J’ai reçu ce livre au cours du Marathon des anniversaires organisé par Pink-lady45 sur Livraddict l’année dernière. Il était dans ma wishlist depuis quelques mois déjà et j’étais ravie de me lancer dedans cet été. D’autant plus que ça faisait un petit moment que je n’avais pas lu de thrillers, et cette petite série estivale commencée avec Sire Cédric, et pas encore terminée d’ailleurs, m’a fait un bien fou ! Je n’avais jamais entendu parler de Nicolas Beuglet, mais la promotion des éditions Pocket à la sortie du Cri a fait mouche : il me le fallait !
Tout commence à l’hôpital psychiatrique de Gaustad, où l’un des plus anciens patients vient de se suicider dans des circonstances plus que suspectes. L’inspectrice Sarah Geringën, en pleine crise conjugale, est appelée sur les lieux en compagnie du médecin légiste. Outre les témoignages pas très cohérents du personnel médical et l’expression terrifiée gravée sur le visage du mort, ils ne tardent pas à réaliser que le corps a été déplacé. Commence alors une enquête trépidante qui va mener Sarah jusqu’aux origines de la création, à l’autre bout du monde.
Nicolas Beuglet est scénariste dans la vie et on perçoit sous sa plume cette aisance à mener une intrigue pleine de rebondissements tout en ménageant le suspens. Il est habile à développer une atmosphère sombre, étouffante, et à nous faire ressentir toute l’urgence de la situation.
Sarah a l’immense intérêt de ne pas être une jeune inspectrice badasse qui fonce dans le tas sans réfléchir, comme tant de personnages qui ont tendance à me sortir par les yeux tellement ils manquent de naturel. Elle a de l’expérience dans son métier, du vécu dans la vie, on la sent posée et déterminée. Christopher est lui aussi criant de vérité en homme dépassé par les événements, mais néanmoins obsédé et porté par la volonté de sauver la vie de son neveu. Ils forment un duo attachant auquel on adhère sans trop de problème.
Le gros bémol réside dans la surenchère finale. L’auteur précise en postface qu’une grande partie de ce qui se trouve dans son roman est vraie. Le projet MK-Ultra était en effet un projet de la CIA visant à développer des techniques de manipulation mentale. Ce que l’auteur en fait par contre… S’il y avait de l’idée, j’ai fini par trouver tout ça extrêmement tiré par les cheveux. A trop vouloir en faire, l’intrigue perd en crédibilité et c’est bien dommage. Quant à la romance finale, comme souvent elle n’apporte strictement rien et on aurait aisément pu s’en passer.
Malgré ce final un peu décevant, j’ai néanmoins passé un bon moment de lecture, suffisamment pour avoir envie de retrouver Sarah Geringën dans de nouvelles aventures avec Complot, paru chez Pocket en juin dernier, qui rejoint donc ma wishlist à son tour.
Note : ★★★★☆
Plus d'informationsTout commence à l’hôpital psychiatrique de Gaustad, où l’un des plus anciens patients vient de se suicider dans des circonstances plus que suspectes. L’inspectrice Sarah Geringën, en pleine crise conjugale, est appelée sur les lieux en compagnie du médecin légiste. Outre les témoignages pas très cohérents du personnel médical et l’expression terrifiée gravée sur le visage du mort, ils ne tardent pas à réaliser que le corps a été déplacé. Commence alors une enquête trépidante qui va mener Sarah jusqu’aux origines de la création, à l’autre bout du monde.
Nicolas Beuglet est scénariste dans la vie et on perçoit sous sa plume cette aisance à mener une intrigue pleine de rebondissements tout en ménageant le suspens. Il est habile à développer une atmosphère sombre, étouffante, et à nous faire ressentir toute l’urgence de la situation.
Sarah a l’immense intérêt de ne pas être une jeune inspectrice badasse qui fonce dans le tas sans réfléchir, comme tant de personnages qui ont tendance à me sortir par les yeux tellement ils manquent de naturel. Elle a de l’expérience dans son métier, du vécu dans la vie, on la sent posée et déterminée. Christopher est lui aussi criant de vérité en homme dépassé par les événements, mais néanmoins obsédé et porté par la volonté de sauver la vie de son neveu. Ils forment un duo attachant auquel on adhère sans trop de problème.
Le gros bémol réside dans la surenchère finale. L’auteur précise en postface qu’une grande partie de ce qui se trouve dans son roman est vraie. Le projet MK-Ultra était en effet un projet de la CIA visant à développer des techniques de manipulation mentale. Ce que l’auteur en fait par contre… S’il y avait de l’idée, j’ai fini par trouver tout ça extrêmement tiré par les cheveux. A trop vouloir en faire, l’intrigue perd en crédibilité et c’est bien dommage. Quant à la romance finale, comme souvent elle n’apporte strictement rien et on aurait aisément pu s’en passer.
