Jacques Saussey est un auteur français de romans policiers. De lui, je n’avais jusqu’ici lu qu’une nouvelle, je crois, mise à disposition sur Facebook pendant le premier confinement l’an dernier. J’avais plutôt bien aimé, suffisamment en tout cas pour avoir envie de découvrir plus avant son univers et en particulier Cinq doigts sous la neige, son dernier roman paru aux éditions Cosmopolis. La rencontre n’a pas été à la hauteur de mes espérances, malheureusement.
C’est l’histoire de Marc Torres, écrivain assez renommé de science-fiction et père d’un jeune homme de dix-huit ans. Il a perdu son épouse cinq ans plus tôt et depuis, il est seul pour élever ce garçon difficile. Quand il lui demande l’autorisation d’organiser une petite fête pour son anniversaire, il n’a d’autre choix que d’accepter, clairement à regret, mais c’est compter sans les intempéries. Marc et Alexandre vivent en montagne et les chutes de neige empêchent parfois toute circulation… Bon, vous vous doutez bien que ça va mal tourner, c’est assez évident.
Cela s’annonçait plutôt pas mal, mais les personnages masculins m’ont rebutée d’emblée et à partir de là, il m’a été tout bonnement impossible de rentrer dans l’histoire. Nous avons donc Marc, ce père qui, à tort ou à raison, ça n’a pas d’importance à ce stade, n’a aucune confiance en son fils et le suspecte sans cesse des pires comportements. Il est extrêmement dur avec lui, voire limite violent par moment. Nous avons aussi Alexandre, le fils à la carrure de rugbyman, qui envisage de faire absorber du LSD à une fille lors de la fête pour pouvoir “se la faire”. Déjà en termes de personnages principaux, ça fait envie…
Du côté des personnages secondaires, il y a Jonathan, agent immobilier et surtout mari volage qui passe son temps à tromper sa femme et à la considérer comme une sous-m... parce qu’elle gagne mieux sa vie que lui. Ah oui, et j’oubliais : deux militaires archétypaux au possible, dont l’un est le supérieur tordu de l’autre, et sur lequel l’auteur s’attarde longuement alors qu’ils n’ont en réalité pas grande importance pour l’intrigue. J’ai passé mon temps à me demander ce qu’ils faisaient là. Et je vous passe les flics obtus qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez.
Bref, au milieu de tout ce joli petit monde, une charmante jeune fille assassinée…
J’avoue, c’était trop pour moi ! J’ose espérer qu’en 1974 (j’étais trop jeune à l’époque pour m’en rendre compte), date à laquelle se déroule le récit, tous les hommes n’étaient pas comme ça parce que ce n’est guère reluisant. L’intrigue en elle-même aurait été plutôt intéressante si son dénouement n’avait pas été autant dans la surenchère, avec des retournements de situation trop nombreux pour être crédibles. En outre, on voit venir l’épilogue dès le prologue, ce qui est un peu dommage.
Finalement, je n’ai donc pas apprécié grand chose dans cette lecture. Rendez-vous raté et je ne suis pas sûre du tout d’avoir envie de renouveler l’expérience. On me recommande Du poison dans la tête et j’y viendrai peut-être à l'occasion, mais pas avant un petit moment, j'en ai peur !
C’est l’histoire de Marc Torres, écrivain assez renommé de science-fiction et père d’un jeune homme de dix-huit ans. Il a perdu son épouse cinq ans plus tôt et depuis, il est seul pour élever ce garçon difficile. Quand il lui demande l’autorisation d’organiser une petite fête pour son anniversaire, il n’a d’autre choix que d’accepter, clairement à regret, mais c’est compter sans les intempéries. Marc et Alexandre vivent en montagne et les chutes de neige empêchent parfois toute circulation… Bon, vous vous doutez bien que ça va mal tourner, c’est assez évident.
