Titre : N. Auteur : Stephen King & Marc Guggenheim Illustrateur : Alex Maleev Cycle : Aucun - Tome : Aucun Date de sortie : 18 avril 2012 EAN : 9782723487382 |
Présentation de l'éditeur :
On ne sait pas vraiment quand ni comment tout a commencé… Toujours est-il qu'un jour, par hasard, N. se baladait autour d'Ackerman's Field, un endroit désert dans le Maine. Par hasard toujours, il finit par tomber sur le monument mégalithique qui y trône. Et qui rassemble 7 pierres dressées. Mais à travers l'objectif de son appareil photo, N. croit en compter 8... N. compte, recompte, et la panique commence à s'emparer de lui. C'est pourtant bien ça : tantôt 7, tantôt 8. Un abîme d'angoisse s'ouvre devant lui : sa santé mentale vacillerait-elle au point que ses perceptions de la réalité ne soient plus justes ? Ou peut-être en cet endroit précis le voile séparant la réalité rassurante d'un univers parallèle, un cosmos terrible et inconnu, serait-il plus mince, prêt à se déchirer ? N. n'est plus capable de vivre normalement. En proie à la plus indicible des terreurs, il sent qu'il est responsable du maintien de la réalité telle qu'on la connaît. Envahi de TOC (troubles obsessionnels compulsifs), il décide d'aller consulter un psychiatre. La contamination peut commencer…
Ma critique :
N. est une nouvelle de Stephen King parue dans le recueil Juste avant le crépuscule que je n'ai pas encore lu. Ça me semble important de le signaler, dans le sens où cette bande-dessinée est donc ma toute première approche de cette histoire. Une adaptation sous forme de mobisodes (épisodes courts destinés à être lus sur un téléphone mobile) a précédé sa parution en librairie, mais je ne l'avais pas vue non plus, du moins pas en entier. Pour ceux que cela intéresse, sachez qu'elle est disponible à cette adresse.
Mais revenons-en à cette effrayante bande-dessinée. L'histoire en elle-même est formidable d'angoisse. Le mal qui hante le champ d'Ackerman se propage, lentement mais sûrement, à tous ceux qui s'y rendent, acceptant ainsi de devenir les gardiens d'un bien noir secret, jusqu'à ce qu'ils se suicident, poussant un de leur proche à aller investiguer sur les lieux, et à se faire ainsi contaminer à son tour. Le pire dans cette histoire, c'est qu'elle n'a potentiellement pas de fin, parce qu'il y aura toujours quelqu'un pour chercher à comprendre.
Les dessins d'Alex Maleev sont criants de vérité et de réalisme, certains vont même jusqu'à avoir des allures de photographies retravaillées. C'est particulier pour une bande-dessinée, mais c'est vraiment ce qui m'a d'emblée fait plonger au cœur de cette histoire, on a l'impression d'y être, d'avoir sous les yeux les pièces du dossier de N. De son coté, Mark Guggenheim utilise l'artifice de la voix off pour nous conter son histoire, beaucoup de choses sont suggérées pour bien mettre en valeur l'état dans lequel sont les différents narrateurs au moment où ils s'expriment. Notre imagination fait le reste, et la terreur s'installe.
Le rythme étant assez soutenu, il m'a été difficile de m'arracher à cette lecture. Et même si la fin est assez prévisible – je l'ai sentie venir dès que j'ai su que Charlie était journaliste – c'est une bien belle adaptation que celle-ci, et je ne regrette pas une seconde mon investissement.
Mais revenons-en à cette effrayante bande-dessinée. L'histoire en elle-même est formidable d'angoisse. Le mal qui hante le champ d'Ackerman se propage, lentement mais sûrement, à tous ceux qui s'y rendent, acceptant ainsi de devenir les gardiens d'un bien noir secret, jusqu'à ce qu'ils se suicident, poussant un de leur proche à aller investiguer sur les lieux, et à se faire ainsi contaminer à son tour. Le pire dans cette histoire, c'est qu'elle n'a potentiellement pas de fin, parce qu'il y aura toujours quelqu'un pour chercher à comprendre.
Les dessins d'Alex Maleev sont criants de vérité et de réalisme, certains vont même jusqu'à avoir des allures de photographies retravaillées. C'est particulier pour une bande-dessinée, mais c'est vraiment ce qui m'a d'emblée fait plonger au cœur de cette histoire, on a l'impression d'y être, d'avoir sous les yeux les pièces du dossier de N. De son coté, Mark Guggenheim utilise l'artifice de la voix off pour nous conter son histoire, beaucoup de choses sont suggérées pour bien mettre en valeur l'état dans lequel sont les différents narrateurs au moment où ils s'expriment. Notre imagination fait le reste, et la terreur s'installe.
Le rythme étant assez soutenu, il m'a été difficile de m'arracher à cette lecture. Et même si la fin est assez prévisible – je l'ai sentie venir dès que j'ai su que Charlie était journaliste – c'est une bien belle adaptation que celle-ci, et je ne regrette pas une seconde mon investissement.
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