L'ours et le rossignol, de Katherine Arden
Plébiscité sur la blogosphère, L’ours et le rossignol, de Katherine Arden, me fait de l’œil depuis un bon moment. Et en même temps, j’étais un peu méfiante, parce que les contes et moi, on n’est généralement pas très copain. Je suis souvent un peu trop terre à terre pour les récits où le merveilleux a la part belle. C’est donc avec curiosité mais non sans une certaine réserve que je me suis lancée.
C’est l’histoire de Vassia, une jeune fille qui vit dans une contrée reculée de Russie. Sa mère est morte en lui donnant le jour et elle a grandi au milieu de ses frères et sœur, à écouter les contes de Dounia, la vieille servante de la famille. Des contes qui n’en sont pas forcément d’ailleurs, puisque Vassia est capable de voir pour de vrai les esprits de la forêt dont il est question. Une vie tranquille, de labeur et de traditions, jusqu’au jour où son père se remarie avec une femme très portée sur la religion et qu’un prêtre à la terrible sévérité s’installe au village.
Katherine Arden nous entraîne dans un univers à la fois merveilleux et très sombre. La Russie médiévale qu’elle dépeint est criante de vérité, avec ses paysages enneigés, ses contes et ses créatures. Sa plume est très immersive, on a vraiment l’impression d’y être et c’est juste magique. Malgré cette atmosphère enchanteresse, ne vous y trompez pas, il ne s’agit pas là d’une histoire légère. Car Vassia est en butte à nombre de préjugés et sa vie même est en jeu. C’est le thème principal du récit : l’affrontement entre la religion chrétienne et les croyances dites païennes de ces contrées reculées.
Du côté des personnages, deux sont particulièrement réussis. Vassia, pour commencer. C’est une jeune fille solaire, qui aime sa famille par-dessus tout et fait tout pour la protéger. Malgré la sévérité de son père et les médisances dont elle est victime, elle reste attachée à ses convictions, avec détermination et courage. Elle est extrêmement touchante. Puis il y a Konstantin, le prêtre intransigeant et extrémiste. Bien qu’il soit plus perdu que réellement méchant, on a juste envie de l’étriper tant il a de présence. Et bien sûr, toute une panoplie de personnages secondaires très réussis.
Bon, tu as adoré, alors ? Eh bien, pas tout à fait, car si j’ai pris grand plaisir à découvrir cet univers, j’ai néanmoins trouvé quelques longueurs à ce roman, il faut bien le dire. Le début m’a charmée mais passé le cap de la découverte, l’intrigue met beaucoup de temps à se mettre en place et l'atmosphère ne fait pas tout. Cela étant dit, malgré ce défaut, je lirai la suite avec plaisir, dans quelque temps...
C’est l’histoire de Vassia, une jeune fille qui vit dans une contrée reculée de Russie. Sa mère est morte en lui donnant le jour et elle a grandi au milieu de ses frères et sœur, à écouter les contes de Dounia, la vieille servante de la famille. Des contes qui n’en sont pas forcément d’ailleurs, puisque Vassia est capable de voir pour de vrai les esprits de la forêt dont il est question. Une vie tranquille, de labeur et de traditions, jusqu’au jour où son père se remarie avec une femme très portée sur la religion et qu’un prêtre à la terrible sévérité s’installe au village.
Katherine Arden nous entraîne dans un univers à la fois merveilleux et très sombre. La Russie médiévale qu’elle dépeint est criante de vérité, avec ses paysages enneigés, ses contes et ses créatures. Sa plume est très immersive, on a vraiment l’impression d’y être et c’est juste magique. Malgré cette atmosphère enchanteresse, ne vous y trompez pas, il ne s’agit pas là d’une histoire légère. Car Vassia est en butte à nombre de préjugés et sa vie même est en jeu. C’est le thème principal du récit : l’affrontement entre la religion chrétienne et les croyances dites païennes de ces contrées reculées.
