Les enfants de Cernunnos, de Tiphaine Levillain
Retour chez Rocambole cette semaine pour une petite lecture rapide avec Les enfants de Cernunnos, de Tiphaine Levillain. Première excursion dans l’univers de cette autrice, avec un polar chaleureusement recommandé par Maxime Pisano du site Rhapsodies.me. Une lecture commencée chez le coiffeur - oui, je l’avoue, Rocambole pour moi, c’est surtout l’occasion de lire sur mon téléphone quand je ne peux pas me permettre de trimballer un bouquin - et terminée le soir même.
C’est une histoire assez gentillette mais sympathique. Ne voyez aucun reproche là-dedans, c’est juste que je suis habituée aux thrillers assez gores et qu’on n’est pas du tout dans ce registre-là. On rencontre Gaëlle, une femme qui élève seule son fils de 17 ans, Morgan. Dire qu’elle est seule est un euphémisme. Depuis qu’elle a perdu son mari dans un accident, elle est carrément isolée, suite à une dispute familiale qui remonte de toute évidence à des années. Morgan, comme tous les jeunes de son âge, est un gamin un peu excessif qui vient de se découvrir une passion pour l’écologie et les manifestations.
Pourtant tout n’irait pas mal si un soir, l’adolescent ne rentrait pas. Commence alors une lente descente aux enfers pour cette mère que personne ne prend au sérieux. Je suis mère et mon fils a 18 ans. Autant dire qu’en termes d’échos, cette histoire tape en plein dans le mille ! J’ai vécu l’angoisse de Gaëlle, sa frustration de se sentir si impuissante, surtout quand elle se rend compte que personne ne la prend au sérieux, son envie d’agir quitte à se mettre elle-même en danger. Je me suis vraiment sentie proche d’elle, de ce point de vue. L’autrice met en place une ambiance assez anxiogène et pleine de mystère, avec cette forêt, la nuit, cette secte, ces disparitions passées, etc. ... On plonge immédiatement dans l’intrigue et on n’a plus envie d’en sortir.
Une chose cependant m’a sérieusement tapé sur les nerfs : la tendance de Gaëlle à s’auto-flageller, se faire sans arrêt des reproches et se rendre responsable de tout et n’importe quoi, et aussi l’attitude de son frère Alan. Sans vouloir trop en dire sur les raisons de leur dispute, il aurait mieux fait, à mon sens, de se remettre deux minutes en question parce qu’il est loin d’être tout blanc. Ah, mais monsieur faisait ses études, mieux valait sacrifier la petite sœur, elle ne comptait pas… Bref, j’ai détesté ce personnage et il m’a clairement gâché une partie de ma lecture.
Malgré tout, j’ai apprécié cette lecture. Une atmosphère étouffante, une héroïne très attachante pour laquelle il est difficile de ne pas éprouver d’empathie, un message écologique sous-jacent intéressant. Une découverte sympathique qui donne envie de lire d’autres ouvrages de Tiphaine Levillain. Pari tenu !
C’est une histoire assez gentillette mais sympathique. Ne voyez aucun reproche là-dedans, c’est juste que je suis habituée aux thrillers assez gores et qu’on n’est pas du tout dans ce registre-là. On rencontre Gaëlle, une femme qui élève seule son fils de 17 ans, Morgan. Dire qu’elle est seule est un euphémisme. Depuis qu’elle a perdu son mari dans un accident, elle est carrément isolée, suite à une dispute familiale qui remonte de toute évidence à des années. Morgan, comme tous les jeunes de son âge, est un gamin un peu excessif qui vient de se découvrir une passion pour l’écologie et les manifestations.
Pourtant tout n’irait pas mal si un soir, l’adolescent ne rentrait pas. Commence alors une lente descente aux enfers pour cette mère que personne ne prend au sérieux. Je suis mère et mon fils a 18 ans. Autant dire qu’en termes d’échos, cette histoire tape en plein dans le mille ! J’ai vécu l’angoisse de Gaëlle, sa frustration de se sentir si impuissante, surtout quand elle se rend compte que personne ne la prend au sérieux, son envie d’agir quitte à se mettre elle-même en danger. Je me suis vraiment sentie proche d’elle, de ce point de vue. L’autrice met en place une ambiance assez anxiogène et pleine de mystère, avec cette forêt, la nuit, cette secte, ces disparitions passées, etc. ... On plonge immédiatement dans l’intrigue et on n’a plus envie d’en sortir.
Une chose cependant m’a sérieusement tapé sur les nerfs : la tendance de Gaëlle à s’auto-flageller, se faire sans arrêt des reproches et se rendre responsable de tout et n’importe quoi, et aussi l’attitude de son frère Alan. Sans vouloir trop en dire sur les raisons de leur dispute, il aurait mieux fait, à mon sens, de se remettre deux minutes en question parce qu’il est loin d’être tout blanc. Ah, mais monsieur faisait ses études, mieux valait sacrifier la petite sœur, elle ne comptait pas… Bref, j’ai détesté ce personnage et il m’a clairement gâché une partie de ma lecture.
Malgré tout, j’ai apprécié cette lecture. Une atmosphère étouffante, une héroïne très attachante pour laquelle il est difficile de ne pas éprouver d’empathie, un message écologique sous-jacent intéressant. Une découverte sympathique qui donne envie de lire d’autres ouvrages de Tiphaine Levillain. Pari tenu !
Note : ★★★★☆
Les enfants de Cernunnos, de Tiphaine Levillain
Rocambole (2021) - 14 épisodes - Support numérique - Feuilletons littéraires
Le monde de Gaëlle s'effondre lorsque son fils de 17 ans disparaît. Alors que les autorités pensent à une fugue, elle décide d'enquêter par ses propres moyens, plongeant dans les eaux troubles d'une secte mystique dont l'adolescent aurait croisé le chemin.
Le site de l'autrice : http://www.tiphainelevillain.bzh/
Rocambole (2021) - 14 épisodes - Support numérique - Feuilletons littéraires
Le monde de Gaëlle s'effondre lorsque son fils de 17 ans disparaît. Alors que les autorités pensent à une fugue, elle décide d'enquêter par ses propres moyens, plongeant dans les eaux troubles d'une secte mystique dont l'adolescent aurait croisé le chemin.
Le site de l'autrice : http://www.tiphainelevillain.bzh/
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