Le baptême des ténèbres, de Ghislain Gilberti
Deuxième excursion dans l’univers de Ghislain Gilberti et encore un excellent moment de lecture passé aux côtés du commissaire Cécile Sanchez de l’OCRVP, l’Office Central pour la Répression des Violences aux Personnes. Et cette fois, plus aucun doute possible : quand il s’agit de créer des grands méchants, l’auteur franc-comtois se hisse sans peine à la hauteur des experts du genre, français ou étrangers. Le baptême des ténèbres est un condensé d’adrénaline, un thriller prenant et oppressant.
On y retrouve l’un des deux personnages principaux du Festin du serpent, Cécile Sanchez, confrontée à un tueur en série surnommé le “Ramoneur”, en raison du traitement qu’il réserve à ses victimes, toutes féminines. Alors j’aime autant vous prévenir tout de suite, âmes sensibles s’abstenir ! Si l’on est pas dans la complaisance, certaines scènes sont néanmoins assez gores pour faire frémir les plus endurcis. Elles servent le récit, certes, mais l’auteur ne nous épargne aucun détail glauque car avant de mourir, ces pauvres femmes ont subi une lente agonie.
Gilberti est direct, il va à l’essentiel. C’est un roman très sombre, qui va très loin dans la violence d’un malade mental qui a totalement vrillé mais dont l’intelligence donnera du fil à retordre aux enquêteurs. Une vraie descente aux enfers dont une bonne partie se déroule dans les souterrains de Paris, ce qui ne fait que renforcer l’impression du lecteur d'étouffer, par moments. Sans parler de la vraisemblance qu’il réussit à insuffler à son histoire, grâce à une analyse psychologique poussée, des détails sur certaines drogues ou encore sur les galeries qui sillonnent le sous-sol parisien. Tout cela fait froid dans le dos !
Si l’intrigue est peut-être un peu moins originale que celle du tome précédent, on est très vite emporté par la détermination de Cécile à arrêter le boucher auquel elle est confrontée. C’est un personnage que j’aime beaucoup, opiniâtre et d’apparence solide, mais profondément humaine. Comme un journal le titre à la fin : “La traque du Mal a un prix” dont notre héroïne devra s’acquitter, ce qui lui donne encore plus de substance et de crédibilité.
En deux romans, Gilberti nous prouve qu’il en a sous le talon, c’est à se demander ce qu’il nous réserve ensuite. Le baptême des ténèbres est un thriller de haut vol, noir, glauque, sans longueur ni redondances, qui nous entraîne dans les méandres tortueux d’un cerveau pas comme les autres, amateur de Lewis Carroll et de son Alice au pays des merveilles. Mais attention, si vous tentez l’aventure, vous suivrez le lapin blanc à vos risques et périls !
On y retrouve l’un des deux personnages principaux du Festin du serpent, Cécile Sanchez, confrontée à un tueur en série surnommé le “Ramoneur”, en raison du traitement qu’il réserve à ses victimes, toutes féminines. Alors j’aime autant vous prévenir tout de suite, âmes sensibles s’abstenir ! Si l’on est pas dans la complaisance, certaines scènes sont néanmoins assez gores pour faire frémir les plus endurcis. Elles servent le récit, certes, mais l’auteur ne nous épargne aucun détail glauque car avant de mourir, ces pauvres femmes ont subi une lente agonie.
Gilberti est direct, il va à l’essentiel. C’est un roman très sombre, qui va très loin dans la violence d’un malade mental qui a totalement vrillé mais dont l’intelligence donnera du fil à retordre aux enquêteurs. Une vraie descente aux enfers dont une bonne partie se déroule dans les souterrains de Paris, ce qui ne fait que renforcer l’impression du lecteur d'étouffer, par moments. Sans parler de la vraisemblance qu’il réussit à insuffler à son histoire, grâce à une analyse psychologique poussée, des détails sur certaines drogues ou encore sur les galeries qui sillonnent le sous-sol parisien. Tout cela fait froid dans le dos !
