Le vol des dragons

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Présentation

Titre : Le vol des dragons
Auteur : Robin Hobb

Année de 1ère parution française : 2013
Appartient au cycle : Les cités des Anciens, tome 7

Lu au format : Broché, 335 pages
Aux éditions : Pygmalion

Quatrième de couverture

Les dragons et leurs gardiens dévoués ont enfin trouvé la cité perdue de Kelsingra. Les créatures magiques ont appris à utiliser leurs ailes et rentrent dans leur héritage, tandis que les humains changent eux aussi. Leurs liens avec leurs dragons s'approfondissant, Thymara, Tatou, Kanaï et même Sédric, le plus improbable des gardiens, commencent à se transformer en magnifiques Anciens, dotés de traits exquis qui reflètent les dragons qu'ils servent. Mais si les humains ont exploré les rues désertes et les immenses édifices de Kelsingra, ils n'ont pas découvert les légendaires puits d'argent dont les dragons ont besoin pour leur santé et leur existence. Des ennemis approchent, et les gardiens vont devoir s'immerger dans les souvenirs d'Anciens disparus depuis des éternités, au risque d'en devenir dépendants, pour y puiser les indices nécessaires à leur survie.

Ma chronique

Avant-dernier tome de la saga, Le vol des dragons se dévore tout aussi rapidement que le précédent, et c’est avec un immense regret que j’aperçois au loin – mais s’approchant à pas de géant – le dénouement de ces Cités des Anciens. Kelsingra révèle peu à peu ses secrets les plus profonds, mais l’étau se resserre autour d’elle et de ses nouveaux occupants. Le style est toujours aussi fluide, mais l’habileté de Robin Hobb à nous décrire les merveilles de la cité ou la majesté retrouvée des dragons est juste magique.

Dans cette première partie du dernier volume de la saga, les différentes lignes directrices du récit commencent à converger, préparant d’ores et déjà la fin de l’histoire. Les dragons ont finalement tous appris à voler et se sont installés à Kelsingra avec leurs gardiens. Mais savoir voler ne suffit pas, et c’est par Mercor le doré que les révélations arrivent. Il manque un élément à leur survie et à celle de leurs Anciens : l’Argent, et c’est avec un immense plaisir que j’ai vu ici le récit se raccrocher à celui d’une précédente saga de Robin Hobb : L’assassin royal.

On retrouve également Hest, dans une position peu enviable qui, je dois l’avouer, m’a fait quelque peu jubiler ! C’est mal, oui, je sais, mais quand même… On découvre aussi la cour du Duc de Chalcède avec Selden, aux portes d’une relation que l’on devine et espère tout à la fois. J’ai tout aimé dans ce roman, y compris les clins d’œil à Ronica, Keffria et Hiémain Vestrit, personnages des Aventuriers de la Mer. Cette manie de mêler des personnages de différentes sagas me rappelle beaucoup Stephen King, et c’est quelque chose que j’aime beaucoup, comme si tous les romans d’un auteur ne constituaient au final qu’un seul et même univers.

J’appréhende un peu la sortie du dernier tome, Le puits d’Argent, prévue pour le mois de septembre prochain. Robin Hobb écrira-t-elle à nouveau dans les Six Duchés ou le Désert des Pluies ? Ses personnages sont attachants mais j’apprécie toujours d’en découvrir de nouveaux ; par contre j’ai du mal à digérer l’idée de quitter complètement et définitivement cet univers. Et pourtant, j’ai hâte de savoir ce qu’il va advenir de tous nos héros !

Note : ★★★★★

2 commentaires

  1. Je suis à la fois impatiente de voir le dénouement de cette histoire, tout en étant triste de quitter le Désert des Pluies et ses habitants.
    J'espère que Robin Hobb nous a réservé un grand final !
    Je suis contente que ce tome t'ait plu :)

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    1. Oui, j'espère aussi ne pas être déçue mais je suis confiante. Par contre, la perspective de cette fin me rend triste !

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