Cela s’annonçait plutôt pas mal, mais les personnages masculins m’ont rebutée d’emblée et à partir de là, il m’a été tout bonnement impossible de rentrer dans l’histoire. Nous avons donc Marc, ce père qui, à tort ou à raison, ça n’a pas d’importance à ce stade, n’a aucune confiance en son fils et le suspecte sans cesse des pires comportements. Il est extrêmement dur avec lui, voire limite violent par moment. Nous avons aussi Alexandre, le fils à la carrure de rugbyman, qui envisage de faire absorber du LSD à une fille lors de la fête pour pouvoir “se la faire”. Déjà en termes de personnages principaux, ça fait envie…
Du côté des personnages secondaires, il y a Jonathan, agent immobilier et surtout mari volage qui passe son temps à tromper sa femme et à la considérer comme une sous-m... parce qu’elle gagne mieux sa vie que lui. Ah oui, et j’oubliais : deux militaires archétypaux au possible, dont l’un est le supérieur tordu de l’autre, et sur lequel l’auteur s’attarde longuement alors qu’ils n’ont en réalité pas grande importance pour l’intrigue. J’ai passé mon temps à me demander ce qu’ils faisaient là. Et je vous passe les flics obtus qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez.
Bref, au milieu de tout ce joli petit monde, une charmante jeune fille assassinée…
J’avoue, c’était trop pour moi ! J’ose espérer qu’en 1974 (j’étais trop jeune à l’époque pour m’en rendre compte), date à laquelle se déroule le récit, tous les hommes n’étaient pas comme ça parce que ce n’est guère reluisant. L’intrigue en elle-même aurait été plutôt intéressante si son dénouement n’avait pas été autant dans la surenchère, avec des retournements de situation trop nombreux pour être crédibles. En outre, on voit venir l’épilogue dès le prologue, ce qui est un peu dommage.
Finalement, je n’ai donc pas apprécié grand chose dans cette lecture. Rendez-vous raté et je ne suis pas sûre du tout d’avoir envie de renouveler l’expérience. On me recommande Du poison dans la tête et j’y viendrai peut-être à l'occasion, mais pas avant un petit moment, j'en ai peur !
Note : ★★☆☆☆
Cinq doigts sous la neige, de Jacques Saussey
Editions Cosmopolis (2020) - 364 pages - Support papier - Thrillers & Polars
Marc Torres, écrivain à succès, vit seul avec son fils dans un immense domaine isolé dans les bois. Alexandre a été très perturbé par le décès de sa mère, cinq ans plus tôt. Plongé dans son travail pour tenter d'oublier la douleur du deuil, Marc ne l'a pas soutenu comme il l'aurait dû. Lorsque son fils lui demande l'autorisation d'inviter des amis chez eux pour son dix-huitième anniversaire, Marc ne peut refuser, même s'il craint les débordements des jeunes. Pendant la fête, le ciel se couvre très vite au-dessus des sapins noirs. Bientôt, la neige bloque les accès à la montagne et verrouille la quinzaine d'adolescents chez les Torres au cœur de la forêt silencieuse. Marc est inquiet. Alexandre est un garçon fragile. Il va devoir le protéger des autres, mais aussi de lui-même. À tout prix.
Le site de l'autrice : http://www.jacques-saussey.fr/
Editions Cosmopolis (2020) - 364 pages - Support papier - Thrillers & Polars
Marc Torres, écrivain à succès, vit seul avec son fils dans un immense domaine isolé dans les bois. Alexandre a été très perturbé par le décès de sa mère, cinq ans plus tôt. Plongé dans son travail pour tenter d'oublier la douleur du deuil, Marc ne l'a pas soutenu comme il l'aurait dû. Lorsque son fils lui demande l'autorisation d'inviter des amis chez eux pour son dix-huitième anniversaire, Marc ne peut refuser, même s'il craint les débordements des jeunes. Pendant la fête, le ciel se couvre très vite au-dessus des sapins noirs. Bientôt, la neige bloque les accès à la montagne et verrouille la quinzaine d'adolescents chez les Torres au cœur de la forêt silencieuse. Marc est inquiet. Alexandre est un garçon fragile. Il va devoir le protéger des autres, mais aussi de lui-même. À tout prix.
Le site de l'autrice : http://www.jacques-saussey.fr/
2 commentaires
quand vous pensez que les droits de la femme n'ont évolué qu'en 1965 pour l'indépendance financière vous pouvez penser que l'auteur situe en 1974 en giscardie les personnages de la mentalité de l'époque, pas pour tout le monde évidemment mais concrets malheureusement ; pas de naiveté sur l'écriture de saussey
RépondreSupprimerpardonnez moi de ma réaction
jean pierre frey 66ans
Sans doute. Il n'en reste pas moins que je n'ai guère apprécié cette lecture, essentiellement à cause de la mentalité de ses personnages masculins. En 2021, je n'ai aucune envie d'être confrontée à des personnages de cet acabit. ;)
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