Titre : Le gardien des volcans sacrés Auteur : Kathryn Lasky Cycle : Le royaume des loups - Tome : 3 Date de sortie : 15 mars 2012 EAN : 9782266211536 |
Présentation de l'éditeur :
Né avec une patte déformée, Faolan a été abandonné lorsqu’il n’était qu’un louveteau. Élevé par une ourse, revenu parmi les siens, devenu l’un des vénérés Loups de la Ronde, chargés de surveiller les abords du Cercle Sacré des Volcans, il compte dorénavant parmi les plus estimés de la meute. Mais lorsqu’une de ses camarades disparaît, Faolan est envoyé à sa recherche et fait un découverte effroyable : elle a été kidnappée par les ours ! Alors que la guerre gronde entre les deux clans, Faolan semble être le dernier à pouvoir intervenir et éviter la destruction du royaume des Loups…
Ma critique :
S’il y a bien une chose qui m’horripile, ce sont les quatrièmes de couverture mensongers ! Quand il s’agit de promouvoir un ouvrage en enjolivant les choses, je peux encore le comprendre. Mais quand le résumé est totalement à côté de la plaque parce que celui qui l’a écrit n’a, de toute évidence, pas pris la peine de lire le livre qu’il résume, c’est impardonnable ! Ne vous y fiez donc pas, aucun loup ne se fait enlever dans ce troisième volet des aventures de Faolan, c’est d’un ourson qu’il s’agit. Un ourson enlevé à sa mère par les horribles loups du clan MacHeath dans le but de déclencher une guerre entre les deux espèces.
Bref, comme disait Pépin, je ne vais pas m’étendre là-dessus, mais je tenais quand même à signaler un certain mécontentement. Dans la droite lignée des tomes précédents, Le gardien des volcans sacrés est un ouvrage clairement destiné aux plus jeunes. Les personnages sont certes attachants, même si on a parfois l’impression que l’auteur elle-même oublie qu’elle nous parle de loups et pas d’humains dotés d’un certain sens artistique. Il est beaucoup question de religion, de chant et de gravure sur os, et malheureusement, l’adulte en moi n’y croit pas une seconde !
C’est une histoire en noir et blanc qu’on nous propose là, pleine de manichéisme, avec des gentils gentils et des méchants méchants. Des personnages qui restent clichés donc, et pas spécialement aboutis. Sous prétexte d’écrire pour des enfants, tout cela est beaucoup trop basique, et j’ai bien peur qu’au-delà d’une dizaine d’années, on ne se lasse très très vite de ce Royaume des loups. Car encore une fois, l’intrigue elle-même n’a pas spécialement grand intérêt. Rien d’épique dans tout ça, on est à la limite du « cul-cul la praline ». Nos enfants lisent Harry Potter, que diable, ils sont habitués à beaucoup plus de profondeur, alors arrêtons de les prendre pour plus bêtes qu’ils ne sont, et proposons-leur des intrigues qui vaillent la peine d’être lues !
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