Addict organisé sur Livraddict. Je ne savais pas bien à quoi m’attendre, puisqu'en dehors du quatrième de couverture, je n’avais absolument rien lu sur le sujet. Un astéroïde a heurté la surface de la Lune, la déviant de son orbite et la faisant s’approcher de la Terre de manière alarmante.
Ne vous y trompez pas, pas de Bruce Willis pour essayer de sauver le monde dans ce livre ! Présenté sous la forme d’un journal intime, on suit une famille de Pennsylvanie qui subit de plein fouet les effets de ce rapprochement lunaire, et du dérèglement des marées qui s’ensuit. Tsunamis, tremblements de terre, éruptions volcaniques, et j’en passe... Même si Miranda et les siens n’y sont pas directement confrontés, ils en subissent les terribles conséquences. Et c’est tout bonnement terrifiant à lire, parce que vraiment réaliste !
Rapidement, l’essence vient à manquer, et les denrées ne circulant plus à travers le pays, la menace de la faim s’installe. Puis le froid par manque de fioul, la soif, l’isolement à cause de la neige plus que précoce, la maladie… Autant de difficultés que l’on découvre au travers des yeux de Miranda, une jeune fille de 16 ans plutôt privilégiée à la base, et dont les sentiments deviennent rapidement chaotiques. Elle passe par toute une palette d’émotions qui nous touchent de près, elles pourraient être nôtres dans les mêmes circonstances.
Le déni pour commencer, car elle refuse longtemps d’envisager que les choses puissent ne pas s’améliorer, sans parler du fait qu’elles risquent d’empirer, puis la révolte, la colère, la jalousie envers son plus jeune frère même par moments, parce qu’il est davantage protégé par sa mère… Comment ne pas partager ses interrogations et ses angoisses ? Pourquoi continuer à se battre, à lutter pour notre survie, lorsque notre ultime désir est de ne pas voir ceux qu’on aime partir avant nous, de ne pas rester seul à la fin ?
Tellement de choses qui nous semblent évidentes sont remises en cause, dans ce livre. La force de Susan Beth Pfeffer est de ne jamais tomber dans le pathos, malgré un style criant de vérité. J’ai particulièrement apprécié cet aspect, l’écueil était clairement de risquer de trop en faire, et elle n’a pas trébuché dessus. Sans être un coup de cœur parce que certaines scènes sont un peu répétitives, c’est un livre que j’ai grandement apprécié, et je me surprends à ne plus regarder la lune de la même façon, à présent !
Note : ★★★★☆
Ne vous y trompez pas, pas de Bruce Willis pour essayer de sauver le monde dans ce livre ! Présenté sous la forme d’un journal intime, on suit une famille de Pennsylvanie qui subit de plein fouet les effets de ce rapprochement lunaire, et du dérèglement des marées qui s’ensuit. Tsunamis, tremblements de terre, éruptions volcaniques, et j’en passe... Même si Miranda et les siens n’y sont pas directement confrontés, ils en subissent les terribles conséquences. Et c’est tout bonnement terrifiant à lire, parce que vraiment réaliste !
Rapidement, l’essence vient à manquer, et les denrées ne circulant plus à travers le pays, la menace de la faim s’installe. Puis le froid par manque de fioul, la soif, l’isolement à cause de la neige plus que précoce, la maladie… Autant de difficultés que l’on découvre au travers des yeux de Miranda, une jeune fille de 16 ans plutôt privilégiée à la base, et dont les sentiments deviennent rapidement chaotiques. Elle passe par toute une palette d’émotions qui nous touchent de près, elles pourraient être nôtres dans les mêmes circonstances.
Le déni pour commencer, car elle refuse longtemps d’envisager que les choses puissent ne pas s’améliorer, sans parler du fait qu’elles risquent d’empirer, puis la révolte, la colère, la jalousie envers son plus jeune frère même par moments, parce qu’il est davantage protégé par sa mère… Comment ne pas partager ses interrogations et ses angoisses ? Pourquoi continuer à se battre, à lutter pour notre survie, lorsque notre ultime désir est de ne pas voir ceux qu’on aime partir avant nous, de ne pas rester seul à la fin ?
Tellement de choses qui nous semblent évidentes sont remises en cause, dans ce livre. La force de Susan Beth Pfeffer est de ne jamais tomber dans le pathos, malgré un style criant de vérité. J’ai particulièrement apprécié cet aspect, l’écueil était clairement de risquer de trop en faire, et elle n’a pas trébuché dessus. Sans être un coup de cœur parce que certaines scènes sont un peu répétitives, c’est un livre que j’ai grandement apprécié, et je me surprends à ne plus regarder la lune de la même façon, à présent !
Note : ★★★★☆
4 commentaires
Moi aussi, l'effet Lune m'a fait le même effet quand je l'ai lu!!!
RépondreSupprimerJe suis contente que tu aies passé un bon moment, quoique pas toujours facile...Tu vas lire la suite?il se passe à New-york avec d'autres personnages.J'ai préféré le 2 à mon avis.à bientôt.biz
Oui, je pense que je lirai la suite, peut-être pas tout de suite parce que j'ai pas mal d'autres engagements par contre. Mais si tu me dis que le tome 2 est encore mieux, voilà qui me donne envie ! ;o)
RépondreSupprimerHâte d'avoir ton avis sur Starters... Bisous.
J'ai beaucoup aimé ce livre aussi ;)
RépondreSupprimerTu as lu la suite, Nadège ?
RépondreSupprimer