Malgré ce final un peu décevant, j’ai néanmoins passé un bon moment de lecture, suffisamment pour avoir envie de retrouver Sarah Geringën dans de nouvelles aventures avec Complot, paru chez Pocket en juin dernier, qui rejoint donc ma wishlist à son tour.
Note : ★★★★☆
Le cri, de Nicolas Beuglet
Editions Pocket (2018) - 556 pages - Support papier - Thrillers & Polars
Hôpital psychiatrique de Gaustad, Oslo. À l’aube d’une nuit glaciale, le corps d’un patient est retrouvé étranglé dans sa cellule, la bouche ouverte dans un hurlement muet. Dépêchée sur place, la troublante inspectrice Sarah Geringën le sent aussitôt : cette affaire ne ressemble à aucune autre… Et les énigmes se succèdent : pourquoi la victime a-t-elle une cicatrice formant le nombre 488 sur le front ? Que signifient ces dessins indéchiffrables sur le mur de sa cellule ? Pourquoi le personnel de l’hôpital semble si peu à l’aise avec l’identité de cet homme interné à Gaustad depuis plus de trente ans ?
Pour Sarah, c’est le début d’une enquête terrifiante qui la mène de Londres à l’île de l’Ascension, des mines du Minnesota aux hauteurs du vieux Nice. Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va lier son destin à celui d’un journaliste d’investigation français, Christopher, et découvrir, en exhumant des dossiers de la CIA, une vérité vertigineuse sur l’une des questions qui hante chacun d’entre nous : la vie après la mort… Et la réponse, enfouie dans des laboratoires ultra-secrets, pourrait bien affoler plus encore que la question !
Sa page Facebook : https://www.facebook.com/NicolasBeuglet/
Editions Pocket (2018) - 556 pages - Support papier - Thrillers & Polars
Hôpital psychiatrique de Gaustad, Oslo. À l’aube d’une nuit glaciale, le corps d’un patient est retrouvé étranglé dans sa cellule, la bouche ouverte dans un hurlement muet. Dépêchée sur place, la troublante inspectrice Sarah Geringën le sent aussitôt : cette affaire ne ressemble à aucune autre… Et les énigmes se succèdent : pourquoi la victime a-t-elle une cicatrice formant le nombre 488 sur le front ? Que signifient ces dessins indéchiffrables sur le mur de sa cellule ? Pourquoi le personnel de l’hôpital semble si peu à l’aise avec l’identité de cet homme interné à Gaustad depuis plus de trente ans ?
Pour Sarah, c’est le début d’une enquête terrifiante qui la mène de Londres à l’île de l’Ascension, des mines du Minnesota aux hauteurs du vieux Nice. Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va lier son destin à celui d’un journaliste d’investigation français, Christopher, et découvrir, en exhumant des dossiers de la CIA, une vérité vertigineuse sur l’une des questions qui hante chacun d’entre nous : la vie après la mort… Et la réponse, enfouie dans des laboratoires ultra-secrets, pourrait bien affoler plus encore que la question !
Sa page Facebook : https://www.facebook.com/NicolasBeuglet/
4 commentaires
J'ai passé un bon moment avec cette lecture. pour moi ce côté projet MK ultra faisait un peu déjà vu (récemment en plus!) amis j'ai bien aimé cette découverte d'auteur et l'ambiance du roman!
RépondreSupprimerC'est sûr que si tu venais de lire un autre livre sur le même sujet, ça devait faire un peu redite. Sans être exceptionnel, j'ai trouvé ça chouette !
SupprimerJ'ai le même avis que toi concernant la surenchère finale : on part d'un machin sacrément bien ficelé et emballé pour se voir jeter de la poudre aux yeux en fin de roman jusqu'à plus pouvoir. Tellement dommage de terminer sur une telle note ! ^^'
RépondreSupprimerSi tu aimes les romans du genre qui se basent sur des faits semblables et mine de rien t'apprennent des choses, je te conseille Le Syndrome E de Franck Thilliez ! :-) Attention toutefois, il signe le début d'un mini cycle de 3 romans, tous dans la même veine et TERRIBLEMENT BONS (Le Syndrome E - GATACA - AtomKA).
J'ai lu un thilliez jusqu'ici, sans être emballée plus que ça, mais ça ne m'a pas découragée, je retenterai. Je prends note de tes conseils, merci !
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