Dôme, tome 1

Coup de coeur !

Titre : Dôme
Auteur : Stephen King

Cycle : Dôme - Tome : 1
Date de sortie : 2 mars 2011
EAN : 9782226220585
Présentation de l'éditeur :
Le Dôme : personne n’y entre, personne n’en sort. A la fin de l’automne, la petite ville de Chester Mill, dans le Maine, est inexplicablement et brutalement isolée du reste du monde par un champ de force invisible. Personne ne comprend ce qu’est ce dôme transparent, d’où il vient et quand – ou si – il partira. L’armée semble impuissante à ouvrir un passage tandis que les ressources à l’intérieur de Chester Mill se raréfient. Big Jim Rennie, un politicien pourri jusqu’à l’os, voit tout de suite le bénéfice qu’il peut tirer de la situation, lui qui a toujours rêvé de mettre la ville sous sa coupe. Un nouvel ordre social régi par la terreur s’installe et la résistance s’organise autour de Dale Barbara, vétéran de l’Irak et chef cuistot fraîchement débarqué en ville…

Ma critique :
Contrairement à ce qui se passe habituellement chez Stephen King, on entre tout de suite dans l'histoire de ce dôme, brusquement abattu sur la petite ville de Chester's Mill, comme une cloche sur un plat à garder au chaud. Très rapidement, les ingrédients s’emboîtent et s'entremêlent, l'émulsion prend de la consistance, mais ce n'est pas une mayonnaise que l'on s’apprête à déguster, ou alors une mayonnaise bien amère. Car Stephen King est maître dans l'art de nous propulser dans des situations dont on sait d'emblée qu'elles vont dégénérer de la plus vilaine des manières.

Chester's Mill est une petite ville américaine, dont les habitants n'ont d'autre ambition que celle de vivre heureux et en paix. Pas tous, pourtant, comme on le découvre bien vite. Big Jim Rennie est une ordure ; c'est aussi un chef d'orchestre extrêmement habile qui manipule ses concitoyens tout en s'auto-persuadant qu'il fait ce qu'il fait pour la ville. Comme toujours chez King, l'aspect psychologique des choses est d'une importance capitale, et tout l'intérêt de ce premier tome réside en cela : voir comment évolue la mentalité de gens sous pression, dans une petite ville en huis clos. Certains sont réellement capables de tout... Si, dans la plupart des livres, on aime souvent détester les méchants, dans Dôme on les déteste vraiment !

Ici, ou en tous cas dans cette première partie, la dimension fantastique chère à l'auteur est secondaire. Certes, on ne sait pas d'où sort ce dôme, ni même de quelle matière exacte il est constitué, mais cela n'a au final pas grand importance, car sa simple présence suffit à instaurer le pire ! A aucun moment la pression ne se relâche, elle monte, elle monte... jusqu'à atteindre son paroxysme et nous laisser en plan à la fin du tome. King signe ici sa plus grande histoire depuis bien longtemps, un véritable coup de coeur, en ce qui me concerne.

En revanche, carton rouge à l'éditeur : Albin Michel qui, non content d'avoir scindé en deux volumes vendus à prix fort ce qui n'était à la base qu'un seul et même ouvrage, nous propose ici une édition truffée de fautes d'orthographe niveau CE1, doublée d'un support qui part en lambeaux dès la première lecture, alors que je suis du genre à prendre grand soin de mes livres, essentiellement mes Stephen King. Lamentable, tout simplement !

Pour finir, un grand merci à Imag'In pour l'organisation de cette lecture commune, et à tous les Imag'In à tifs avec lesquels je l'ai partagée ! Rendez-vous en octobre pour la suivante...

4 commentaires

  1. Dommage pour la traduction, et surtout pour la manoeuvre visant à payer plus de 40 euros LE livre. Mais je n'entends que des avis très positifs, je vais sûrement le lire (une fois fini tous mes livres !). Le seul King que j'ai lu est Salem et j'avais beaucoup aimé.

    En passant ton blog est très bien présenté :)

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  2. La série me plait bien... J'hésite à lire les livres.
    Merci pour ton avis .
    Tu as vu les épisodes? Tu en penses quoi?

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    Réponses
    1. Oui, j'ai vu la série, mais tu sais, Stephen King est mon auteur préféré depuis 25 ans, alors je crois qu'on pourrait me qualifier de puriste, quand il s'agit de ses œuvres, et là, trop de différences avec les livres, trop de choses édulcorées et pas assez de cette dimension humaine si présente chez Stephen King.

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