On se retrouve aujourd’hui avec un très jeune auteur de 22 ans, Coralie Péguet. Etudiante en physique en Suisse et férue de science-fiction, je l'ai découverte dans Folies, le premier recueil du Fou aux éditions du 38, avec sa nouvelle intitulée Multiple. Un texte truffé de bonnes idées dont j'avais apprécié l'originalité, mais qui manquait un peu de pep's à mon goût. Un texte qui avait néanmoins su me donner l'envie de découvrir plus avant l'univers de Coralie.
A la dérive nous entraîne dans l'errance d'une cité-bulle au cœur d'une planète océanique. Elle met en place tout un univers au sein duquel les vestiges de l’humanité vivent dans ces cités jadis construites par une société à son apogée. Aujourd’hui, la technologie s’est malheureusement perdue et les cités-bulles tombent en ruines. La fin du monde, de leur monde, est proche, et l’espoir est devenu une denrée rare parmi la population. Jusqu’au jour où ils croisent une autre cité, sur les murs de laquelle des coordonnées sont peintes en grand...
Alléchant, n’est-ce pas ? Moi en tous cas, cela m’avait alléchée ! Et Coralie s’y entend à dépeindre ce monde au désespoir, à travers des décors très visuels, une société dotée de classes sociales originales et une héroïne qui lutte contre elle-même pour ne pas croire en la vie et risquer d’être déçue. Malheureusement, cette nouvelle comporte un peu les mêmes travers que la précédente. Elle nous laisse sur notre faim parce qu’il n’y a pas beaucoup de progression dans l’intrigue, et ce même si le dénouement n’est pas dénué d’une certaine poésie. C’est dommage, parce qu’on a l’impression d’avoir entre les mains un extrait de roman, et c’est un peu frustrant.
En définitive, le point de fort de Coralie Péguet réside indéniablement dans ses bonnes idées. Son style est soigné, assez fluide et agréable, ses descriptions imagées, même si les dialogues n’ont pas l’air d’être son fort, car ils sont plutôt rares. Il lui faudrait juste travailler sur cette impression d’inachevé que laissent ses écrits pour devenir une de mes nouvellistes préférés !
A la dérive nous entraîne dans l'errance d'une cité-bulle au cœur d'une planète océanique. Elle met en place tout un univers au sein duquel les vestiges de l’humanité vivent dans ces cités jadis construites par une société à son apogée. Aujourd’hui, la technologie s’est malheureusement perdue et les cités-bulles tombent en ruines. La fin du monde, de leur monde, est proche, et l’espoir est devenu une denrée rare parmi la population. Jusqu’au jour où ils croisent une autre cité, sur les murs de laquelle des coordonnées sont peintes en grand...
Alléchant, n’est-ce pas ? Moi en tous cas, cela m’avait alléchée ! Et Coralie s’y entend à dépeindre ce monde au désespoir, à travers des décors très visuels, une société dotée de classes sociales originales et une héroïne qui lutte contre elle-même pour ne pas croire en la vie et risquer d’être déçue. Malheureusement, cette nouvelle comporte un peu les mêmes travers que la précédente. Elle nous laisse sur notre faim parce qu’il n’y a pas beaucoup de progression dans l’intrigue, et ce même si le dénouement n’est pas dénué d’une certaine poésie. C’est dommage, parce qu’on a l’impression d’avoir entre les mains un extrait de roman, et c’est un peu frustrant.
En définitive, le point de fort de Coralie Péguet réside indéniablement dans ses bonnes idées. Son style est soigné, assez fluide et agréable, ses descriptions imagées, même si les dialogues n’ont pas l’air d’être son fort, car ils sont plutôt rares. Il lui faudrait juste travailler sur cette impression d’inachevé que laissent ses écrits pour devenir une de mes nouvellistes préférés !
Note : ★★★★☆
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A la dérive, de Coralie Péguet
Editions du 38 (2015) - 33 pages - Lu en numérique - Nouvelles & Recueils
Immensité bleue. Solitude désespérée. Technologie oubliée. Sans attache, le monde bulle d’Akisa dérive vers une mort lente… Jusqu’à cette autre bulle, et les coordonnées affichées sur les murs de la ville qu’Akisa et les Observateurs aperçoivent. L’espoir renaît. Le risque aussi. La mort rapide peut-être. Il faut choisir et les factions se déchirent. À la dérive est un voyage étrange dans le silence des grands fonds, où les peurs parfois empêchent d'espérer.
Editions du 38 (2015) - 33 pages - Lu en numérique - Nouvelles & Recueils
Immensité bleue. Solitude désespérée. Technologie oubliée. Sans attache, le monde bulle d’Akisa dérive vers une mort lente… Jusqu’à cette autre bulle, et les coordonnées affichées sur les murs de la ville qu’Akisa et les Observateurs aperçoivent. L’espoir renaît. Le risque aussi. La mort rapide peut-être. Il faut choisir et les factions se déchirent. À la dérive est un voyage étrange dans le silence des grands fonds, où les peurs parfois empêchent d'espérer.
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