De cet auteur, j’avais adoré Le chuchoteur, un peu moins L’écorchée, mais j’avais envie de découvrir d’autres de ses livres. Je me suis donc lancée avec Le tribunal des âmes, un nouveau thriller qui relate une enquête menée par un prêtre un petit peu spécial : un chasseur de ténèbres. Un récit qui s’appuie sur la réalité puisque la Pénitencerie apostolique, instance créée au Moyen-Âge, existe encore bel et bien : c’est un des trois tribunaux de l’Eglise.
Tout commence avec l’enlèvement d’une jeune étudiante en architecture, que l’on va demander à Marcus d’essayer de retrouver. Marcus n’est pas un enquêteur comme les autres, c’est un pénitencier, un prêtre au passé trouble, puisqu’il est amnésique suite à une blessure par balle à la tempe. Il a perdu tous ses souvenirs, mais curieusement, rien de sa capacité à mener une enquête, et il va très vite se rendre compte que celle-ci est liée à beaucoup d’autres.
Parallèlement, on découvre Sandra, une photographe de la police scientifique, veuve depuis quelques mois. Son mari, journaliste d’investigation, est décédé des suites d’un accident, il est tombé d’un immeuble en construction. Mais un jour, Sandra est contactée par un agent d’Interpol un peu étrange, qui semble sous-entendre que ce ne serait pas un accident. La jeune femme se lance alors sur les traces de son époux pour essayer de démêler les nœuds de cette affaire.
Marcus et Sandra vont bien évidemment se rencontrer et découvrir des liens curieux entre leurs deux enquêtes, mais l’auteur nous propose également quelques flashbacks mettant en scène un chasseur à la découverte d’un extraordinaire cas de transformisme. Le tribunal des âmes est un thriller touffu, c’est le moins que l’on puisse dire, et j’avoue avoir été un peu désorientée. Il m’a fallu du temps pour rentrer véritablement dans l’histoire. D’autant plus que l’auteur a du mal à rendre ses personnages attachants.
Les deux héros sont pourtant bien travaillés, avec un passé relativement chargé pour l’un comme pour l’autre. Mais ils ne dégagent pas de réelle émotion, on n’éprouve pas d’empathie à leur égard et leurs relations restent un peu froides et creuses. On les suit sans déplaisir, mais sans passion non plus, et c’est là où le bât blesse, je pense. Le thème est pourtant intéressant, émaillé de réflexions sur le Bien et le Mal, même si la religion ne reste qu’une toile de fond qui ajoute une belle dimension à cette histoire. La plume est efficace, l’intrigue principale originale même si les sous-intrigues le sont moins.
Cela donne un roman un peu décevant, je m’attendais à beaucoup mieux. Sur le papier, l’intrigue était bien pensée, mais elle s’avère finalement un peu brouillonne, et le fait que l’on ne s’attache pas vraiment aux personnages n’arrange rien. Une lecture agréable, sans plus.
Tout commence avec l’enlèvement d’une jeune étudiante en architecture, que l’on va demander à Marcus d’essayer de retrouver. Marcus n’est pas un enquêteur comme les autres, c’est un pénitencier, un prêtre au passé trouble, puisqu’il est amnésique suite à une blessure par balle à la tempe. Il a perdu tous ses souvenirs, mais curieusement, rien de sa capacité à mener une enquête, et il va très vite se rendre compte que celle-ci est liée à beaucoup d’autres.
Parallèlement, on découvre Sandra, une photographe de la police scientifique, veuve depuis quelques mois. Son mari, journaliste d’investigation, est décédé des suites d’un accident, il est tombé d’un immeuble en construction. Mais un jour, Sandra est contactée par un agent d’Interpol un peu étrange, qui semble sous-entendre que ce ne serait pas un accident. La jeune femme se lance alors sur les traces de son époux pour essayer de démêler les nœuds de cette affaire.
