Doria

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Présentation

Titre : Doria
Auteur : Guille J. Potch

Année de 1ère parution française : 2014
Appartient au cycle : Les Glodusiens, tome 1

Lu au format : Pdf, 50 pages
Aux éditions : Ouvrage auto-édité

Quatrième de couverture

Des recherches archéologiques ont mené à la découverte d’ossements et de vestiges qui pourraient appartenir à un peuple et à une civilisation très anciens. Certains experts se seraient risqués à comprendre cette culture ancestrale et les croyances multi-millénaires des Glodusiens. Le récit L’odyssée d’une apocalypse nous plonge dans les croyances de ce peuple fictif. Un monde de trois grandes provinces Symbios (Bonheur), Lydie (Richesse), Kaa’ma (Plaisir) où les Grands seigneurs forgent les plus grands royaumes. Où les illustres Sages et les puissants Elus deviennent à eux seuls des légendes. Où héros, monstres et Esprits s’affrontent. Ou une force surnaturelle les transforme et les guide jusqu’à la fin de leur existence.

Avec ce premier chapitre, l’auteur nous relate les aventures d’un petit groupe de survivants qui a fui la guerre dans leur province « Symbios » et s’est réfugié dans la capitale Lydienne, la cité d’or « Doria », afin d’y vivre en paix.

Doria, cité mythique de la province de Lydie, son nom tient de sa prospérité et de sa richesse fantastique. La légende raconte que cet endroit renferme un secret des plus fabuleux, l’un des sorts les plus puissants n’ayant jamais existé. Alchimistes, mages, guerriers ou simples aventuriers, tous partirent à la recherche de cette magie afin d’en percer le secret. Mais ce grand mystère renfermait une terrible malédiction. Les glodusiens qui le découvrir furent frappés chacun à leur tour de folie. Une folie contagieuse qui se propagea menant le monde à sa perte. Les plus grands et plus brillants glodusiens se réunirent pour éradiquer ce mal. Mais cette malédiction était tellement grande qu’une seule solution leur resta. Ils firent un pacte divin, un contrat censé renfermer ce mal à tout jamais.

Ma chronique

En tant que lectrice assidue, l'auto-édition est quelque-chose que je redoute, peut-être par simple méconnaissance puisqu'on dit souvent que ce que l'on ne connaît pas nous effraie, mais aussi parce que les quelques expériences que j'en ai eues jusqu'ici ne se sont pas avérées tellement concluantes. Guille J. Potch étant né à Grenoble, comme moi, j'ai néanmoins décidé d'accepter sa proposition de lire et chroniquer le premier épisode de ses Glodusiens, c'était une raison comme une autre ! Malheureusement, cette nouvelle expérience n'a pas dérogé à la règle.

La présentation que l'auteur m'en avait faite évoquait la découverte d'un peuple très ancien, de sa culture et de ses croyances, au travers d'un récit à cheval entre science-fiction et mythologie. Le premier épisode, intitulé Doria et dont il est question ici, devait relater les aventures d’un petit groupe de survivants réfugiés dans la cité mythique de Doria, laquelle était sensée renfermer un secret fabuleux, l'un des sorts les plus puissants ayant jamais existé. Soit, voilà qui m'avait intriguée. Le problème, c'est que je n'ai pas accroché, mais alors pas du tout, au style de Guille J. Potch.

Pour commencer, les fautes d'orthographe et de syntaxe ont tendance à me hérisser, d'une manière générale au quotidien, mais encore davantage lorsque je lis. Quand on se dit « auteur », j'estime que la moindre des choses est d'écrire dans un français correct, de se relire, de se faire relire, bref, de proposer à la lecture un texte de qualité. C'est juste une question de respect du lectorat. De ce point de vue là, Doria est quand même très limite. Dans une moindre mesure, le fait de sans cesse privilégier l'action au détriment de la moindre introspection aussi.

En effet, on en apprend bien peu sur les personnages principaux. Le récit débute avec leur arrivée à Doria, on sait qu'ils fuient la guerre et qu'ils se sont a priori rencontrés en route, mais en dehors de ça, on n'apprend quasiment rien d'eux et de leur personnalité. Comment faire pour s'y attacher ? Ils ont pourtant, à ce que j'ai cru comprendre, des particularités à exploiter, mais je me suis retrouvée à lire, sans la moindre passion, une succession de séquences uniquement destinées à me faire découvrir Doria et ses clans. Alors certes, ce n'est qu'un premier épisode, c'est vrai, mais s'il ne donne pas envie de lire la suite, la découverte s'arrête là.

Pour finir, je n'ai pas réussi à me défaire de la sensation d'être en train de lire une espèce de parodie non affirmée, une farce pas vraiment drôle en fait, et je ne suis pas très sûre que c'était le but premier de l'auteur. Les lieux et les clans ont tous des noms liés à l'argent : le lac Pactole, le clan Thune, le clan Flouze, le clan Oseille... Plus je lisais, moins j'avais envie de lire ! Je suis navrée d'avoir à le dire, mais je crois que ce texte n'était tout simplement pas fait pour moi. J'espère que l'auteur recevra de meilleurs échos pour l'aider à se faire connaître, mais comme il n'est pas question de fournir de chroniques de complaisance, je me devais d'exprimer honnêtement mon sentiment.

Note : ★☆☆☆☆

2 commentaires

  1. Bon et bien je vais passer mon chemin... :)

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    Réponses
    1. Malheureusement, je te le conseille. C'est fou, pour accepter ce parte, je m'étais aussi basée sur une chronique de Luna qui lui avait mis 16/20 ! Nos avis sont radicalement différents.

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