Après la revisite de la sombre histoire de Jack l’Eventreur dans le premier tome, c’est en pleine guerre des tranchées, en 1918, que nous propulse Kim Newman avec Le baron rouge sang, deuxième tome de sa saga Anno Dracula. À noter que l’édition Bragelonne de 2013 en ma possession contient aussi un court roman intitulé 1923 : Romance vampire, dans lequel on retrouve certains des personnages.
À la fin du XIXe siècle, Charles Beauregard et le Diogene’s Club ont fait subir un sacré revers au comte Dracula, lequel s’est depuis lors réfugié chez le Kaiser Guillaume II en Allemagne, d’où il espère toujours conquérir l’Europe. Mais comme le titre de ce deuxième tome le laisse supposer, ce n’est pas tant sur lui que se concentre le récit que sur Manfred von Richthofen, un aviateur allemand ayant réellement existé et surnommé le baron rouge à cause de la couleur de son appareil et du nombre impressionnant de ses victoires. Et c’est Edwin Winthrop qui va se le coltiner !
Comme dans Anno Dracula, on retrouve ici nombre de personnages historiques ou de fiction, issus de la littérature : le baron rouge bien sûr, mais aussi Winston Churchill ou encore Mata Hari et Edgar Allan Poe, transformés en vampires. C’est assez jouissif et plutôt bien fait, malgré quelques petites entorses à l’Histoire mais c’est pour la bonne cause alors ma foi... Le rythme est assez inégal mais je ne me suis pas ennuyée, l’alternance des points de vue m’y ayant bien aidée. J’ai apprécié l’évolution des personnages, celle d’Edwin notamment, et la découverte du baron rouge qui se trouve être un antagoniste vraiment intéressant par son ambigüité.
J’avoue avoir eu plus de mal avec Romance vampire. On y assiste à une réunion de vampires à l’issue de laquelle est censé être élu un nouveau Roi des Chats, et qui va tourner au huis clos à la Agatha Christie. On y retrouve Edwin et même Geneviève mais j’ai trouvé le style plus alambiqué et redondant, moins naturel, et la lecture m’en a été d’autant plus laborieuse. Je n’ai pas non plus accroché à cette histoire d’homoncule qui m’a semblé un peu tirée par les cheveux, pour être honnête. Bref, je suis passée à côté.
Malgré tout, avec Le baron rouge sang, Kim Newman impose son uchronie comme l’une des références du genre vampiresque. Malgré une intrigue peut-être un peu simpliste, le style est agréable et fluide, et les personnages admirablement fouillés. L’Histoire est réécrite avec brio et on sent bien à quel point l’auteur s’est documenté sur le sujet. Un bon moment de lecture qui devrait m’inciter à découvrir la suite très prochainement.
À la fin du XIXe siècle, Charles Beauregard et le Diogene’s Club ont fait subir un sacré revers au comte Dracula, lequel s’est depuis lors réfugié chez le Kaiser Guillaume II en Allemagne, d’où il espère toujours conquérir l’Europe. Mais comme le titre de ce deuxième tome le laisse supposer, ce n’est pas tant sur lui que se concentre le récit que sur Manfred von Richthofen, un aviateur allemand ayant réellement existé et surnommé le baron rouge à cause de la couleur de son appareil et du nombre impressionnant de ses victoires. Et c’est Edwin Winthrop qui va se le coltiner !
Comme dans Anno Dracula, on retrouve ici nombre de personnages historiques ou de fiction, issus de la littérature : le baron rouge bien sûr, mais aussi Winston Churchill ou encore Mata Hari et Edgar Allan Poe, transformés en vampires. C’est assez jouissif et plutôt bien fait, malgré quelques petites entorses à l’Histoire mais c’est pour la bonne cause alors ma foi... Le rythme est assez inégal mais je ne me suis pas ennuyée, l’alternance des points de vue m’y ayant bien aidée. J’ai apprécié l’évolution des personnages, celle d’Edwin notamment, et la découverte du baron rouge qui se trouve être un antagoniste vraiment intéressant par son ambigüité.
J’avoue avoir eu plus de mal avec Romance vampire. On y assiste à une réunion de vampires à l’issue de laquelle est censé être élu un nouveau Roi des Chats, et qui va tourner au huis clos à la Agatha Christie. On y retrouve Edwin et même Geneviève mais j’ai trouvé le style plus alambiqué et redondant, moins naturel, et la lecture m’en a été d’autant plus laborieuse. Je n’ai pas non plus accroché à cette histoire d’homoncule qui m’a semblé un peu tirée par les cheveux, pour être honnête. Bref, je suis passée à côté.
Malgré tout, avec Le baron rouge sang, Kim Newman impose son uchronie comme l’une des références du genre vampiresque. Malgré une intrigue peut-être un peu simpliste, le style est agréable et fluide, et les personnages admirablement fouillés. L’Histoire est réécrite avec brio et on sent bien à quel point l’auteur s’est documenté sur le sujet. Un bon moment de lecture qui devrait m’inciter à découvrir la suite très prochainement.
Note : ★★★★☆
Anno Dracula, tome 2 : Le baron rouge sang, de Kim Newman
Editions Bragelonne (2013) - 550 pages - Support papier - Science-fiction
1918. L'Europe est aux mains des vampires. Commandant en chef des armées allemandes, le comte Dracula a juré d'anéantir l'Angleterre, tandis qu'Edgar Poe rédige les mémoires du Baron Rouge. On croise aussi Mata Hari, Kafka et un petit caporal au front barré d'une mèche brune, qui salue en tendant le bras...
Le site de l'autrice : https://johnnyalucard.com/
Editions Bragelonne (2013) - 550 pages - Support papier - Science-fiction
1918. L'Europe est aux mains des vampires. Commandant en chef des armées allemandes, le comte Dracula a juré d'anéantir l'Angleterre, tandis qu'Edgar Poe rédige les mémoires du Baron Rouge. On croise aussi Mata Hari, Kafka et un petit caporal au front barré d'une mèche brune, qui salue en tendant le bras...
Le site de l'autrice : https://johnnyalucard.com/
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