Marcus et Sandra vont bien évidemment se rencontrer et découvrir des liens curieux entre leurs deux enquêtes, mais l’auteur nous propose également quelques flashbacks mettant en scène un chasseur à la découverte d’un extraordinaire cas de transformisme. Le tribunal des âmes est un thriller touffu, c’est le moins que l’on puisse dire, et j’avoue avoir été un peu désorientée. Il m’a fallu du temps pour rentrer véritablement dans l’histoire. D’autant plus que l’auteur a du mal à rendre ses personnages attachants.
Les deux héros sont pourtant bien travaillés, avec un passé relativement chargé pour l’un comme pour l’autre. Mais ils ne dégagent pas de réelle émotion, on n’éprouve pas d’empathie à leur égard et leurs relations restent un peu froides et creuses. On les suit sans déplaisir, mais sans passion non plus, et c’est là où le bât blesse, je pense. Le thème est pourtant intéressant, émaillé de réflexions sur le Bien et le Mal, même si la religion ne reste qu’une toile de fond qui ajoute une belle dimension à cette histoire. La plume est efficace, l’intrigue principale originale même si les sous-intrigues le sont moins.
Cela donne un roman un peu décevant, je m’attendais à beaucoup mieux. Sur le papier, l’intrigue était bien pensée, mais elle s’avère finalement un peu brouillonne, et le fait que l’on ne s’attache pas vraiment aux personnages n’arrange rien. Une lecture agréable, sans plus.
Note : ★★★☆☆
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Le tribunal des âmes, de Donato Carrisi
Editions Calmann-Lévy (2012) - 453 pages - Support numérique - Thrillers & Polars
Les crimes commencent par des aveux. Rome. Sa dolce vita, son Capitole, ses foules de pèlerins, ses hordes de touristes. Sa pluie battante, ses sombres ruelles, ses labyrinthes souterrains et ses meurtriers insaisissables. Marcus est un homme sans passé. Sa spécialité : analyser les scènes de crime pour déceler le mal partout où il se terre. Il y a un an, il a été grièvement blessé et a perdu la mémoire. Aujourd’hui, il est le seul à pouvoir élucider la disparition d’une jeune étudiante kidnappée. Sandra est enquêtrice photo pour la police scientifique. Elle aussi recueille les indices sur les lieux où la vie a dérapé. Il y a un an, son mari est tombé du haut d’un immeuble désaffecté. Elle n’a jamais tout à fait cru à un accident. Leurs routes se croisent dans une église, devant un tableau du Caravage. Elles les mèneront à choisir entre la vengeance et le pardon, dans une ville qui bruisse encore de mille ans de crimes chuchotés au coeur du Vatican. À la frontière de la lumière et des ténèbres.
Site de l'auteur : http://www.donato-carrisi.fr/
Editions Calmann-Lévy (2012) - 453 pages - Support numérique - Thrillers & Polars
Les crimes commencent par des aveux. Rome. Sa dolce vita, son Capitole, ses foules de pèlerins, ses hordes de touristes. Sa pluie battante, ses sombres ruelles, ses labyrinthes souterrains et ses meurtriers insaisissables. Marcus est un homme sans passé. Sa spécialité : analyser les scènes de crime pour déceler le mal partout où il se terre. Il y a un an, il a été grièvement blessé et a perdu la mémoire. Aujourd’hui, il est le seul à pouvoir élucider la disparition d’une jeune étudiante kidnappée. Sandra est enquêtrice photo pour la police scientifique. Elle aussi recueille les indices sur les lieux où la vie a dérapé. Il y a un an, son mari est tombé du haut d’un immeuble désaffecté. Elle n’a jamais tout à fait cru à un accident. Leurs routes se croisent dans une église, devant un tableau du Caravage. Elles les mèneront à choisir entre la vengeance et le pardon, dans une ville qui bruisse encore de mille ans de crimes chuchotés au coeur du Vatican. À la frontière de la lumière et des ténèbres.
Site de l'auteur : http://www.donato-carrisi.fr/
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