C’est grâce à Cécile Duquenne que j’ai pu m’abonner à Rocambole à un prix défiant toute concurrence, il n’était donc que justice que ma première chronique de leurs fictions soit pour la sienne. Les évaporées est une série de dix épisodes qui se lit en moins d’une heure, une série qui se déroule dans un monde post-apocalyptique où l’on suit les pas de Nox, 16 ans, chasseuse de femmes enceintes !
Oui, vous avez bien lu. Mais commençons par le commencement. Nous sommes sur une Terre ravagée par le nucléaire. Tout est contaminé, tout. Végétaux, animaux, humains, jusqu’à l’eau de pluie qui tombe du ciel. Nox, 16 ans, sort pour la toute première fois d’un bunker, situé à plusieurs centaines de mètres sous terre, dans lequel elle est née. Mais ce n’est pas pour une promenade de santé, elle a une mission : trouver des survivants parmi les groupuscules qui survivent encore en surface, des femmes si possible, mais surtout des gens fertiles, et les ramener au bunker.
Et ce sont ces femmes qui donnent leur titre à ce récit, les évaporées, parce qu’aux yeux de tous, elles s’évaporent en pleine nature d’une seconde à l’autre. C’est ainsi que la jeune et inexpérimentée Nox va faire la connaissance de Milla, jeune femme enceinte qui cherche à fuire un compagnon envahissant. À mi-chemin entre la fascination et la terreur, Nox découvre l’extérieur, puis ces autres qui affrontent la contamination comme ils peuvent. Elle s’interroge sur leur mode de vie, sur le sien et sur la mission qui lui est échue, les motivations de ceux qui la lui ont confiée.
J’aime beaucoup la plume de Cécile, ce n’est un secret pour personne. On rentre immédiatement dans l’histoire et en quelques paragraphes, l’autrice réussit à dépeindre un monde effrayant. J’ai aimé suivre Nox dans sa quête intérieure, découvrir l’extérieur à travers son regard tout comme l’intérieur à travers celui de Milla ou l’idée qu’elle s’en fait. Il est question de choix et de liberté. À travers ses deux héroïnes, aussi attachantes l’une que l’autre, l’autrice nous offre tout un panel d’émotions.
Au final, Les évaporées est une série qui se lit sans temps mort. Le style est très fluide et on se surprend à passer d’un épisode à l’autre sans pouvoir s’arrêter. Quand on y pense, l’univers et la situation de ces deux filles sont effrayants mais il s’en dégage une belle réflexion sur la liberté de tout un chacun à choisir son mode de vie, un thème qui fait écho à ce que nous traversons IRL en ce moment. Je recommande !
Oui, vous avez bien lu. Mais commençons par le commencement. Nous sommes sur une Terre ravagée par le nucléaire. Tout est contaminé, tout. Végétaux, animaux, humains, jusqu’à l’eau de pluie qui tombe du ciel. Nox, 16 ans, sort pour la toute première fois d’un bunker, situé à plusieurs centaines de mètres sous terre, dans lequel elle est née. Mais ce n’est pas pour une promenade de santé, elle a une mission : trouver des survivants parmi les groupuscules qui survivent encore en surface, des femmes si possible, mais surtout des gens fertiles, et les ramener au bunker.
Et ce sont ces femmes qui donnent leur titre à ce récit, les évaporées, parce qu’aux yeux de tous, elles s’évaporent en pleine nature d’une seconde à l’autre. C’est ainsi que la jeune et inexpérimentée Nox va faire la connaissance de Milla, jeune femme enceinte qui cherche à fuire un compagnon envahissant. À mi-chemin entre la fascination et la terreur, Nox découvre l’extérieur, puis ces autres qui affrontent la contamination comme ils peuvent. Elle s’interroge sur leur mode de vie, sur le sien et sur la mission qui lui est échue, les motivations de ceux qui la lui ont confiée.
J’aime beaucoup la plume de Cécile, ce n’est un secret pour personne. On rentre immédiatement dans l’histoire et en quelques paragraphes, l’autrice réussit à dépeindre un monde effrayant. J’ai aimé suivre Nox dans sa quête intérieure, découvrir l’extérieur à travers son regard tout comme l’intérieur à travers celui de Milla ou l’idée qu’elle s’en fait. Il est question de choix et de liberté. À travers ses deux héroïnes, aussi attachantes l’une que l’autre, l’autrice nous offre tout un panel d’émotions.
Au final, Les évaporées est une série qui se lit sans temps mort. Le style est très fluide et on se surprend à passer d’un épisode à l’autre sans pouvoir s’arrêter. Quand on y pense, l’univers et la situation de ces deux filles sont effrayants mais il s’en dégage une belle réflexion sur la liberté de tout un chacun à choisir son mode de vie, un thème qui fait écho à ce que nous traversons IRL en ce moment. Je recommande !
Note : ★★★★☆
Les évaporées, de Cécile Duquenne
Rocambole (2020) - 10 épisodes - Support numérique - Feuilletons littéraires
À 16 ans, Nox est désormais une chasseuse. Quittant le refuge du vaste bunker antiatomique qui l'a protégée toute sa vie d'un monde à l'agonie, elle parcourt les terres contaminées pour sauver mères fertiles et enfants d'une mort certaine et les ramener sous terre. De gré... ou de force.
Le site de l'autrice : https://cecileduquenne.com/
Rocambole (2020) - 10 épisodes - Support numérique - Feuilletons littéraires
À 16 ans, Nox est désormais une chasseuse. Quittant le refuge du vaste bunker antiatomique qui l'a protégée toute sa vie d'un monde à l'agonie, elle parcourt les terres contaminées pour sauver mères fertiles et enfants d'une mort certaine et les ramener sous terre. De gré... ou de force.
Le site de l'autrice : https://cecileduquenne.com/
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