Les flammes du destin, de Sarah Raughley


Les éditions Lumen sont spécialisées dans le Young Adult, et le moins que l’on puisse dire, c’est que j’ai passé ce cap depuis bien longtemps ! Leurs parutions m’interpellent pourtant très souvent, et la saga de Sarah Raughley n’a pas fait exception à la règle. C’est pourquoi j’ai décidé d’essayer de profiter de la dernière Masse Critique de Babelio pour faire connaissance avec la jeune Maia.

Maia est une jeune fille comme les autres, ou presque. Elle a perdu ses parents et June, sa sœur jumelle, dans un incendie, et elle partage désormais la vie de son oncle. Une drôle de vie, si vous voulez mon avis, dans un drôle d’univers où des créatures que l’on appelle des spectres menacent l’humanité. Pour y faire face, deux choses : la technologie, avec une espèce de courant bleu qui recouvre les villes d’un dôme de protection que les bestioles en question n’approchent pas ; et les Effigies, quatre jeunes femmes dotées de pouvoirs extraordinaires liés aux quatre éléments.

La vie de Maia bascule le jour où elle devient une Effigie à son tour, juste avant une formidable attaque de Spectres, et c’est là-dessus que l’auteur choisit de nous ouvrir son récit. Une entrée en matière pleine de dynamisme, qui donne immédiatement la couleur. Les événements s’enchaînent à un rythme effréné, de batailles en rebondissements, et on n’a vraiment pas le temps de s’ennuyer. Sarah Raughley développe une intrigue intéressante, faute d’être réellement passionnante, et s’attache de près à ses héroïnes, chacune étant dotée d’une personnalité qui lui est propre.

J’aurais aimé malgré tout qu’elle reste moins à la surface des choses, qu’on en apprenne plus sur la manière dont les Spectres ont soudain surgi, ou encore sur la Secte, cette organisation qui porte bien son nom, sorte d’agence internationale qui lutte contre les cauchemardesques créatures aux côtés des Effigies. En apparence en tous cas… Parce qu’on sent bien qu’il se trame quelque chose de pas très net, et les réponses sont loin de nous être toutes données à la fin du tome.

Un roman où prime l’efficacité, et qui constitue clairement l’introduction d’une saga que l’on devine épique. Il pose les bases d’un univers qui ne demande qu’à être développé, et j’attends énormément de la suite. Des réponses à mes questions, bien sûr, mais pas seulement. J’espère aussi moult petits détails pour donner vie et substance à cet univers original. A découvrir, pour les fans de super-héroïnes !

Note : ★★★☆☆

Plus d'informations

The Effigies, tome 1 : Les flammes du destin, de Sarah Raughley
Editions Lumen (2017) - 442 pages - Support papier - Ados & YA

« Je m’appelle Maia Finley, j’ai seize ans et je suis la nouvelle Effigie. » Depuis quelques jours, Maia se répète ces mots en boucle, sans oser les prononcer à voix haute. Car à la minute où le monde l’apprendra, sa vie basculera. Elle deviendra une véritable célébrité, ses fans boiront la moindre de ses paroles… et son espérance de vie chutera drastiquement.
C’est que les Effigies, ces jeunes femmes dotées chacune d’un pouvoir unique lié aux quatre éléments, ne sont pas là par hasard : elles doivent protéger l’humanité des Spectres – des créatures de cauchemar – mélange de chair pourrissante et de ténèbres, qui la terrorisent depuis maintenant près d’une centaine d’années. À la mort de chaque Effigie, ses capacités, ainsi que la somme de ses souvenirs, se transmettent à son héritière choisie au hasard quelque part sur la planète.
Alors, quand Manhattan subit une attaque sans précédent, Maia n’a d’autre choix que de descendre dans l’arène. Elle qui idolâtre les Effigies, comme autrefois sa sœur jumelle morte dans un incendie, va cependant tomber de haut : les trois jeunes filles ne veulent plus entendre parler les unes des autres. Pourtant le danger se rapproche, car un homme énigmatique, Saul, semble capable à la surprise générale de contrôler les Spectres. Maia se retrouve aspirée dans une spirale infernale, au moment même où le feu qui couve en elle menace de la consumer tout entière !


Site de l'auteur : https://sarahraughley.com/

0 commentaires