Me revoici avec la chronique d’un petit livre jeunesse, 2065, tome 2 : Les pilleurs d’eau, de Jean-Michel Payet, que je suis allée piocher dans la PAL de mon fils où il dormait depuis des lustres. Une histoire de voyage dans le temps qui surfe sur le thème de l’écologie, parfaite pour le petit challenge saisonnier de l’Atelier Perché consacré ce printemps à la nature et à l’écologie. Ma lecture du premier tome remonte à pas loin de dix ans mais d’après ma chronique de l’époque, j’avais déjà trouvé ça plutôt sympa !
Vladimir, grand amateur d’Histoire devant l’Eternel, possède une machine à voyager dans le temps qu’il met à la disposition de son petit-fils, Emile. Alors que ses parents sont confrontés à de graves difficultés financières, ce dernier décide d’essayer de les aider en allant récupérer les résultats du loto, tiercé et autres jeux d’argent dans le futur. Un petit coup de pouce, en somme. Seulement à son arrivée en 2065, il découvre que l’eau est devenue une denrée rare et précieuse, vendue à prix d’or et, chose étrange, son visage est placardé partout en ville : il est recherché comme un criminel !
Ce petit livre aborde des thématiques super intéressantes, à commencer par la vraie valeur de l’eau. Car sans elle, pas de boisson ni d’hygiène, certes, mais il est aussi difficile de cuisiner, de faire pousser des légumes, d’élever du bétail ou encore de fabriquer des matériaux de construction, par exemple, et ça c’est sans doute moins immédiat dans nos têtes. Jean-Michel Payet évoque également la naissance d’un régime totalitaire. Comment l’homme le plus riche de la ville parce qu’il possède la seule source d’eau potable, sous couvert d’employer son argent pour le bien de la communauté, prend le contrôle de la vie de ses concitoyens à grands coups de slogans, caméras, milice, censure, reconstruisant ainsi une vérité qui n’est que la sienne.
Toute adulte que je sois, j’ai bien aimé ce roman ! Du haut de ses quinze ans, Emile est un personnage attachant et il nous entraîne aisément dans ses aventures. Cela reste jeunesse, bien sûr, mais l’intrigue est plutôt bien ficelée, pleine de rebondissements, et c’est intelligent et sympathique. À faire découvrir aux plus jeunes pour les sensibiliser à l’écologie tout en s’amusant. Le troisième tome, L’empreinte des rêves, n’est pas encore dans ma PAL, mais je le lirai bien volontiers à l’occasion. A découvrir.
Vladimir, grand amateur d’Histoire devant l’Eternel, possède une machine à voyager dans le temps qu’il met à la disposition de son petit-fils, Emile. Alors que ses parents sont confrontés à de graves difficultés financières, ce dernier décide d’essayer de les aider en allant récupérer les résultats du loto, tiercé et autres jeux d’argent dans le futur. Un petit coup de pouce, en somme. Seulement à son arrivée en 2065, il découvre que l’eau est devenue une denrée rare et précieuse, vendue à prix d’or et, chose étrange, son visage est placardé partout en ville : il est recherché comme un criminel !
Ce petit livre aborde des thématiques super intéressantes, à commencer par la vraie valeur de l’eau. Car sans elle, pas de boisson ni d’hygiène, certes, mais il est aussi difficile de cuisiner, de faire pousser des légumes, d’élever du bétail ou encore de fabriquer des matériaux de construction, par exemple, et ça c’est sans doute moins immédiat dans nos têtes. Jean-Michel Payet évoque également la naissance d’un régime totalitaire. Comment l’homme le plus riche de la ville parce qu’il possède la seule source d’eau potable, sous couvert d’employer son argent pour le bien de la communauté, prend le contrôle de la vie de ses concitoyens à grands coups de slogans, caméras, milice, censure, reconstruisant ainsi une vérité qui n’est que la sienne.
Toute adulte que je sois, j’ai bien aimé ce roman ! Du haut de ses quinze ans, Emile est un personnage attachant et il nous entraîne aisément dans ses aventures. Cela reste jeunesse, bien sûr, mais l’intrigue est plutôt bien ficelée, pleine de rebondissements, et c’est intelligent et sympathique. À faire découvrir aux plus jeunes pour les sensibiliser à l’écologie tout en s’amusant. Le troisième tome, L’empreinte des rêves, n’est pas encore dans ma PAL, mais je le lirai bien volontiers à l’occasion. A découvrir.
Note : ★★★★☆
2065, tome 2 : Les pilleurs d'eau, de Jean-Michel Payet
Editions Milan (2010) - 203 pages - Support papier - Pour les 9/12 ans
Emile a une idée de génie : puisqu'il peut voyager dans le temps, il va en profiter pour connaître les résultats du Loto ! Mauvaise pioche, car le futur est moins drôle que prévu : l'eau s'est raréfiée, elle se vend à prix d'or. Le maire détient la seule source de la ville et dicte ses prix, contrôlant aussi les médias et la police. Une nouvelle mission pour Emile !
Editions Milan (2010) - 203 pages - Support papier - Pour les 9/12 ans
Emile a une idée de génie : puisqu'il peut voyager dans le temps, il va en profiter pour connaître les résultats du Loto ! Mauvaise pioche, car le futur est moins drôle que prévu : l'eau s'est raréfiée, elle se vend à prix d'or. Le maire détient la seule source de la ville et dicte ses prix, contrôlant aussi les médias et la police. Une nouvelle mission pour Emile !
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