Pure

Titre : Pure
Auteur : Julianna Baggott

Cycle : Pure - Tome : 1
Date de sortie : 3 octobre 2012
EAN : 9782290034255

Présentation de l'éditeur :
Nous savons que vous êtes là, nos frères et soeurs. 
Un jour, nous sortirons du Dôme pour vous rejoindre dans la paix. 
Pour l'heure, nous vous observons de loin, avec bienveillance...

Depuis les Détonations qui ont ravagé le monde, Pressia vit avec son grand-père dans les décombres, la cendre et le danger. Demain, elle aura 16 ans, âge où la milice vous enlève pour entraîner les plus forts... ou achever les plus faibles. Pressia n'a plus le choix, elle doit se préparer à fuir. Au loin brille le Dôme : un lieu sécurisé et aseptisé où une petite partie de la population, les Purs, s'est réfugiée avant la catastrophe. Partridge n'a qu'une idée en tête : sortir. Mais comment survivre dans ce monde post-apocalyptique où tout est presque mort ?

Ma critique :
Pure est une dystopie d’un genre un peu particulier, une dystopie post-apocalyptique perturbante qui se déroule dans un monde qui serait le nôtre après une guerre nucléaire de grande envergure. La Terre est complètement dévastée, les pertes humaines sont innombrables, et les malheureux survivants ont muté d’atroce façon, fusionnant avec tout et n’importe quoi : du verre, du métal, leur chien, leurs propres enfants... Une dystopie perturbante, dis-je, non c’est pire que ça, extrêmement dérangeante serait plus juste.

Julianna Baggott n’a pas peur des mots, elle décrit le spectacle de cette humanité à la dérive avec une espèce de détachement qui fait froid dans le dos et soulève le cœur. Je ne suis généralement pas facilement impressionnable, mais j’avoue que j’ai bien failli interrompre ma lecture à cause de ces descriptions très crues. On nage en plein cauchemar ! Curieusement, c’est aussi cet aspect ultra réaliste des choses qui m’a incitée à continuer, parce qu’en définitive ça pourrait bien nous arriver, non ?

Plusieurs thèmes intéressants sont abordés ici. L’auteur nous incite à nous interroger sur ce qui se passerait si certain scientifique se prenait un jour pour Dieu, et décidait de tout recommencer en reconstruisant l’humanité à partir d’une race dite « pure ». Elle évoque également l’injustice du droit de certains privilégiés à disposer d’une porte de sortie, ou encore la manière dont on peut manipuler les gens en ne leur communiquant qu’une partie des informations dont on dispose. Le tout délayé au cœur d’une intrigue tellement palpitante qu’on n’arrive plus à en lever le nez.

Les personnages, exposés à des situations extrêmes, sont terriblement attachants, et chose ô combien appréciable, l’auteur nous épargne l’envahissante histoire d’amour habituelle. Bon, il y a bien quelques allusions, mais rien de trop appuyé. Un roman sombre, donc, mais non dénué d’espoir. Car l’espoir est le moteur de la vie, et nos héros ne manquent ni de détermination ni de courage. Un roman certes déstabilisant de prime abord, mais merveilleusement prenant. Une très belle découverte pour laquelle je remercie chaleureusement les éditions J’ai Lu.

6 commentaires

  1. Tu me donne envie de tenter cette lecture !^^

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  2. Ça a vraiment été une totale surprise d'aimer autant ! ;o)

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  3. Ta chronique donne envie de découvrir le livre. Je trouve la couverture en plus très belle donc, ça ne gâche rien, au contraire... A tester quoi ! ;)))

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  4. C'est le but car le début est difficile, dur, mais il mérite vraiment que l'on s'accroche ! Merci de ton passage.

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  5. J'attends la sortie avec impatience !

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  6. Très tentant ton avis, déjà qu'il me faisait envie ;P

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