Si l’intrigue est peut-être un peu moins originale que celle du tome précédent, on est très vite emporté par la détermination de Cécile à arrêter le boucher auquel elle est confrontée. C’est un personnage que j’aime beaucoup, opiniâtre et d’apparence solide, mais profondément humaine. Comme un journal le titre à la fin : “La traque du Mal a un prix” dont notre héroïne devra s’acquitter, ce qui lui donne encore plus de substance et de crédibilité.
En deux romans, Gilberti nous prouve qu’il en a sous le talon, c’est à se demander ce qu’il nous réserve ensuite. Le baptême des ténèbres est un thriller de haut vol, noir, glauque, sans longueur ni redondances, qui nous entraîne dans les méandres tortueux d’un cerveau pas comme les autres, amateur de Lewis Carroll et de son Alice au pays des merveilles. Mais attention, si vous tentez l’aventure, vous suivrez le lapin blanc à vos risques et périls !
Note : ★★★★★
Cécile Sanchez, tome 2 : Le baptême des ténèbres, de Ghislain Gilberti
Editions La Mécanique Générale (2017) - 549 pages - Support papier - Thrillers & Polars
Cécile Sanchez, commissaire de police spécialisée en criminologie, en analyse comportementale et en interprétation du langage non verbal, dirige une section d’élite de l’OCRVP, l’Office central pour la répression des violences aux personnes. Elle traque les criminels les plus dangereux et déviants de l’Hexagone. Entourée par un médecin-légiste aussi compétent qu’excentrique, un groupe méticuleux de la police scientifique et une section d’assaut structurée en meute, Sanchez devra cette fois percer les arcanes d’un tueur au psychisme atypique. Celui qui est rapidement surnommé « le Ramoneur » au sein des services de police, à cause de son penchant pour pénétrer ses victimes à la lame, signe ses actes en dessinant sur les visages des suppliciées un masque mortuaire à l’esthétique sanglante. Alors que les enquêteurs luttent pour travailler à couvert, en retardant au maximum la fièvre médiatique, le tueur va accélérer la cadence et modifier son mode opératoire jusqu’à atteindre un niveau de barbarie insoutenable. Au fil des investigations, la commissaire va plonger au cœur d’un dossier ténébreux. Heureusement, un spécialiste des profondeurs va la rejoindre en chemin et jouer le rôle d’un Virgile des temps modernes.
La page Facebook de l'auteur : https://www.facebook.com/ghislain.gilberti/
Editions La Mécanique Générale (2017) - 549 pages - Support papier - Thrillers & Polars
Cécile Sanchez, commissaire de police spécialisée en criminologie, en analyse comportementale et en interprétation du langage non verbal, dirige une section d’élite de l’OCRVP, l’Office central pour la répression des violences aux personnes. Elle traque les criminels les plus dangereux et déviants de l’Hexagone. Entourée par un médecin-légiste aussi compétent qu’excentrique, un groupe méticuleux de la police scientifique et une section d’assaut structurée en meute, Sanchez devra cette fois percer les arcanes d’un tueur au psychisme atypique. Celui qui est rapidement surnommé « le Ramoneur » au sein des services de police, à cause de son penchant pour pénétrer ses victimes à la lame, signe ses actes en dessinant sur les visages des suppliciées un masque mortuaire à l’esthétique sanglante. Alors que les enquêteurs luttent pour travailler à couvert, en retardant au maximum la fièvre médiatique, le tueur va accélérer la cadence et modifier son mode opératoire jusqu’à atteindre un niveau de barbarie insoutenable. Au fil des investigations, la commissaire va plonger au cœur d’un dossier ténébreux. Heureusement, un spécialiste des profondeurs va la rejoindre en chemin et jouer le rôle d’un Virgile des temps modernes.
La page Facebook de l'auteur : https://www.facebook.com/ghislain.gilberti/
2 commentaires
J'entends beaucoup de bien des romans de cet auteur. Je vais peut-être m'essayer au premier tome.
RépondreSupprimerQuand on aime les thrillers, c'est pour moi un incontournable ! Merci de ton passage ici.
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