Après être tombée sous le charme des sœurs Carmines et de leur univers dans les deux premiers tomes de la saga, j’en termine aujourd’hui avec Grisaille et la jeune Dolorine, qui quitte les siens pour faire sa rentrée des classes dans un pensionnat pour le moins inquiétant. Une nouvelle histoire abracadabrante dans ce monde au croisement entre ceux de Neil Gaiman et Tim Burton. Une lecture “jeunesse” qui a du chien, c’est le moins que l’on puisse dire.
Je me suis lancée dans ce dernier volume avec enthousiasme, anticipant le plaisir de retrouver la petite Dolorine et sa peluche toujours de mauvais conseil, j’ai nommé Monsieur Nyx. Dans la droite lignée de ses prédécesseurs, Dolorine à l’école nous entraîne au pensionnat de Mme Boggartine, où la fillette va faire sa première rentrée. Mais oh, stupeur ! Il n’y a aucun fantôme à l’école et, pour Dolorine qui s’est toujours sentie plus à l’aise avec eux qu’avec les humains, il y a là matière à enquêter.
Le ton est donné, c’est le même que pour les tomes précédents, humour noir à gogo. Et pourtant, tout le talent d’Ariel Holzl réside dans la manière dont il a su donner une personnalité originale et prégnante à chacune de ses trois héroïnes, tout en conservant un ton décalé toujours convaincant. On aurait pu croire qu’avec une petite fille naïve, cela fonctionnerait moins bien. Que nenni ! L’innocence de Dolorine fait des merveilles, elle est à la fois drôle et touchante.
Le charme gothique de l’univers et la personnalité de l’héroïne font donc le job. Malheureusement, c’est plus du côté de l’intrigue que le bât blesse. Car Dolorine est une petite fille, on ne peut pas lui faire faire n’importe quoi. De ce fait, malgré le côté aventureux de la fillette, le scénario reste très jeunesse, même s’il aborde la thématique importante de l’esclavage (de zombies, mais quand même). Je n’ai pas été si emballée que ça par les péripéties de Dolorine à l’école, et il m’a fallu attendre la fin du roman pour être vraiment prise dans l’histoire.
Malgré cela, je garderai un excellent souvenir de cette saga. Le cynisme et l’humour noir d’Ariel Holzl m’ont beaucoup plu. C’est frais, décalé, et on sent bien à quel point l’auteur s’éclate avec cette histoire. Une saga à recommander aux plus jeunes comme à tous les autres, pour le plaisir de la découverte et d’un très bon moment de lecture. Et n’oubliez pas qu’à Grisaille, c’est toujours la morte saison ! ;)
Je me suis lancée dans ce dernier volume avec enthousiasme, anticipant le plaisir de retrouver la petite Dolorine et sa peluche toujours de mauvais conseil, j’ai nommé Monsieur Nyx. Dans la droite lignée de ses prédécesseurs, Dolorine à l’école nous entraîne au pensionnat de Mme Boggartine, où la fillette va faire sa première rentrée. Mais oh, stupeur ! Il n’y a aucun fantôme à l’école et, pour Dolorine qui s’est toujours sentie plus à l’aise avec eux qu’avec les humains, il y a là matière à enquêter.
Le ton est donné, c’est le même que pour les tomes précédents, humour noir à gogo. Et pourtant, tout le talent d’Ariel Holzl réside dans la manière dont il a su donner une personnalité originale et prégnante à chacune de ses trois héroïnes, tout en conservant un ton décalé toujours convaincant. On aurait pu croire qu’avec une petite fille naïve, cela fonctionnerait moins bien. Que nenni ! L’innocence de Dolorine fait des merveilles, elle est à la fois drôle et touchante.
Le charme gothique de l’univers et la personnalité de l’héroïne font donc le job. Malheureusement, c’est plus du côté de l’intrigue que le bât blesse. Car Dolorine est une petite fille, on ne peut pas lui faire faire n’importe quoi. De ce fait, malgré le côté aventureux de la fillette, le scénario reste très jeunesse, même s’il aborde la thématique importante de l’esclavage (de zombies, mais quand même). Je n’ai pas été si emballée que ça par les péripéties de Dolorine à l’école, et il m’a fallu attendre la fin du roman pour être vraiment prise dans l’histoire.
Malgré cela, je garderai un excellent souvenir de cette saga. Le cynisme et l’humour noir d’Ariel Holzl m’ont beaucoup plu. C’est frais, décalé, et on sent bien à quel point l’auteur s’éclate avec cette histoire. Une saga à recommander aux plus jeunes comme à tous les autres, pour le plaisir de la découverte et d’un très bon moment de lecture. Et n’oubliez pas qu’à Grisaille, c’est toujours la morte saison ! ;)
Note : ★★★☆☆
Les Sœurs Carmines, tome 3 : Dolorine à l'école, d'Ariel Holzl
Editions Mnémos (2018) - 262 pages - Support papier - Fantasy
Dolorine Carmine fait sa rentrée des classes dans un pensionnat et découvre avec stupeur qu'aucun fantôme ne hante ce lieu. Miss Elizabeth, l'inquiétante institutrice, y est peut-être pour quelque chose. Avec l'aide de ses soeurs, elle mène l'enquête pour retrouver la trace de ses compagnons favoris.
Le site de l'auteur : http://arielholzl.com/auteur/
Editions Mnémos (2018) - 262 pages - Support papier - Fantasy
Dolorine Carmine fait sa rentrée des classes dans un pensionnat et découvre avec stupeur qu'aucun fantôme ne hante ce lieu. Miss Elizabeth, l'inquiétante institutrice, y est peut-être pour quelque chose. Avec l'aide de ses soeurs, elle mène l'enquête pour retrouver la trace de ses compagnons favoris.
Le site de l'auteur : http://arielholzl.com/auteur/
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