Délius, une chanson d'été, de Sabrina Calvo
Il est des aventures qui ne sont pas faites pour nous, y compris parmi celles que l’on fait au travers des pages d’un roman. On tente quand même, attiré par un parfum de fleur ou une splendide couverture de Cindy Canévet, mais la découverte est laborieuse, interminable et il faut parfois même se résoudre à renoncer. Cela n’a pas été le cas ici, mais on n’est vraiment pas passé loin. Délius, une chanson d’été de Sabrina Calvo et moi n’étions sans doute pas faits pour nous apprécier.
C’est l’histoire de Lacejambe, un botaniste, et de son acolyte B. Fenby, un duo à la Holmes et Watson en bien plus loufoques, qui vont se retrouver à enquêter sur une sombre affaire de meurtres perpétrés par le Fleuriste, ainsi nommé parce qu’il remplit les entrailles de ses victimes de fleurs. Si le point de départ semble original et intéressant, j’ai malheureusement très vite déchanté et ce, pour plusieurs raisons.
Les personnages pour commencer. Lacejambe et Fenby sont deux héros atypiques. J’ai le sentiment que l’autrice a cherché à les rapprocher au maximum de leurs homologues mais en appuyant trop le côté loufoque, ce qui les a rendus à mes yeux extrêmement agaçants. Certains de leurs échanges donnent l’impression de n’avoir ni queue ni tête et les affirmations de Lacejambe tombent souvent de nulle part. Tout comme les déductions qu’il fait tout au long de son enquête, déductions qui finissent par le conduire au tueur, on se demande bien comment.
L’univers ensuite. La mise en situation est inexistante ou pas assez développée à mon goût. Si dans certains romans contemporains, ce n’est pas spécialement gênant, quand il est question de rêves, de musique, de fleurs qui parlent, de fées disparues auprès desquelles l’écoulement du temps est différent et autres drôles de créatures, ça l’est davantage. A tel point qu’on ne sait plus distinguer ce qui relève du rêve de ce qui relève de la réalité de ce monde étrange. C’est pour le moins perturbant.
L’intrigue enfin, à mes yeux extrêmement confuse. Je ne sais si mon côté terre à terre est en cause, mais je ne suis pas sûre d’avoir tout compris. J’ai trouvé ça long, confus et pour finir carrément ennuyeux. Bref, vous l’aurez compris, je suis complètement passée à côté de ce bouquin. J’ai passé des jours à essayer de me convaincre de le reprendre alors que je n’en avais aucune envie. Alors sans doute que les amateurs d’onirisme apprécieront davantage la plume de Sabrina Calvo, mais en ce qui me concerne, je vais juste m’empresser de l’oublier et passer à autre chose.
Cela n'a rien d'un jugement de valeur, juste un ressenti sur une lecture qui n’était pas faite pour moi. Dommage...
Note : ★☆☆☆☆
Plus d'informationsC’est l’histoire de Lacejambe, un botaniste, et de son acolyte B. Fenby, un duo à la Holmes et Watson en bien plus loufoques, qui vont se retrouver à enquêter sur une sombre affaire de meurtres perpétrés par le Fleuriste, ainsi nommé parce qu’il remplit les entrailles de ses victimes de fleurs. Si le point de départ semble original et intéressant, j’ai malheureusement très vite déchanté et ce, pour plusieurs raisons.
Les personnages pour commencer. Lacejambe et Fenby sont deux héros atypiques. J’ai le sentiment que l’autrice a cherché à les rapprocher au maximum de leurs homologues mais en appuyant trop le côté loufoque, ce qui les a rendus à mes yeux extrêmement agaçants. Certains de leurs échanges donnent l’impression de n’avoir ni queue ni tête et les affirmations de Lacejambe tombent souvent de nulle part. Tout comme les déductions qu’il fait tout au long de son enquête, déductions qui finissent par le conduire au tueur, on se demande bien comment.
L’univers ensuite. La mise en situation est inexistante ou pas assez développée à mon goût. Si dans certains romans contemporains, ce n’est pas spécialement gênant, quand il est question de rêves, de musique, de fleurs qui parlent, de fées disparues auprès desquelles l’écoulement du temps est différent et autres drôles de créatures, ça l’est davantage. A tel point qu’on ne sait plus distinguer ce qui relève du rêve de ce qui relève de la réalité de ce monde étrange. C’est pour le moins perturbant.
L’intrigue enfin, à mes yeux extrêmement confuse. Je ne sais si mon côté terre à terre est en cause, mais je ne suis pas sûre d’avoir tout compris. J’ai trouvé ça long, confus et pour finir carrément ennuyeux. Bref, vous l’aurez compris, je suis complètement passée à côté de ce bouquin. J’ai passé des jours à essayer de me convaincre de le reprendre alors que je n’en avais aucune envie. Alors sans doute que les amateurs d’onirisme apprécieront davantage la plume de Sabrina Calvo, mais en ce qui me concerne, je vais juste m’empresser de l’oublier et passer à autre chose.
Cela n'a rien d'un jugement de valeur, juste un ressenti sur une lecture qui n’était pas faite pour moi. Dommage...
Note : ★☆☆☆☆
Délius, une chanson d'été, de Sabrina Calvo
Editions Mnémos (2019) - 304 pages - Support papier - Fantastique
1897. Le Fleuriste terrorise la bourgeoisie. Pourquoi ses victimes mutilées meurent-elles en riant ? Sur la piste du tueur, l'imprévisible Bertrand Lacejambe, botaniste, et B. Fenby, elficologue amateur, se lancent dans une étourdissante course contre la montre, un torrent de périples qui les mènera des rives du Vieux Continent aux portes du Nouveau Monde, des visions symphoniques du compositeur Frédérick Délius aux frontières de Féerie...
Editions Mnémos (2019) - 304 pages - Support papier - Fantastique
1897. Le Fleuriste terrorise la bourgeoisie. Pourquoi ses victimes mutilées meurent-elles en riant ? Sur la piste du tueur, l'imprévisible Bertrand Lacejambe, botaniste, et B. Fenby, elficologue amateur, se lancent dans une étourdissante course contre la montre, un torrent de périples qui les mènera des rives du Vieux Continent aux portes du Nouveau Monde, des visions symphoniques du compositeur Frédérick Délius aux frontières de Féerie...
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