Du côté des personnages, deux sont particulièrement réussis. Vassia, pour commencer. C’est une jeune fille solaire, qui aime sa famille par-dessus tout et fait tout pour la protéger. Malgré la sévérité de son père et les médisances dont elle est victime, elle reste attachée à ses convictions, avec détermination et courage. Elle est extrêmement touchante. Puis il y a Konstantin, le prêtre intransigeant et extrémiste. Bien qu’il soit plus perdu que réellement méchant, on a juste envie de l’étriper tant il a de présence. Et bien sûr, toute une panoplie de personnages secondaires très réussis.
Bon, tu as adoré, alors ? Eh bien, pas tout à fait, car si j’ai pris grand plaisir à découvrir cet univers, j’ai néanmoins trouvé quelques longueurs à ce roman, il faut bien le dire. Le début m’a charmée mais passé le cap de la découverte, l’intrigue met beaucoup de temps à se mettre en place et l'atmosphère ne fait pas tout. Cela étant dit, malgré ce défaut, je lirai la suite avec plaisir, dans quelque temps...
Note : ★★★☆☆
La Trilogie d'une Nuit d'Hiver, tome 1 : L'ours et le rossignol, de Katherine Arden
Editions Audible Studios (2020) - 733 minutes - Support audio- Fantastique
Au plus froid de l’hiver, Vassia adore par-dessus tout écouter, avec ses frères et sa sœur, les contes de Dounia, la vieille servante. Et plus particulièrement celui de Gel, ou Morozko, le démon aux yeux bleus, le roi de l’hiver. Mais, pour Vassia, ces histoires sont bien plus que cela. En effet, elle est la seule de la fratrie à voir les esprits protecteurs de la maison, à entendre l’appel insistant des sombres forces nichées au plus profond de la forêt. Ce qui n’est pas du goût de la nouvelle femme de son père, dévote acharnée, bien décidée à éradiquer de son foyer les superstitions ancestrales.
Le site de l'autrice : http://katherinearden.com/
Editions Audible Studios (2020) - 733 minutes - Support audio- Fantastique
Au plus froid de l’hiver, Vassia adore par-dessus tout écouter, avec ses frères et sa sœur, les contes de Dounia, la vieille servante. Et plus particulièrement celui de Gel, ou Morozko, le démon aux yeux bleus, le roi de l’hiver. Mais, pour Vassia, ces histoires sont bien plus que cela. En effet, elle est la seule de la fratrie à voir les esprits protecteurs de la maison, à entendre l’appel insistant des sombres forces nichées au plus profond de la forêt. Ce qui n’est pas du goût de la nouvelle femme de son père, dévote acharnée, bien décidée à éradiquer de son foyer les superstitions ancestrales.
Le site de l'autrice : http://katherinearden.com/
6 commentaires
J'ai beaucoup aimé l'univers de l'ours et le rossignol, qui ressemble à un long conte. Cela dit, je comprends qu'on puisse lui trouver quelques longueurs.
RépondreSupprimerC'est cela, j'ai beaucoup aimé certains aspects, mais dans l'ensemble, j'ai trouvé le milieu trop longuet. Cela dit, il paraît que le tome 2 est meilleur, je ne devrais donc pas trop tarder à m'y plonger.
SupprimerIl me fait tellement envie, celui-là... Amatrice des univers de contes sous leur forme "adulte", je suis très curieuse de découvrir ce que l'autrice propose !
RépondreSupprimerAlors je suis persuadée que cela te plairait, fonce !
SupprimerC'est dommage que tu n'aies pas autant apprécié que le reste de la blogosphère. Mais déjà super que tu aies envie de lire la suite ! Pour ma part, toujours pas lu, et il n'est toujours pas dans ma PAL, mais je suis toujours curieuse de le découvrir ^^
RépondreSupprimerJe connais d'autres personnes qui ont eu le même ressenti que moi. C'est assez contemplatif et c'est un genre qu'on aime ou qu'on n'aime pas. Disons que j'ai apprécié certains aspects et moins d'autres ! ;)
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