Train d'enfer pour ange rouge, de Franck Thilliez
On se retrouve aujourd’hui avec ma deuxième excursion dans l’univers de Franck Thilliez. Je n’avais pas été très enthousiasmée par Puzzle, un one-shot, essentiellement à cause d’un héros auquel je n’avais pas réussi à m’attacher, mais j’étais bien décidée à me lancer dans la saga Sharko et Hennebelle. Voilà qui est fait avec le tout premier roman de l’auteur, Train d’enfer pour ange rouge, découvert en livre audio avec Jérémie Covillault à la voix.
Drôle d’excuse pour un meurtrier… L’histoire s’attache aux pas de Franck Sharko, commissaire de police dont l’épouse est portée disparue depuis six mois. Un policier rongé par l’angoisse qui, comme souvent dans les thrillers et les polars, dissimule une part d’ombre non négligeable. Jusqu’au jour où une terrible enquête va l’emmener au cœur même des ténèbres, dans le sordide univers du sadomasochisme et des snuff movies. De quoi réveiller son âme de flic et rendre dingue l’époux qu’il n’a jamais cessé d’être.
Autant prévenir tout de suite les âmes sensibles : l’assassin ne fait pas dans la dentelle et Franck Thilliez ne nous épargne aucun ignoble détail. Pour les habitués des scènes gores, Train d’enfer pour ange rouge est un thriller efficace qui repose sur un personnage principal très charismatique. À moins que ce ne soit la voix rauque de Jérémie Covillault qui m’ait fait cet effet ? C’est très possible. Le récit se déroule à la première personne et on s’attache immédiatement à Sharko. On partage ses inquiétudes, sa révolte.
Je me suis laissée emportée très facilement mais je relèverais deux bémols néanmoins, qu’excuse sans doute le manque d’expérience de l’auteur à l’époque. Le premier est la raison pour laquelle Sharko relie rapidement les meurtres à la disparition de son épouse. Une sombre histoire de pince à cheveux qui ne m’a absolument pas convaincue. Le second concerne le moment où il découvre, par déduction, l’identité du meurtrier. J’aurais aimé que l’auteur insiste davantage sur le cheminement de ses pensées parce que là encore, j’ai trouvé que cela tombait un peu comme un cheveu sur la soupe.
Malgré cela, j’ai apprécié la balade. C’est une histoire addictive qui se déroule à un train d’enfer, c’est le cas de le dire. On a envie de comprendre, de voir le malade qui sévit auprès de ces pauvres femmes se faire arrêter, de savoir si Sharko réussira à retrouver son épouse avant qu’il ne soit trop tard. Et puis il y a ce commissaire torturé auquel on s’attache si vite. Un roman noir dont j’ai également bien apprécié le final. Une belle découverte, qui m’incite à poursuivre la saga dont les deux tomes suivants sont déjà dans ma PAL.
“Ces femmes méritaient ce qui leur est arrivé, je n’ai pas tué des innocentes.”
Drôle d’excuse pour un meurtrier… L’histoire s’attache aux pas de Franck Sharko, commissaire de police dont l’épouse est portée disparue depuis six mois. Un policier rongé par l’angoisse qui, comme souvent dans les thrillers et les polars, dissimule une part d’ombre non négligeable. Jusqu’au jour où une terrible enquête va l’emmener au cœur même des ténèbres, dans le sordide univers du sadomasochisme et des snuff movies. De quoi réveiller son âme de flic et rendre dingue l’époux qu’il n’a jamais cessé d’être.
Autant prévenir tout de suite les âmes sensibles : l’assassin ne fait pas dans la dentelle et Franck Thilliez ne nous épargne aucun ignoble détail. Pour les habitués des scènes gores, Train d’enfer pour ange rouge est un thriller efficace qui repose sur un personnage principal très charismatique. À moins que ce ne soit la voix rauque de Jérémie Covillault qui m’ait fait cet effet ? C’est très possible. Le récit se déroule à la première personne et on s’attache immédiatement à Sharko. On partage ses inquiétudes, sa révolte.
Je me suis laissée emportée très facilement mais je relèverais deux bémols néanmoins, qu’excuse sans doute le manque d’expérience de l’auteur à l’époque. Le premier est la raison pour laquelle Sharko relie rapidement les meurtres à la disparition de son épouse. Une sombre histoire de pince à cheveux qui ne m’a absolument pas convaincue. Le second concerne le moment où il découvre, par déduction, l’identité du meurtrier. J’aurais aimé que l’auteur insiste davantage sur le cheminement de ses pensées parce que là encore, j’ai trouvé que cela tombait un peu comme un cheveu sur la soupe.
Malgré cela, j’ai apprécié la balade. C’est une histoire addictive qui se déroule à un train d’enfer, c’est le cas de le dire. On a envie de comprendre, de voir le malade qui sévit auprès de ces pauvres femmes se faire arrêter, de savoir si Sharko réussira à retrouver son épouse avant qu’il ne soit trop tard. Et puis il y a ce commissaire torturé auquel on s’attache si vite. Un roman noir dont j’ai également bien apprécié le final. Une belle découverte, qui m’incite à poursuivre la saga dont les deux tomes suivants sont déjà dans ma PAL.
Note : ★★★★☆
Sharko & Hennebelle, tome 1 : Train d'enfer pour ange rouge, de Franck Thilliez
Editions Lizzie (2021) - 625 minutes - Support audio - Thriller & Polar
Un cadavre en morceaux artistiquement répartis est retrouvé aux environs de Paris. La victime a été décapitée et son corps martyrisé a fait l'objet d'une mise en scène défiant l'imagination. Le commissaire Franck Sharko est dépêché sur les lieux. Les ténèbres, il connaît : sa femme a disparu depuis six mois. Aucun signe de vie, aucune demande de rançon. Et cette nouvelle affaire, en réveillant le flic qui dormait en lui, va l'emmener au cœur de la nuit, loin, beaucoup trop loin...
Compte Twitter de l'auteur : https://twitter.com/fthilliez
Editions Lizzie (2021) - 625 minutes - Support audio - Thriller & Polar
Un cadavre en morceaux artistiquement répartis est retrouvé aux environs de Paris. La victime a été décapitée et son corps martyrisé a fait l'objet d'une mise en scène défiant l'imagination. Le commissaire Franck Sharko est dépêché sur les lieux. Les ténèbres, il connaît : sa femme a disparu depuis six mois. Aucun signe de vie, aucune demande de rançon. Et cette nouvelle affaire, en réveillant le flic qui dormait en lui, va l'emmener au cœur de la nuit, loin, beaucoup trop loin...
Compte Twitter de l'auteur : https://twitter.com/fthilliez
4 commentaires
Je n'avais pas pu aller jusqu'au bout. Je suis une âme trop sensible et j'avais abandonné en cours de route. Dommage :/
RépondreSupprimerPersonnellement, pas de souci, j'arrive bien à compartimenter mais je peux comprendre que ce ne soit pas le cas de tout le monde ! ;)
SupprimerContente que tu aies davantage apprécié ce second essai avec Thilliez!
RépondreSupprimerOui, cela m'encourage à découvrir tous les autres ! 😋
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