Sans âme

Présentation

Titre : Sans âme
Auteur : Gail Carriger
Cycle : Une aventure d'Alexia Tarabotti, Le Protectorat de l'ombrelle - Tome : 1

Paru le : 12 janvier 2011
Editions : Orbit
EAN : 978-2360510269

Broché : 313 pages

Quatrième de couverture

Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire et fille d’un père italien, mort. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, défiant la plus élémentaire des politesses, ne lui avait pas été présenté. Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, Écossais et loup-garou à ses heures – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Découvrira-t-elle ce qui se trame réellement dans la bonne société londonienne ? Qui sont vraiment ses ennemis, et aiment-ils la tarte à la mélasse ?

Ma chronique

En fin d'année dernière, Le Livre de Poche utilisait les deux principaux réseaux sociaux, à savoir Facebook et Twitter, pour promouvoir la sortie en poche de L'Alliance des Trois, de Maxime Chattam, par l'organisation d'un concours. Il s'agissait d'écrire une nouvelle à plusieurs mains, en postant pour commencer un tweet par jour et par personne. J'ai eu la chance de voir un de mes tweets sélectionné, et de remporter ainsi dix ouvrages de mon choix dans le catalogue de l'éditeur. Sans âme, de Gail Carriger, faisait partie de ma sélection.

J'avais beaucoup entendu parler de ce roman au sein de la blogosphère, en particulier du personnage d'Alexia Tarabotti, et j'étais fort intriguée. Nous sommes à Londres, au 19ième siècle, dans une réalité où cohabitent humains et créatures surnaturelles. Mademoiselle Tarabotti est une vieille fille de 26 ans, au caractère plus qu’affirmé qui l’entraîne, plus ou moins malgré elle, dans toutes sortes d’aventures rocambolesques. Mais elle a une autre particularité : c’est une para-naturelle. Parce qu’elle n’a pas d’âme, voyez-vous…

J’ai particulièrement apprécié l’époque et le lieu où se déroule cette histoire. Je n’avais aucune difficulté à imaginer notre héroïne en train de boire le thé - et de s’empiffrer, accessoirement -, dans un salon bourgeois en compagnie de ses tardifs prétendants. Alexia Tarabotti m’a fait sourire tout du long, c’est une jeune femme cultivée et curieuse, férue de bonnes manières - surtout celles des autres - et de science, et qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Charmante, et insupportable ! Les personnages secondaires sont tout aussi hauts en couleurs, de la meilleure amie loufoque au vieux vampire aux vêtements criards.

J’ai également aimé l’idée selon laquelle les conditions de vampire ou de loup-garou seraient liées à un excédent d’âme, j’ai trouvé ça original et sympathique. A contrario, j’ai regretté, en revanche, le manque d’explications concernant l’héroïne elle-même, et son absence d’âme. Quelles conséquences cela a-t-il sur elle au quotidien, en dehors du fait que cela neutralise les pouvoirs des créatures surnaturelles ? J’aurais aimé que cette partie soit plus développée, en lieu et place de la romance avec le comte de Woolsey par exemple.

La bit-lit est un genre qui m’ennuie généralement, pourtant Sans âme a su me charmer par une bonne dose d’humour et une héroïne hors du commun. C’est avec grand plaisir que je lirai la suite des aventures d’Alexia Tarabotti, une lecture agréable et fraîche, sans prise de tête.

Books & Tea Time

Sans âme est tout ce qu’il y a de plus approprié pour la section Books & Tea Time de eTemporel, qui allie mes passions des livres et du thé. En effet, le thé de l’après-midi pris par la duchesse de Bedford au 19ième siècle fut par la suite adopté comme une coutume nationale. Denrée rare et chère à l’époque, c’était une boisson réservée aux aristocrates dont Alexia Tarabotti fait partie, un art de vivre chic et raffiné. Nous sommes en plein dedans ici !

Note : ★★★★☆

2 commentaires

  1. Ah je plussoie, Tarabotti vaut le déplacement :D C'est un sacré personnage que voilà. J'ai grandement apprécié l'univers développé moi aussi et l'humour indéniable.

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  2. C'est vraiment le personnage d'Alexia Tarabotti qui a fait que j'ai apprécié le livre, en fait. Certains se sont déclarés agacés, mais moi elle m'a plutôt fait rire. Après, c'est peut-être lié à mon humeur du moment aussi ! Merci d'être passée en tous cas.

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