On se retrouve aujourd’hui avec Jérôme Loubry et son dernier roman, paru en 2020. De cet auteur, je n’avais lu jusqu’ici que Les refuges, dont j’avais adoré l’intrigue complexe et hyper bien ficelée. De quoi positionner la barre très haut et me rendre exigeante, forcément. Alors, De soleil et de sang aura-t-il su se hisser à la hauteur de son prédécesseur ? Eléments de réponse.
Nous sommes sur l’île d’Haïti, juste avant le séisme de 2010, auprès de Simon Bélage, un flic qui enquête sur une série de meurtres dont les mises en scène ont toutes les apparences d’un rituel de vaudou. Le vaudou, parlons-en justement : une religion aux pratiques occultes et très mystérieuses à laquelle tout le monde finit par croire, excepté Simon qui s’en défend de toutes ses forces. Sur une île frappée par la fatalité et le chaos, il aura fort à faire pour démêler le vrai du faux.
J’ai particulièrement apprécié la manière dont l’auteur nous fait découvrir les côtés sombres d’Haïti, où les enfants, les orphelins, sont les victimes toutes désignées de la pauvreté et de la corruption. Il pose une ambiance, une atmosphère lourde, moite, presque étouffante. Il instille son suspens à grands coups d’allers et retours entre différents lieux et époques, entre différents personnages aussi. Tous sont bien construits, avec leurs parts d’ombre et de lumière qui nous les rendent si attachants, particulièrement les enfants. Et cette maison de style gingerbread, j’avais vraiment l’impression de la découvrir !
Seul bémol, le dénouement ! Je m’attendais à une intrigue très complexe et imbriquée, comme dans Les refuges, mais Loubry ne tombe pas dans le piège de reproduire ce qu’il a déjà fait. Malheureusement, si c’est plutôt à son honneur, j’avoue avoir été un peu déçue par son classicisme. L’identité du coupable est sans surprise, je l’avais anticipée depuis un moment déjà, mais surtout, ce final terriblement abrupt m’a laissée sur ma faim. Quoi, c’est fini ? Là, comme ça ? Un sentiment d’inachevé qui n’est pas très agréable et gâche un peu tout le reste.
Un thriller sympathique, à lire pour l’atmosphère qu’il dégage, pour en apprendre un petit peu plus sur Haïti, ses inégalités sociales et ses croyances vaudous, pour son thème fort aussi. Mais une intrigue un petit peu trop classique et un final assez décevant feront qu’il ne restera probablement pas longtemps dans ma mémoire. A découvrir par vous-même au final, pour vous faire votre propre avis bien sûr.
Nous sommes sur l’île d’Haïti, juste avant le séisme de 2010, auprès de Simon Bélage, un flic qui enquête sur une série de meurtres dont les mises en scène ont toutes les apparences d’un rituel de vaudou. Le vaudou, parlons-en justement : une religion aux pratiques occultes et très mystérieuses à laquelle tout le monde finit par croire, excepté Simon qui s’en défend de toutes ses forces. Sur une île frappée par la fatalité et le chaos, il aura fort à faire pour démêler le vrai du faux.
J’ai particulièrement apprécié la manière dont l’auteur nous fait découvrir les côtés sombres d’Haïti, où les enfants, les orphelins, sont les victimes toutes désignées de la pauvreté et de la corruption. Il pose une ambiance, une atmosphère lourde, moite, presque étouffante. Il instille son suspens à grands coups d’allers et retours entre différents lieux et époques, entre différents personnages aussi. Tous sont bien construits, avec leurs parts d’ombre et de lumière qui nous les rendent si attachants, particulièrement les enfants. Et cette maison de style gingerbread, j’avais vraiment l’impression de la découvrir !
Seul bémol, le dénouement ! Je m’attendais à une intrigue très complexe et imbriquée, comme dans Les refuges, mais Loubry ne tombe pas dans le piège de reproduire ce qu’il a déjà fait. Malheureusement, si c’est plutôt à son honneur, j’avoue avoir été un peu déçue par son classicisme. L’identité du coupable est sans surprise, je l’avais anticipée depuis un moment déjà, mais surtout, ce final terriblement abrupt m’a laissée sur ma faim. Quoi, c’est fini ? Là, comme ça ? Un sentiment d’inachevé qui n’est pas très agréable et gâche un peu tout le reste.
Un thriller sympathique, à lire pour l’atmosphère qu’il dégage, pour en apprendre un petit peu plus sur Haïti, ses inégalités sociales et ses croyances vaudous, pour son thème fort aussi. Mais une intrigue un petit peu trop classique et un final assez décevant feront qu’il ne restera probablement pas longtemps dans ma mémoire. A découvrir par vous-même au final, pour vous faire votre propre avis bien sûr.
Note : ★★★☆☆
De soleil et de sang, de Jérôme Loubry
Editions de l'Epée (2020) - 269 pages - Support numérique - Thrillers & Polars
Dans ce quartier quartier chic de Port-au-Prince s’élèvent de belles demeures de pierre entourées de palmiers, de flamboyants et d’arbres orchidées. C’est là que, pour la deuxième fois en une semaine, un couple est retrouvé assassiné dans sa chambre. Deux corps mutilés gisant au pied du lit conjugal. La presse titre déjà sur une série de « crimes vaudous ». Pourtant l’inspecteur Simon Bélage refuse de tomber dans la superstition. Sur cette île, la corruption et le trafic d’enfants font plus de ravages que le terrible Baron Samedi, le dieu des morts. Simon sait avec certitude que ces crimes sont l’oeuvre d’un être de chair et de sang. Et tous les indices convergent vers un orphelinat fermé depuis près de vingt ans, surnommé la « Tombe joyeuse ». Mais Simon devrait prendre garde. En Haïti, ignorer les avertissements des esprits, qu’ils soient vrais ou faux, peut se révéler dangereux…
La page Facebook de l'auteur : https://www.facebook.com/loubryjerome/
Editions de l'Epée (2020) - 269 pages - Support numérique - Thrillers & Polars
Dans ce quartier quartier chic de Port-au-Prince s’élèvent de belles demeures de pierre entourées de palmiers, de flamboyants et d’arbres orchidées. C’est là que, pour la deuxième fois en une semaine, un couple est retrouvé assassiné dans sa chambre. Deux corps mutilés gisant au pied du lit conjugal. La presse titre déjà sur une série de « crimes vaudous ». Pourtant l’inspecteur Simon Bélage refuse de tomber dans la superstition. Sur cette île, la corruption et le trafic d’enfants font plus de ravages que le terrible Baron Samedi, le dieu des morts. Simon sait avec certitude que ces crimes sont l’oeuvre d’un être de chair et de sang. Et tous les indices convergent vers un orphelinat fermé depuis près de vingt ans, surnommé la « Tombe joyeuse ». Mais Simon devrait prendre garde. En Haïti, ignorer les avertissements des esprits, qu’ils soient vrais ou faux, peut se révéler dangereux…
La page Facebook de l'auteur : https://www.facebook.com/loubryjerome/
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